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Le bateau ivre - Rimbaud

Publié le 28/06/2012

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rimbaud

 

 

 

¤ Introduction :

Ÿ Poétique de Rimbaud è relation entre le réel et le symbolique (ex : Le Buffet, Vénus Anadyomène) dans un cadre commun : le sonnet.

Ÿ Printemps 1971 è Rimbaud change de poétique : la Voyance. La poésie est pour Rimbaud l’expérience inédite d’un « Voyant «. C’est cette exigence qui le conduit, en quelques années, du vers régulier des premières Poésies à une prose hallucinée.

Ÿ Rimbaud écrit Le bateau ivre afin de faire parti d’un cercle de poète et cette œuvre vise à les impressionnés. Alors qu’il va vivre définitivement à Paris, il va être accueillit par Verlaine. Rimbaud veut se faire connaître des poètes parisiens.

Dans Le bateau ivre, une poésie hallucinée, Rimbaud évoque à la fois son adolescence révoltée, violente mais aussi le voyage dans la poésie qu’il va entamer (voyage poétique)

 

rimbaud

«  Enjeux du texte :  F onction prophétique de la poésie ( ≠ connotation religieuse)  dévoiler un savoir (poésie du dévoilement = poésie symboliste) .

 Le bateau symbolise l’évasion horizontale qui permet d’accéder au monde idéal et de fuir le spleen (véhicule qui permet de transporter l’âme à la sortie de monde réel).

 Ivre  Enjeu = réprobation moral de la marginalité : L’ivresse montre que le bateau oublie sa fonction traditionnelle pour échapper à la réalité (hallucinations, visions..) Ivresse : sens b audelairien du terme (cf : Enivrez –vous , Baudelaire)  Rq : Quête du sens  évolution par rapport au buffet qui ne s’exprime pas et le bateau qui lui s’exprime.

 Plan détaillé : I - Violence triomphante : a) Une violence symbolisée par les images : - la violence des peaux rouges : comportement sauvages (sons) - la violence des équipages des bateaux : le commerce assimilé à un « tapage » (l.7) (=vacarme) - la violence des éléments : nature déchainée emporté (violence de la mer), environnement hostile, révolté, sauvage et agressif.

b) Une violence libératrice : - la violence des peaux rouges le libère des haleurs (guides), le voyageur peut donc descendre où il veut.

Organisation symétrique du vocabulaire.

La violence l’entraine vers le déchainement mais aussi vers la liberté.

c) Une violence qui abolit un monde refusé par le poète : - construction chiasmatique : fin du « tapage » (l.7) et d es « équipages » (l.5), symbole économique et sociale que l’auteur refuse (dont il est « insoucieux » (l.5)) - le poète conteste la vision romantique par la violence - volonté du poète de s’éloigner de ce monde (« je voulais » (l.8)) d) La violence témoin du déchainement et du dérèglement des sens : - déchainement / « tohu-bohu » (l.12) des éléments - il se répercute sur le poète (« je », « danse », « courus ») II- Un voyage initiatique de la poésie : a) Un voyage marqué par une progression : - rythme accéléré (d’un voyage paisible, lent à un voyage sur une mer déchainée) - après le naufrage : accès au monde de la poésie.

b) Un voyage purificateur : - purification du monde économique et social (rejeté par la violence).

Société dévalorisée.

- purification douce, douceur de la découverte et de l’initiation : volonté de retrouver la faculté d’entrer dans d’autres mondes - rimes « pommes sures » (l.17) et « vomissures » (l.19) met en opposition la purification initiatique et le monde souillé.. »

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