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Biélorussie

Publié le 11/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Biélorussie, en biélorusse et en russe Bélarus´, pays de l’est de l’Europe. Sa capitale est Minsk.

La Biélorussie est bordée au nord-ouest par la Lituanie et la Lettonie, à l’est par la Russie, au sud par l’Ukraine et à l’ouest par la Pologne. Ancienne république de l’URSS, la Biélorussie est indépendante depuis 1991.

2 MILIEU NATUREL
2.1 Relief et hydrographie

La Biélorussie couvre une superficie d’environ 207 595 km². Pays de faible altitude (159 m de moyenne), c’est une immense plaine basse, souvent marécageuse, ponctuée de collines culminant à 346 m d’altitude au Dzyarzhynskaya Hara. Au sud s’étendent les vastes marais de Polésie, une dépression marécageuse presque inhabitée. Sans accès direct à la mer, le pays compte environ 10 000 lacs et rivières. Parmi les plus grands fleuves et rivières, on peut citer, au nord, la Daugava, à l’ouest, le Niémen, le Dniepr et ses affluents. Les fleuves navigables et le canal du Dniepr-Boug permettent d’accéder à la mer Baltique et à la mer Noire.

2.2 Climat

Dans l’ensemble, le climat de la Biélorussie est tempéré et humide. Les températures sont plus froides à l’est, là où le pays est plus largement soumis aux influences continentales.

2.3 Végétation et faune

Les forêts couvrent environ 38 p. 100 du territoire biélorusse. Au nord, on trouve des pins, des sapins et des bouleaux ; au sud, les chênes, les ormes et les hêtres blancs dominent. Les forêts abritent des sangliers et des élans ; les castors sont nombreux dans les marécages. Les bisons européens, autrefois abondants en Biélorussie, sont aujourd’hui menacés de disparition et protégés par décret gouvernemental. La catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue dans l’Ukraine voisine en avril 1986, a rendu 23 p. 100 des terres inutilisables et 30 p. 100 d’entre elles sont fortement contaminées.

3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie

La population de la Biélorussie a été décimée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il a fallu attendre les années 1970 pour retrouver un niveau de population équivalant à celui d’avant-guerre. Après 1945, sous l’impulsion de Joseph Staline, la Biélorussie, jusqu’alors profondément agraire et rurale, a entrepris une rapide urbanisation.

En 2008, la population totale du pays était estimée à 9 685 768 habitants. La densité était de 46,7 habitants au km². Avec un indice de fécondité de 1,23 enfant par femme, le taux de croissance annuelle de la population était estimé à -0,4 p. 100. L’espérance de vie était de 70 ans. Ce chiffre, avec celui de la mortalité infantile (13,6 p. 1000) et les statistiques sanitaires, sont globalement satisfaisants, même si la catastrophe nucléaire de Tchernobyl d’avril 1986 pèse de manière significative sur la santé de la population.

Les Biélorusses constituent plus de 80 p. 100 de la population. Les Russes représentent la minorité la plus importante du pays, soit 11,4 p. 100 de la population. Les autres minorités sont notamment constituées d’Ukrainiens, de Polonais, de Lituaniens et de Lettons.

3.2 Découpage administratif et villes principales

Sur le plan administratif, la Biélorussie est divisée en six régions (oblast) et une municipalité (Minsk). La proportion de citadins a plus que doublé de 1959 à 1989, passant de 31 à 65 p. 100 ; en 2005, le taux de la population urbaine était de 72 p. 100. Minsk, capitale et plus grande ville du pays, s’est développée rapidement et comptait 1 705 000 habitants en 2003. Les autres villes principales de Biélorussie sont Gomel (480 000 habitants), Maguilev (360 600), Vitebsk (341 500), Grodna (307 100) et Brest (291 400).

3.3 Institutions et vie politique
3.3.1 Organisation des pouvoirs

La Biélorussie est une république présidentielle autoritaire.

Selon la Constitution adoptée en mars 1994, le détenteur du pouvoir exécutif est le président de la République. Élu pour cinq ans, il ne peut (en principe) exercer plus de deux mandats consécutifs. Le président nomme un Premier ministre et un gouvernement, qui doivent être approuvés par le Parlement. Toujours selon les termes de la Constitution de 1994, un Parlement composé de 360 députés détient le pouvoir législatif. Ses membres sont élus au suffrage universel direct, également pour une durée de cinq ans.

3.3.2 Réformes référendaires

Ce système constitutionnel a toutefois subi plusieurs graves entorses. Le 24 novembre 1996, le président Aleksandr Loukachenko a fait plébisciter, au moyen d’un référendum contesté, une nouvelle Constitution transformant le régime parlementaire unicaméral en un régime bicaméral. Ce régime — qui comprend une chambre haute, le Conseil de la République (64 députés, dont 8 nommés par le président) et une chambre des représentants (110 membres élus au suffrage universel) — octroie pratiquement les pleins pouvoirs à l’exécutif.

La seconde entorse au système constitutionnel date du 17 octobre 2004, lorsque le même président Loukachenko a obtenu, toujours par voie référendaire (dont le scrutin a été une fois encore contesté), la possibilité de briguer un troisième mandat présidentiel. La dérive autoritaire, dont ces référendums sont synonymes, suscite de vives protestations de la part de la communauté internationale.

3.3.3 Partis politiques

La démocratie politique biélorusse est relativement restreinte depuis le début de la présidence d’Aleksandr Loukachenko. Une opposition rassemble notamment le Parti civil uni (UCPB), le Front populaire biélorusse (BNF ou Renaissance), le Parti social-démocrate des Accords Populaires (PPA) et le Parti des femmes (Nadzeya, « espoir «). Parmi les autres partis, on peut citer le Parti agrarien (AP), le Parti communiste biélorusse (KPB), le Parti républicain du Travail et de la Justice (RPPS) et le Parti démocratique libéral (LDPB).

3.3.4 Défense nationale

En 2003, la Biélorussie a consacré 4 p. 100 de son produit intérieur brut (PIB) à sa défense nationale. L’armée est constituée de 72 940 hommes.

3.4 Langues et religions

Les langues officielles de la Biélorussie sont le biélorusse et, depuis 1995, le russe (deux langues slaves).

La religion principale est le christianisme orthodoxe, pratiqué par les deux tiers de la population.

4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités

Comme la plupart des anciennes républiques soviétiques, la Biélorussie a souffert de la rupture de ses liens commerciaux traditionnels et du passage à l’économie de marché. L’économie du pays, sous le coup de l’augmentation vertigineuse des prix et de la restriction des approvisionnements en pétrole russe et autres matières premières, a subi une baisse de sa production d’environ 11 p. 100 en 1992, deux fois moins cependant que celle constatée dans les autres anciennes républiques soviétiques.

Mais les résultats se sont détériorés beaucoup plus rapidement en 1993, année au cours de laquelle l’inflation a dépassé 25 p. 100 et le produit intérieur brut a chuté de près de 14 p. 100. Afin de juguler cette crise économique, une politique de « socialisme de marché « a été lancée en 1995 (élargissement de l’intervention de l’État sur les entreprises, contrôle sur les prix, etc.). D’après les données officielles, l’économie biélorusse est croissante depuis 1997. Le taux d’inflation, qui a dépassé les 250 p. 100 en 1999, est finalement revenu à 25 p. 100 en 2003 (après une forte dévaluation en 2000) ; il reste cependant le plus élevé d’Europe. Le produit intérieur brut (PIB) de la Biélorussie était estimé à 36,9 milliards de dollars en 2006, soit 3 796,10 dollars par habitant.

4.2 Agriculture

Le secteur primaire représentait 9,3 p. 100 du PIB en 2006 et occupait 21,2 p. 100 de la population active (donnée de 1994).

L’élevage du bétail et l’industrie laitière contribuent pour plus de moitié à la production totale agricole, mais les cultures représentent également une part importante. Les principales cultures sont celles de la pomme de terre, du lin, du blé, de la betterave sucrière et des céréales (orge, avoine et seigle). De nombreux marécages ont été drainés et convertis en terres agricoles qui sont aujourd’hui parmi les plus fertiles et les plus productives du pays. Cependant, là encore, la catastrophe de Tchernobyl a eu des répercussions importantes : 23 p. 100 des terres du pays sont devenues inutilisables.

4.3 Mines et industries

Le secteur secondaire représentait 42 p. 100 du PIB en 2006 et occupait 34,9 p. 100 de la population active (donnée de 1994).

Le potentiel industriel a été presque complètement détruit lors de la Seconde Guerre mondiale, mais il a été rapidement remis en état après le conflit. La Biélorussie a développé une importante industrie chimique, fournissant engrais potassiques et matières plastiques. Bénéficiant du passage de l’oléoduc qui dessert les pays d’Europe centrale et orientale, la Biélorussie possède également une industrie de raffinage de premier plan. Elle produit des voitures, du bois, des machines et des biens de consommation, comme les télévisions et les bicyclettes. Les étoffes de lin, de laine et de coton sont les principales fabrications textiles.

4.4 Échanges

Le secteur tertiaire représentait 48,7 p. 100 du PIB en 2006 et occupait 40 p. 100 de la population active (donnée de 1994).

La détérioration des conditions économiques a amené à une union économique entre la Biélorussie et la Russie. En avril 1994, un accord d’union monétaire avec la Russie a été signé, permettant de réduire les restrictions commerciales et douanières, et d’abandonner la devise biélorusse en faveur du rouble russe. La Biélorussie est la deuxième ancienne république soviétique, après le Tadjikistan, à avoir rétabli le rouble comme devise officielle et à avoir abandonné son contrôle monétaire à la Russie.

5 HISTOIRE
5.1 Des origines à l’époque moderne

La Biélorussie est peuplée au ve siècle par des Slaves orientaux et fait partie jusqu’au xiiie siècle du premier État russe : la principauté de Kiev, ravagée par la Horde d’Or en 1240. Connue comme la Russie Blanche, la majeure partie de la Biélorussie passe alors sous la domination du Grand-Duché de Lituanie, avant de devenir une possession polonaise lors de la fusion des deux États décidée par le traité de Lublin, en 1569. Située entre la Pologne et la Russie, la Biélorussie est souvent un champ de bataille au cours des nombreuses guerres qui opposent les deux pays aux xvie et xviiie siècles.

5.2 La domination russe

À la suite des partages successifs de la Pologne (1772, 1793 et 1795), la Russie acquiert tout le territoire de la Biélorussie. Lorsque des forces françaises conduites par Napoléon envahissent le pays en 1812, la retraite des armées russes, puis françaises, laisse un territoire dévasté par la pratique de la terre brûlée, et une extrême pauvreté subsiste durant tout le xixe siècle. De nombreux Biélorusses émigrent alors en Sibérie ou aux États-Unis. Un mouvement nationaliste commence à se développer à la fin du xixe siècle, mais il ne permet pas à un État indépendant de voir le jour.

5.3 La domination soviétique

Après la Révolution russe de 1917 et l’effondrement de l’Empire russe, une république démocratique biélorusse est proclamée en mars 1918. Elle est bientôt écrasée par les bolcheviks qui érigent la République socialiste soviétique de Biélorussie (RSSB) en janvier 1919. La Pologne, déterminée à rétablir ses frontières historiques, envahit à son tour la région et obtient la partie occidentale de la Biélorussie selon les termes du traité de Riga, signé en 1921. Le reste du territoire forme une république fédérée de l’URSS en 1922.

Après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne en 1939, l’URSS, en vertu du pacte germano-soviétique, s’empare une nouvelle fois de la Biélorussie occidentale, la rattache à la RSS de Biélorussie et double ainsi pratiquement le territoire de la république. En juin 1941, les Allemands envahissent la Biélorussie qui est libérée par l’Armée rouge à l’été 1944. Le pays est alors en ruine. À l’exception de certaines petites zones allouées à la Pologne, les frontières politiques de 1939 de la RSS de Biélorussie sont confirmées selon les termes du traité signé entre la Pologne et l’URSS, en 1945. Cette même année, la République devient membre indépendant de l’Organisation des Nations unies (ONU).

La catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue le 26 avril 1986 en Ukraine, a de fortes répercussions en Biélorussie : 23 p. 100 du territoire sont contaminés et plusieurs milliers de personnes sont déplacées vers des régions plus saines.

5.4 L’indépendance

Si la Biélorussie est déclarée indépendante par son Soviet suprême en juillet 1990, la ratification officielle de son indépendance date du 25 août 1991, après la disparition de l’URSS. Stanislas Chouchkevitch est élu chef de l’État. La nouvelle nation joue un rôle prépondérant dans la formation de la Communauté des États indépendants (CEI), dont elle accueille le premier sommet à Minsk, en décembre 1991. En juillet 1993, la Biélorussie est l’un des signataires du traité de non-prolifération nucléaire et s’engage à retirer toutes ses armes nucléaires pour 1996.

En janvier 1994, le Soviet suprême destitue son président, Stanislas Chouchkevitch, officiellement en raison de son incapacité à contrôler la corruption existant au sein du gouvernement, mais en réalité à cause de son opposition au rapprochement avec la Russie. Il est remplacé par le conservateur Metchislav Hyrb. En mars 1994, la Biélorussie adopte une nouvelle Constitution, proclame sa neutralité et son opposition au nucléaire.

5.5 La présidence de Loukachenko (depuis 1994)

En juillet 1994, le pays connaît sa première élection présidentielle. Elle voit la victoire écrasante du populiste Aleksandr Loukachenko (80,1 p. 100 des suffrages) sur le Premier ministre sortant, Viatcheslav Kebitch.

5.5.1 Le rapprochement avec la Russie

Le président Loukachenko, qui reconnaît être nostalgique de l’époque soviétique, affiche son désir de « fusionner « avec la Russie. La Biélorussie renforce alors ses liens avec son voisin : accord d’union monétaire et retour du rouble comme monnaie officielle de la Biélorussie (avril 1994), Communauté russo-biélorusse (avril 1996), Union russo-biélorusse (avril 1997, approfondie en décembre 1999). Au terme de ces différents accords, si chacun des deux États conserve sa souveraineté, de nombreuses institutions communes sont mises en place, avec une coopération économique, militaire et policière. Cependant, la situation économique du pays est difficile, et c’est souvent grâce à une économie parallèle que les Biélorusses subviennent à leurs besoins (41,9 p. 100 de la population vit sous le seuil de pauvreté selon des estimations de 2000).

Parallèlement à ce rapprochement, les ambassadeurs des différents pays de l’Union européenne et celui des États-Unis sont amenés à quitter un temps la Biélorussie, lors de la « crise des résidences « (juin 1998-septembre 1999). De fait, la Biélorussie reste relativement isolée des pays occidentaux, n’entretenant de relations pratiquement qu’avec la Russie.

5.5.2 De l’autoritarisme à la dérive dictatoriale

En novembre 1996, un référendum est organisé dans le but de réformer la Constitution. Les résultats permettent au président Loukachenko, qui voit son mandat prorogé jusqu’en 2001, de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. Son autoritarisme exaspère jusqu’aux juges de la Cour suprême qui ne reconnaissent pas la validité de ce référendum. Le président Loukachenko mène alors une politique de répression vis-à-vis de l’opposition (disparitions, emprisonnements) et tente de sauvegarder son électorat en prenant certaines mesures populistes (emplois d’État, versements réguliers de salaires, etc.). L’opposition écartée, les résultats des élections législatives qui se tiennent en octobre 2000 sont favorables au président Loukachenko.

En septembre 2001, Aleksandr Loukachenko est réélu au premier tour de scrutin avec 75,65 p. 100 des voix. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qualifie cette élection de « non démocratique «. Il n’en demeure pas moins que le dernier dictateur européen est apprécié par une large proportion de la population, encore à l’abri des inégalités sociales qui ont accompagné les transitions démocratiques en Europe orientale.

En octobre 2004, simultanément aux élections législatives (remportées par les partis proches du pouvoir), le président Loukachenko obtient par référendum populaire la possibilité de briguer un troisième mandat, ce qui porte une fois encore gravement atteinte à la Constitution. L’OSCE juge à nouveau que les scrutins n’ont pas répondu aux normes démocratiques. Lors de l’élection présidentielle de mars 2006, il est réélu avec 82,6 p. 100 des voix, à l’issue d’un scrutin marqué par de très nombreuses irrégularités (arrestations et campagne d’intimidation, fraudes électorales). Son principal adversaire, Aleksandr Milinkevitch, ne recueille que 6 p. 100 des voix. L’opposition appelle alors à une « révolution bleue «, sur le modèle des révolutions pacifiques en Géorgie et en Ukraine. Mais le « camp de la liberté « installé sur la place d’Octobre, à Minsk, par les partisans d’Aleksandr Milinkevitch est évacué par les forces de l’ordre quelques jours plus tard et l’opposition décimée par les arrestations, en dépit des protestations de l’Union européenne et des États-Unis.

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« chaque courant / est un sentier / qui serpente dans mon 4 + 4 =8 palais / / Phrase qui est relancée par la reprise de « palais » et où domine les allitérations en « f ». Pourtant l'harmonie des sons ne débouche pas sur la monotonie : « Mon père bat l'eau coassante d'une branched'aulne verte ».

Le son peu agréable des grenouilles se résoud dans la caresse des « bras d'écume » mais unerupture a été apportée.

De la même façon c'est un « éclat » de rire qui clot le poème, mais la brusquerie est icicompensée par le rythme même de la phrase qui, à partir de « boudeuse » se développe en masse croissante. b) Dans le monde de l'homme : Bruit plus sec, plus rustre, sans délicatesse : « les losanges sonores de ta fenêtre ».

A la « chanson murmurée »d'Ondine, vient le plat « je lui répondais » de l'humain. 2) Un tableau merveilleux a) la couleur : La luminosité se retrouve tout au long du poème : « les mornes rayons de la lune » et imprécis : « la belle nuitétoilée ».

Emploi des adjectifs de la couleur de l'eau : vert, blanc, bleu : « une branche d'aulne verte », « leurs brasd'écume », « giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus ».

Et même avec évocation descouleurs : « îles d'herbes », « eau coassante », « nénuphars ». b) les formes : A cet ensemble de tons, le poète associe un décor hors de la réalité, sophistiqué : « les losanges sonores de ta fenêtre » (alliance étrange de la forme et du son), « mes vitraux bleus », quis'harmonisent avec « en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon ».

Et toujours le calme, lanuit, qui aident à placer ce récit hors du temps et pourtant dans l'éphémère : « la belle nuit étoilée et le beau lacendormi ». Les mots qui font image, en relief, sur ce fond liquide et doux : « C'est moi, c'est Ondine » qui se trouve : « à tafenêtre illuminée ». Le décor est posé : en haut : « la fenêtre », « les mornes rayons de la lune », « son balcon », « la belle nuit étoilée» ; et en bas : « le beau lac endormi » où Ondine lui propose de visiter son palais. 3) Le mouvement de la vie Ce monde-là est vivant : « chaque flot est un ondin », « mon père bat l'eau », « mes sœurs se moquent », etvient troubler une nature décrite : « une branche d'aulne verte », « les fraîches îles d'herbes, de nénuphars » et de« glaïeuls » (longs comme des herbes), « saule caduc et barbu qui pêche à la ligne ». Les gestes : Ils accompagnent l'action : « recevoir son anneau à mon doigt », « visiter avec elle son palais ». Remplissent ce conte d'une continuité sans rupture qui respecte le mouvement ininterrompu de l'eau qui glisse : «C'est Ondine qui frôle ».

Pas de lutte contre les éléments mais une entente : « chaque flôt est un ondin qui nagedans le courant ». Impression de descente qui va mener plus loin, d'une façon aisée : « chaque courant est un sentier qui serpentevers mon palais ».

Là aussi pas d'obstacle car : « mon palais est bâti fluide au fond du lac » / Place de l'adjectiféloigné du nom, il prend au contact du verbe une tonalité étrange : tout est illusion / — Et mouvement continu carse dissout, rejoint les autres éléments : « dans le triangle du feu, de la terre et de l'air ». 4) Opposition humain/Ondine Accompagne le récit. Ce sont des êtres différents.

Impossibilité de vivre ensemble.

Au début du poème : « Ondine frôle...

la fenêtreilluminée » A cette image répond : « la dame châtelaine...

à son balcon ».. »

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