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BERRY, Marie Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse de

Publié le 06/07/2012

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bourbon

 

(1798-1870)

Epouse du second fils de Charles X, elle tente en 1832 de soulever la Vendée contre Louis Philippe au profit de son fils, le comte de Chambord.

 

bourbon

« rité de sa belle-fille, à qui il a accordé le titre symbolique de régente.

Marie..-Caroline bat le rappel de ses partisans De Hollande la duchesse a gagné l'Allemagne puis l'Italie.

Là, elle a battu le rappel de ses partisans et réuni l'argent nécessaire à son projet.

A Paris, les légitimistes -les royalistes restés fidèles aux Bourbons -la poussent à agir.

Louis-Philippe, cousin Orléans de Charles X, le nouveau roi issu des journées révolutionnaires des Trois Glo­ rieuses, les 27, 28 et 29 juillet 1830, n'est qu'un usurpateur et n'a aucun droit à la Couronne.

Qu'on le bouscule seulement, et il tombera ...

Enfin, l'embarcation qui doit mener Marie-Caroline à terre aborde le Carlo Alberto .

Quel- ques instants plus tard, sa quille heurte le fond rocheux d 'une crique à Sainte-Croix, près de Carry-le-Rouet .

Un ancien officier royaliste est là pour accueillir la duchesse de Berry.

Aux anges, celle-ci est sûre du succès de son entre­ prise, tant et si bien qu'elle a congédié Blacas, trop timoré à son goût.

Elle se souvient de son entrée triomphale à Mar­ seille, lorsque, jeune mariée, elle a posé pour la première fois le pied sur le sol français, en 1816.

La Provence la sou­ tiendra et ne lui fera pas défec­ tion.

Pour l'heure, elle va prendre un peu de repos dans une maison amie.

Les conjurés, eux, conduits par le duc d'Es­ cars - que la duchesse a nommé gouverneur général du Midi ! -, s'en vont préparer la « prise » de Marseille .

Les Marseillais font défection Le lendemain, à quatre heures de l'après-midi, Escars fait le récit des événements de la nuit et de la matinée à la régente.

L'affaire a lamentablement échoué ! Alors qu'on attendait le soutien de quelque deux mille partisans marseillais, seuls une soixantaine d'hom­ mes ont répondu à l'appel.

Mal préparés, mal équipés, mal commandés, ils n'ont pas pu prendre l'Hôtel de Ville.

Si le duc d'Escars a pu s'enfuir, plu­ sieurs conjurés ont été arrêtés.

Quant à la population, indiffé­ rente à ce charivari, elle n'a pas bougé.

A présent, il est impossible de quitter la Provence par mer .

Le Carlo Alberto est reparti, poursui­ vi par la corvette Le Sphinx, affrétée par les hommes de Louis-Philippe.

Mais il en faut beaucoup plus pour faire renoncer la duchesse de Berry .

«J'irai en Vendée », s'exclame­ t-elle péremptoire ! Se souve­ nant de l'accueil enthousiaste ~ftfa~ EOITIONS ~ATLAS MARIE-CAROLINE, HÉROÏNE ROMANESQUE Marie-caroline, duchesse de Berry, a tout de l'intrépide héroïne de roman d'aventures.

Et son périple jusqu'en Vendée, alors que toutes les polices du royaume ont été alertées, ressemble fort à un épisode de roman­ feuilleton.

De Salon-de- Provence Marie-caroline gagne Toulouse, où elle apprend que le Carlo Alberto a été arraisonné par les officiers de Louis-Philippe.

Mademoiselle Le Beschu, la suivante de la régente, que le commandant du Sphinx a prise un instant pour sa maîtresse, a été arrêtée.

A l'annonce de cette méprise, la duchesse de Berry éclate de rire.

Elle se moque bien qu'on la recherche et commence même à s'amuser follement.

Jeune mariée, elle adorait les bals, les fêtes et les soupers.

Elle se lance maintenant dans une aventure plus sérieuse, à laquelle le danger ne fait que donner un peu plus de piquant.

Farouchement déterminée à mener à bien son entreprise , Marie-Caroline continue sa route vers l'Ouest.

Voyageant sous le nom de madame de La Myre, elle fait étape à Agen, à Castillon, à Blaye, puis au château de Plassac, appartenant au marquis de Dampierre.

que les Vendéens lui firent, ainsi qu'à son fils, en 1828, elle ne doute pas un instant de leur soutien et de leur fidélité à la cause du jeune Henri V.

D'un geste assuré, elle coiffe son chapeau de paille et tourne les talons, prête à suivre le guide recruté par Escars .

Le soir, la duchesse de Berry trouve refu­ ge au château de Bonrecueil, près de Salon-de-Provence.

C'est sa première étape vers la «conquête » de la Vendée ...

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