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BAUDELAIRE PETIT POEME EN PROSE: « Epilogue »

Publié le 21/06/2011

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baudelaire

Baudelaire, poète symbolique du XIXème S, écrivit de nombreux poèmes en prose sur la ville de Paris dans son recueil Petits Poèmes en Prose qu'il aurait d'ailleurs voulu appeler initialement Le Spleen de Paris. Le titre de ce recueil montre ainsi la mélancolie de Paris de l'auteur et l'importance qu'il apporte à cette ville. La conclusion de ce recueil nous est présentée par l'auteur dans l' « Epilogue «, poème dans lequel il conclut toutes ses écritures.  Dans quelle mesure Baudelaire nous montre t-il son amour pour une ville à travers une description débauchée de celle-ci ?   

 Paris, ville débauchée mais merveilleuse      1) La vision de Paris  2) La ville comme épilogue    II. Une vie pleine de vices    1) La notion de carpe diem  2) Une religion associée aux vices

baudelaire

« cherche ainsi a réduire l'idée négative qui pourrait se dégager de l'association de la ville aux prostituées et auxplaisirs charnels afin que le lecteur ressente l'amour de l'auteur pour cette ville qu'est Paris. 2) La ville comme épilogue L'emploi des terme « contempler » « le cœur content » ainsi que « je t'aime » montrent l'admiration que l'auteurporte à la ville et fait comprendre aux lecteurs qu'il dédit ce recueil à Paris, son grand amour (dont il parle d'ailleursà travers des gens, des objets ou autres à travers les poèmes situés dans ce livre).Baudelaire cherche a montrer que cette ville, Paris, est une ville riche et attractive (comme une courtisane) et quemalgré l'atmosphère bon vivant qui s'en dégage grâce à tout les plaisirs qu'on y trouve, cette ville reste tout demême noble et merveilleuse à ses yeux.

L'auteur a choisit ce poème afin de conclure et de terminer ce recueil carce poème décrit ce qu'est la ville de Paris à ses yeux et décrit ainsi l'environnement qui lui a permit d'écrire sespoèmes, il nous révèle donc sa muse et justifie ainsi le titre qu'il aurait voulu donné au recueil, « Le spleen de paris».L'association de Paris aux vices montre également l'association de la ville à la vie de l'auteur et nous fait comprendreen quelque sorte les sentiments que l'auteur ressent pour ce lieu dans lequel il vit.

La personnification « Enrhumée »associe la ville à une femme car elle est liée au terme courtisane ce qui explique qu'il fasse une sorte de déclarationd'amour avec « Je t'aime »( qui constitue en fait, une sorte de personnification de la ville).

Il montre donc sonamour pour Paris à travers l'amour pour une femme.

On peu dire qu'il qualifie la ville de fleur car il utilise « énormitéfleurit comme une fleur » puis « énorme catin ».

La réutilisation de terme énorme peu faire penser que la ville esttelle une fleur et qu'elle s'étend comme les pétales de celle-ci. Une vie pleine de vices 1) La notion de carpe diem Tout au long de son poème, Baudelaire associe la ville aux vices.

Il nous montre son amour pour ceux-ci en disantaimé la ville, lieu qu'il présente comme débauché.

Il compare la ville a une prostituée, a un lieu de débauche et deluxure.

Il montre par la tout ce que représente la ville pour lui, il dit aimé la ville, qui se donne a tout ses habitant,d'où la métaphore « l' énorme catin » .Il aime le côté vicieux, sale et perverti de la ville, il dit d'ailleurs qu'il en comprend pas les « vulgaires profanes » quine profitent pas des plaisirs que la ville offre.Le terme « Hôpital » contraste avec l'énumération de lieu associé à la débauche qui suit, mais nous fait comprendreque la ville guérit l'auteur, le soigne, même si pour cela elle emploi les plaisirs interdits.

Il montre ainsi l'effetbénéfique de tout ces vices sur lui et à travers cela, l'effet de Paris.

Il cherche a faire comprendre que le meilleuraspect de la ville est celle-ci de nuit car c'est à ce moment là qu'elle se réveil réellement et que sa vrai viecommence.

En effet, il utilise « voiles du soir » et nous fait comprendre avec l'expression « que tu dormes encordans les draps du matin » que le jour elle est plutôt paisible mais que la nuit son vrai caractère se dévoile et la villedevient plus intéressante, plus mystérieuse et plus vicieuse.La ville représente son mode de vie, en effet il associe celle ci aux différents plaisir dont il profite pleinement. 2) Une religion associée aux vices La grande utilisation de vocabulaire liée a la religion contraste avec la notion de vice et de plaisir très présente dansce poème et nous montre ainsi que Baudelaire se moque en quelque sorte de la religion et de ceux qui ne pratiquepas sa politique de carpe diem.

« Vulgaire profane » renvoi ici non pas à ceux qui ne sont pas catholiques mais àceux qui en profitent pas des plaisirs, qu'il introduit ici comme sa religion, sa façon de vivre.

Cependant, Baudelaireutilise également se terme car il se sent coupable de son mode de vie débauché et cherche ainsi à montré qu'il aconscience d'aller à l'encontre de la religion et donc d'aller vers l'Enfer, qu'il craint cependant.

L'utilisation deMontmartre dans ce poème renvoi une fois de plus à la religion car en haut de cette butte ce situe une cathédrale.On a une fois de plus une opposition, il admire les vices de la ville du haut d'un lieu saint.

La présence de la religionet de l'enfer montre la crainte qu'a Baudelaire de mourir de tout ces vices et son désir de se repentir.

Son mondeest encore très marqué par la religion, ce qui explique l'association de celle-ci aux vices. Document demandé: http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-electre-acte-scene-giraudoux-51887.html. »

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