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LA BAIGNEUSE DE VALPINÇON de INGRES

Publié le 06/08/2012

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Le tableau est exposé pour la première fois à Paris en 1808. Par la suite, il figure à l'Exposition Universelle de 1855 où ü est accueilli avec beaucoup d'enthousiasme par le public et la critique. Le premier propriétaire du tableau est le comte Rapp qui le cède à Valpinçon.

« _., .._- i - lA BAIGNEUSE DE V ALPINÇON 1808 Peintre français An alyse ....., C'est à Rome, où il était pensionnaire à l'Académie de France, que l'artiste exécuta cette œuvre où l'on perçoit l'influence du sculpteur Canova et de ses préceptes sur le beau idéal inspirés de la sculpture antique.

La figure fémi­ nine reprend l'attitude du personnage d'une œuvre de Jacob Van Loo, dont Ingres connaissait la gravure , Coucher à l' italienne (vers 1650).

En dépit de quelques libertés prises dans le rendu anatomique du modèle, le tableau fut bien accueilli dès sa première exposition.

Public et critique furent d'emblée sensibles à la beauté du corps féminin sublimé par l'esthétique ingresque, à la douceur de la lumière diffuse, à la richesse et au raffinement des coloris.

Rien ne pèse dans cette composition savante où l'artiste anime l 'équi libre serein des lignes horizontales et verti­ cales par l'introduction d'une ligne oblique qui, du turban à la draperie masquant le pied de la jeune femme après s'être accrochée à son bra s, rythme la composition de ses enroulements.

De la même manière, l'harmonie délicate de la scène est ponctuée par les notes rouges de la coiffure et de la chaussure.

Ingres a veillé à créer une atmosphère flottante ; le pied de la jeune femme ne touche pas le sol, et seul le motif délicatement évasé du pied du lit relie cette scène au dallage.

XIr siècle Huile sur toile 146 x 97 cm L'anatomie légèrement gonflée du nu féminin contribue à la sensation d'irréalité qui émane de la scène .

Ingres mêle ici son admiration pour l'art de Raphaël et l'évocation d'un Orient rêvé et loin­ tain .

Le turban, la richesse des étoffes qui tapis­ sent la pièce, l'atmosphère close et intime, évoca­ trice du harem, participent à cette vision d'un Orient riche et sensuel, typique du courant orien­ taliste qui apparaît en France dès la fin du XVIII " siècle, à la suite de la campagne d'Égypte.

L'œuvre C Le tableau est exposé pour la première fois à Paris en 1808 .

Par la suite , il figure à l' Exposition Universelle de 1855 où ü est accueilli avec beaucoup d'enthousiasme par le public et la critique .

Le premier propriétaire du tableau est le comte Rapp qui le cède à Va/pinçon .

C'est ce célèbre collection­ neur , ami de la famille Degas, qui donne son nom à l'œuvre.

Elle passe ensuite dans la collection Pereire avant d'entrer au Louvre en 1879.

Le bain turc d'Ingres + Les lettres piquantes envoyées par Lady Mary Ingres réalise toute une série d'œuvres inspi- Wortley Lontagu lorsqu'elle était à l'ambassade rées de ce thème qui, de la baigneuse aux odalis- d'Angleterre de Constantinople ont inspiré l'ar- qu es , aboutiront au célèbre Bain turc où l'artiste tiste.

Cette correspondance évoque les harems âgé de quatre-vingts ans réunit l'ensemble de ces turcsetlesfemmesvêtuesdevoilesetd 'omements figures, notamment La Baigneuse de Va/pinçon sensuels , vouées à la paresse et au plaisir , entou- qui apparaît au centre ·de la scène , jouant d'un rées d'esclaves attentives à leur personne.

instrument de musique.

· Du même peintr e: PICTO 638 à 647 Photo R.M .N .

C Nard ini Editore .

1992 .

VPC Larous se-Laff ont I)OOJf l'éd ition lrançarse 1992 .

13-24. »

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