Bioéthique :   le principe responsabilité, Hans Jonas

  On pourrait très bien être vulnérable et ne pas s'en soucier. Dans l'humanité il y a l'expérience parentale: l'homme est obligé de protéger ses enfants, et ce longtemps. C'est le souci des enfants (les siens et ceux de la communauté) qui fonde la responsabilité humaine. C'est un sentiment

proprement humain faisant que cette responsabilité est en nous.  Nous avions les ressources de répondre à la technicisation de environnement mais seule la raison scientifique a prévalu. IV. Critique de deux utopies Critique de l'utopie technologique: (idée que certes la science crée des problèmes mais qu'elle peut y répondre = argument scientiste). La science n'est pas la seule raison (idée de Kant). Il faut sortir de cette raison pour passer à une raison pratique ("praxis"=morale), morale. Critique de l'utopie médicale : Il remarque que la médecine propose un développement des techniques allant dans le sens de l'imaginaire d'une santé permanente. Savoir toujours faire plus, transformer le corps. On vieillira en temps mais pas en corps. Or la vie humaine sans la mort ne serait pas concevable. Il est dans la responsabilité humaine d'accueillir la vie comme événement transitoire. => la science et la médecine propose un monde fantasmatique.  V. Conclusion du principe responsabilité Jonas conclut par le souci des générations futures. Les choix présents doivent être lus et trier selon leur projection dans l'avenir. Notre responsabilité n'est pas tant pour nous mais plutôt pour les générations à venir. Le commandant Cousteau pourtant scientiste dans ses documentaires véhicule cette idée.