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L'avenir est-il à imaginer ?

Publié le 20/05/2012

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   Tous les êtres humains possèdent un cerveau construit sur le même modèle. Ils disposent tous de cette capacité surprenante de pouvoir « imaginer l’avenir «. L’Homme est quotidiennement confronté à se poser des questions sur son avenir qu’il soit proche ou lointain. Par exemple : « Qu’allons-nous manger ce midi ? « ; « quels seront mes études à venir ? « ; « Quel travail vais-je faire plus tard ?«  Dès lors que l’on se pose de telles questions, il n’y a pas véritablement de réponses certaines. Ces questionnements posent un problème majeur: « L’avenir est-il à imaginer ? «

« de sécurités et de stabilités.

De plus il faut imaginer l’avenir afin de s’o rganiser, se structurer pour devenir.

Certes il y a une différence entre le présent qui est réel et l’illusion qui fait partit de l’imagination, mais imaginer le futur c’est amener les grands axes pour mieux se poser.

Par exemple dans les domaines de la sc ience et des recherches lors d’une démarche expérimentale on tente de prévoir les résultats en émettant des hypothèses probables.

Ensuite le scientifique met en place une expérience afin de conforter sa thèse.

Cela permet ainsi de la valider ou de la desti tuer.

Alors i maginer l’avenir c’est permettre un temps orienté vers le futur, qui permet le progrès.

Cette conception « progressiste » de l’histoire a une origine religieuse, celle qui va de la création à la fin du monde.

C’est un temps créateur, qui laiss e devant lui tous les possibles et donc tous les espoirs.

Saint Augustin constate que la connaissance du temps et donc de l’avenir échappe à l’h omme mais c’est là l’œuvre de Dieu : « seul l’homme bon sera transcender le temps subi, au côté de Dieu, après l a mort » .

Il est donc essentiel pour le chrétien d’imaginer son avenir afin de se servir de sa justesse et de sa piété dans le temps qu’il lui est accordé pour enrichir sa finitude, et se porter vers le Christ dans un mouvement d’espoir.

Enfin il faut imaginer l’avenir pour être.

C'est -à -dire que nous existons car nous imaginons l’avenir.

Chaque faits et gestes effectués dans les secondes à venir sont imaginés avant d’être exécutés.

Chaque secondes qui s’écoule correspondent à l’avenir.

Selon les stoïcien s chaque instant présent contient ce qui est arrivé et ce qui arrivera c’est -à -dire le passé et l’avenir.

Comme rapport au futur, l’existence est pro -jet : c’est l’existentialisme.

Selon Heidegger et Sartre l’existentialisme est un athéisme : l’existence de l’espèce humaine n’est prédéterminée par rien (ni Dieu, ni destin, ni nécessité) ; « L’existence précède l’essence » affirme Sartre, c'est-à -dire que rien n’est préalablement nécessaire afin d’exister.

L’homme n’est rien à sa naissance, mais il est libe rté absolue de devenir tout ce qu’il veut.

Il est responsable de ce qu’il devient, de son avenir.

Heidegger, dans Etre et Temps, fait la distinction entre l’éternité de ce qui est toujours présent (l’Etre) et l’existence de celui qui sait qu’il va mourir.

Par cette conscience de l’inéluctable nécessité de la mort « être pour la mort », seul l’homme existe, seul l’homme est libre.

L’avenir est -il à imaginer ? L’avenir est semé d’embuches et d’imprévus.

L’imaginer peut freiner la progression et pousser à tr op croire en ses rêves sans en faire la part du réel.

Cependant on peut conclure sur la nécessité d’imaginer l’avenir.

Car o ui il faut imaginer l’avenir étant donné qu’il ouvre devant nous la possibilité de nous projeter et d’agir.

Imaginer l’avenir nous permet d’exister, d’évoluer et de changer.

L’avenir est notre allié si nous le voulons tel qu’il est, conforme au caractère contingent et éphémère de l’existence.. »

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