BARUCH SPINOZA : TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE (Résumé & Analyse)

« Temps mod ernes (xvii-XJX P) contradictions entre les prophéties deviennent intelligibles, les signes donnés aux prophètes étant par définition équivoques.

Cela ne signifie pas que leurs récits soient réductibles à l'erreur, ils ont une force de persuasion qui sait incliner l'âme ignorante à la pratique de la charité, seule loi fondamentale de Dieu .

De là, deux conséquences .

Le sens des Écritures excède leur vérité.

On doit s'abstenir d'absolutiser les récits des textes sacrés, ce qui s'avère fructueux sur un plan politique.

t « Ni la théologie n'est la servante de la raison ni la raison de la théologie » (XV) Critiquant le principe chrétien en vigueur au Moyen Âge, Spinoza affirme l'autonomie de la raison à l'égard de la théologie, réduite ici à la> (XV).

La foi et la philosophie se distinguent par leur fondement et par leur but : la première étudie rationnellement la nature et vise la vérité, la seconde étudie les Écritures et vise l'obéissance au principe de justice et de charité.

En libérant les Écritures des prétentions spéculatives, Spinoza concentre l'essence de la dans les œuvres, c'est-à-dire, dans la pratique de l'amour du prochain, réglant ainsi l'épineux problème du salut des ignorants: ils trouveront dans l'obéissance la voie du salut.

La sagesse excède l'espace des démonstrations mathématiques.

La seule hérésie possible réside dans les conduites haineuses ; pour le reste,. »