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Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Dom Juan aux Enfers

Publié le 23/12/2012

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baudelaire

Le grand homme de pierre est rigoureux : "tout droit", "armure", "coupait le flot noir" (le destin est comme

un couperet), il représente le destin inflexible.

Chez Molière, Sganarelle semble sincèrement malheureux, il avait un lien avec Don Juan, il ne se serait

pas permis de rire de lui, et ici, au contraire, le gérondif "en riant" souligne davantage ce désir d'argent de

Sganarelle, lui qui avait si peur de Don Juan a une espèce de rire qui méprise celui qui est mort, il s'en

moque, il a quelquechose d'un petit peu lâche.

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« souligne le choix des verbes d'action qui montrent qu'il est actif : "eut donné", "descendit" ( « descendit » : suite immédiate de la scène finale de Molière « La terre s’ouvre et l’abîme »)La "rapière" ( longue épée) rappelle la hauteur du personnage.

Dans l'expression "regardait le sillage", on peut comprendre qu'il s'isole, qu'il est au fond de son destin.

Cette mise à l'écart est soulignée par le "mais".

Le premier titre qu'avait donné Baudelaire était L'impénitent, c'est à dire celui qui ne veut pas se repentir.

Les autres personnnages sont là comme des reproches vivants à Don Juan.

Les personnages sont tous en situation de reprocher des faits à Don Juan.

Ils sont présentés péjorativement, les femmes sont assimilées à des animaux : le verbe "se tordaient" fait penser à des serpents.

On voit tout de suite que le shéma femmes blanches et Don Juan noir est cassé.

Le terme "mugissements" fait penser à des bovins, celà nourrit cette dévalorisation des personnages.

Le terme "troupeaux" est complété par le groupe nominal "victimes offertes", ce qui connote la passivité, la soumission et ceci est relayé par le verbe "traînait" au vers 8 qui fait penser à une espèce de lenteur pour avancer.

Au vers 5, le fait d'être pratiquement nues souligne la situation de victime et leur enlève leur charme et leur dignité, celà va dans le sens de l'animalisation (le gérondif "montrant" peut signifier soit qu'elles ont une impudeur consentie, soit qu'elles sont violées).

De plus, ce vers est mis en tête, ce qui a pour effet de mettre en valeur ce spectacle pitoyable.

La soumission, l'impuissance des femmes est extrêmement souligné.

Le verbe "se tordaient" peut également connoter que c'est pour l'éternité : figées, le terme "mugissements" pourrait désigner aussi la plainte de ces femmes, mais celà ne change rien au problème. Don Luis a peur de son fils : "doigt tremblant".

Il montre aux morts le comportement de son fils mais son discours est creux, vide, il n'a pas d'effets, il est donc en situation d'échec.

Son fils est d'ailleurs qualifié par l'adjectif "audacieux".

L'injure faite par son fils est marquée par le terme "railles" : c'est un vieillard qui n'a plus de prises sur son fils.

On peut faire le parallèle avec Elvire : "doigt tremblant" (Don Luis) // "frissonnant" (Elvire).

Les adjectifs "chaste" et "maigre" évoquent une certaine fragilité, petitesse, elle attend quelquechose de Don Juan comme si elle n'avait pas compris et qu'elle en serait encore amoureuse, comme si elle mendiait quelque chose de quelqu'un qui l'a fait souffrir. Elvire semble toujours l'aimer, être encore sous son charme : elle "semblait lui réclamer un suprême sourire" alors que Don Juan considère que c'est terminé entre eux : "perfide", Elvire possède donc de la naïveté. L’auteur représente le pauvre dans la pièce de Molière par le mendiant ici, « sombre mendiant » , « l’oeuil fier », « bras vengeur », « fort » = > renversement de la pièce = punition de Dom Juan Le grand homme de pierre est rigoureux : "tout droit", "armure", "coupait le flot noir" (le destin est comme un couperet), il représente le destin inflexible.

Chez Molière, Sganarelle semble sincèrement malheureux, il avait un lien avec Don Juan, il ne se serait pas permis de rire de lui, et ici, au contraire, le gérondif "en riant" souligne davantage ce désir d'argent de Sganarelle, lui qui avait si peur de Don Juan a une espèce de rire qui méprise celui qui est mort, il s'en moque, il a quelquechose d'un petit peu lâche. 3.

Un poème qui ressemble à un tableau Baudelaire transforme le vice en un idéal esthétique, il fait référence à de la peinture romantique. Ses œuvres ont été censurées pour outrage à la morale publique. Dom Juan est un personnage révolté, anticonformiste, donc il inspire Baudelaire.

L’auteur trouve en ce personnage hors norme une source d’inspiration féconde.

Baudelaire. »

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