Devoir de Philosophie

Beatles, The - rock.

Publié le 18/05/2013

Extrait du document

Beatles, The - rock. 1 PRÉSENTATION Beatles, The, groupe de musiques pop et rock britannique formé en 1960, l'un des emblèmes de la culture occidentale de la seconde moitié du XXe siècle. 2 DU JOHN LENNON GROUP AUX BEATLES 2.1 Les influences américaines La carrière des futurs Beatles démarre à Liverpool en juin 1956 lorsque, après quelques expériences dans des groupes de lycée, John Lennon (guitare et chant), leader du John Lennon Group, embauche Paul McCartney (basse et chant) dans son groupe de skiffle -- style musical d'inspiration folklorique qui emploie une instrumentation éclectique (planche à laver, guimbarde, etc.). Devenus les Quarry Men Skiffle Group, ils sont rejoints par George Harrison (guitare) et, en 1960, Pete Best (batterie), remplacé en 1962 par Richard Starkey, alias Ringo Starr. D'abord influencé par le rock and roll américain (celui de Bill Haley et Elvis Presley), le groupe peine à trouver des engagements ; ils changent successivement leur nom en Johnny and the Moondogs, Silver Beetles, puis Beatles -- référence au beat (ou « rythme «), aux beatniks américains de la beat generation et à Buddy Holly et ses Crickets. 2.2 La constitution du groupe En août 1960, les Beatles se rodent dans les clubs crasseux de Liverpool et de Hambourg (l'Indra, le Kaiserkeller, le Top), où ils jouent tous les soirs de la semaine, parfois six heures d'affilée. Ils fréquentent les prostituées, s'enivrent, se battent, et accessoirement, trouvent leur voix et leur style. Leur bassiste du moment, Stuart Stucliffe, sort avec une jeune photographe allemande qui donne aux Beatles des conseils de mode venus de Paris ; elle est notamment responsable de leur coupe de cheveux « à la française «. En Allemagne, ils enregistrent en tant qu'accompagnateurs de Tony Sheridan un titre -- « My Bonnie « -- que les premiers fans cherchent en vain à acheter dans la boutique de disques de Brian Epstein à Liverpool. Intrigué, celui-ci déniche le groupe

« 4 L’APOGÉE, PUIS L’INEXORABLE DÉCLIN D’UNE FORMATION CAPITALE 4. 1 Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band, l’album-clé La rupture est consommée en 1966 avec la parution de Revolver, un album pleinement en phase avec l’air du temps : il y est question de L.S.D., de méditation transcendantale — les Fab Four (surnom désormais admis des Beatles, contraction de Fabulous Four ) suivent l’enseignement du gourou Maharishi Mahesh, alors maître à penser de George Harrison — et de réalité politique, l’influence des propos de Bob Dylan se révélant décisive, surtout pour John Lennon. En 1967, Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band est le chef-d'œuvre de pop avant-gardiste que personne n’attendait.

L’album donne le ton à une époque et notamment au mouvement psychédélique ( voir mouvement hippie), avec son patchwork de sonorités électroniques ou insolites (sitar, orgue de Barbarie, collage de voix) et ses arrangements très complexes. 4. 2 L’apparition de dissensions irrémédiables Ce sommet est aussi le début de la fin, car la belle unité d’antan se lézarde.

L’album The Beatles (1968), communément appelé « Double Blanc », en témoigne par sa richesse et sa diversité au goût d’inachevé ; s’il est considéré comme le dernier véritable album du groupe, cela ne les empêche pas de sortir à peu près au même moment l’un des plus beaux 45 tours de leur carrière : « Lady Madonna » / « Hey Jude ». Malgré la création de leur propre maison de disques, Apple, les tensions au sein du groupe augmentent, chacun travaillant sur des projets personnels, musicaux et extra-musicaux : dans le cas de John Lennon, il s’agit de son histoire d’amour haute en couleurs avec une artiste japonaise d’avant-garde, Yoko Ono.

La maison de disques, ses studios coûteux et hors d’état de fonctionner, de même que la récente boutique de vêtements londonienne deviennent vite un gouffre financier auquel il est mis un terme en 1970. Abbey Road (1969), dont le titre fait référence à un faubourg de Londres où sont installés les studios des Beatles, nourrit d’intenses débats relatifs à l’implication, la présence ou l’absence de chacun des musiciens sur la pochette ; musicalement, l’album est le produit d’une association de circonstance, la seconde face étant plus un long collage de bouts de chansons qu’une suite de compositions cohérente.

Let It Be (1970) connaît également un destin peu banal : produit par Phil Spector, le disque est publié après la dissolution officielle du groupe.

Mécontent du résultat final, Paul McCartney décide trente ans plus tard d’en proposer une version moins richement orchestrée et plus fidèle aux intentions originelles du groupe, Let It Be…Naked (2003). 4. 3 La fin du rêve Le film Let It Be et sa bande originale (où les rapports désastreux du groupe éclatent au grand jour) constituent le « chant du cygne » pour les Beatles, assurément le groupe le plus influent de toute l’histoire du rock.

Chacun des quatre membres entreprend une carrière solo et connaît des fortunes diverses : Paul McCartney forme le groupe Wings avec sa femme Linda ; John Lennon se rend célèbre autant par ses activités d'agitateur politique et ses happenings avec sa femme, que par ses disques — notamment deux albums très aboutis, Plastic no Band en 1970 et Imagine en 1971 ; George Harrison se convertit à l'hindouisme et grave un excellent album ( All Things Must Pass, 1970, remasterisé en 2001) — le guitariste disparaît en 2001 après avoir enregistré une chanson avec son fils, prélude à la sortie d’un album posthume (Portrait of A Leg End) regroupant des compositions récentes et des morceaux écrits dans les années 1980 — tandis que Ringo Starr se lance dans le cinéma et enregistre des albums en hommage aux vieilles gloires du jazz.

On continue cependant de spéculer sur une éventuelle reformation du groupe, jusqu'à la mort de John Lennon, assassiné par l’un de ses fans, le 8 décembre 1980 à New York. Contrairement aux prévisions des membres du groupe The Clash — « All that phoney beatlemania has bitten the dust » (soit « cette beatlemania bidon a mordu la poussière ») —, les Beatles sont toujours l’objet d’une nostalgie planétaire, comme en témoignent les trois volumes de leur Anthology vendus à plusieurs millions d’exemplaires et l’exceptionnel succès de la compilation One (2000) regroupant tous leurs numéros un aux hit-parades anglais et américain. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles