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Le blé dans le monde (histoire et évolution)

Publié le 27/02/2008

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histoire

Des quantités accrues. Jusque vers les années 1960, le commerce international du blé mobilisait moins de 10 % de la production mon­diale. Depuis, les volumes échangés ont doublé, en raison de l'appari­tion de nouveaux consommateurs en Asie, des importations massives de la CEi et de la forte utilisation du blé dans l'alimentation animale.

De 1960 à 1990

Des prévisions difficiles. Aléas climatiques (sécheresse en 1988), spéculation, conjoncture politique, expliquent l'importance des fluctua­tions annuelles des cours du blé et celles des stocks disponibles.

histoire

« Le blé dans le monde & Une céréale conquérante ■ Une culture des pays tempérés.

Originaire des régions méditerranéennes et de la Chine du Nord, le blé est devenu la céréale par excellence de l'Europe.

Sa culture s'est propagée avec la oolonlsation européenne du Nouveau Monde et de l'Australie, mais elle est exclue de la zone froide et presque partout dans la zone tropicale (fig.

1).

■ Une culture modernisée.

La surface ensemencée s'accroit (238 M d'ha en 1989), mais le blé est la première céréale pour les quantités produites et commerciali­ sées, respectivement 552 Mt et 104 Mt en 1991.

Sa culture bénéficie de remarquables progrès agronomiques et techniques : semences, façons culturales, engrais, motorisa­ tion, mécanisation.

Chaque année, les rendements moyens augmentent de 2 qtx*,ha avec des records de productivité aux Pays-Bas (74 qtx,i,a).

E> Le commerce mondial du blé ■ Des quantités accrues.

Jusque vers les années 1960, le commerce international du blé mobilisait moins de 10 % de la production mon­ diale.

Depuis, les volumes échangés ont doublé, en raison de l'appari­ tion de nouveaux consommateurs en Asie, des importations massives de la CEi et de la forte utilisation du blé dans l'alimentation animale. ■ Qui vend du blé? États-Unis, Canada, France, Australie, Argentine contrôlent, à eux seuls, 86 % du blé commercialisé dans le monde (fig.

3). ■ Une concentration du commerce.

Cinq grandes entreprises multi­ nationales céréalières américaines ou européennes assurent la totalité des exportations des États-Unis et la moitié de celles de la CEE.

Les grandes régions exportatrices disposent de ports spécialisés (fig.

1), d'énormes silos de stockage et des bourses de commerce : celle de Chicago fixe le prix mondial de référence du blé au seuil de l'hiver. E> Un marché instable ■ Anciens et nouveaux acheteurs.

Les pays importateurs comprennent deux groupes : celui des États industriels, avec l'Europe occidentale (sauf la France), le Japon et, depuis 1963, l'ex-URSS (21 % des importations mondiales en 1991), la Chine (15,5 %) et, d'autre part, celui des pays du Tiers monde, mais ces derniers sont peu solvables (fig.

3). ■ Des prévisions difficiles.

Aléas climatiques (sécheresse en 1988), spéculation, ·conjoncture politique, expliquent l'importance des fluctua­ tions annuelles des cours du blé et celles des stocks disponibles. ■ La stratégie des pays exportateurs.

Les États-Unis, premiers vendeurs, sont les plus touchés par la contraction des échanges et la concurrence de la CEE : leur part de marché est tombée de 50 % en 1982 à 32 % en 1991; aussi n'hésitent-ils pas à subventionner mas­ sivement leurs producteurs (programme BICEP), accusant la CEE de concurrence déloyale avec la politique agricole commune (PAC).. »

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