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LA BOHEME de Giacomo PUCCINI

Publié le 16/10/2010

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opéra italien du XIX eme siècle de Giacomo PUCCINI (1858-1924)

• opéra en quatre actes • livret italien de Giacoso et Illica (d'après le roman français de Henry Murger, Scènes de la Vie de Bohème) • créé en 1896 à Turin

 

« les défauts d'un morceau qui ne prétendait pas à une grande envergure : si l'on avait eu la chance de l'entendrechanter par Caruso, en 1914, au théâtre Covent Garden de Londres, on aurait été surpris de constater que mêmece morceau a sa raison d'être, et qu'il est loin d'être aussi vulgaire qu'on le dit généralement.

Qui sait voir les chosesun peu moins superficiellement, découvre dans la Tosca des détails très jolis, très raffinés même, et un sens duthéâtre qui tient du miracle. Madame Butterfly (1904) est du faux Japon, et la navrante aventure de la petite "mousmé" (David Belasco, États-Unis), est, on me l'accordera, un peu invraisemblable.

Expliquez alors, si vous le pouvez, pourquoi tous lesspectateurs, et même les plus endurcis, quittent le théâtre, cachant à peine leur gêne d'avoir été forcés aux larmes?... Le fille du Farwest (1910) (également de Belasco, dramaturge américain), ne vaut pas moins que cette sottehistoire ; elle vaut même beaucoup plus, car c'est dans cette Oeuvre que Puccini montre à quel point sa techniqued'harmoniste et d'orchestrateur était arrivée, grâce à sa magnifique ferveur de musicien passionné de connaître etde se documenter : à la différence de ses collègues italiens, il voyageait sans cesse, et se faisait un trésor desdécouvertes de Claude Debussy et d'autres compositeurs qui venaient de se révéler.

La Rondine (1917) fut un demi-échec, tandis que Il Trittico (Le Triptyque) : Il Tabarro, suor Angelica, Gianni Schicchi, qui suivit quelques annéesaprès, apporta à Puccini le succès.

Le dernier volet de ce triptyque, Gianni Schicchi, est un chef-d'Oeuvred'humour, de goût, de finesse, et il est orchestré de main de maître.

Turandot (1923) fut peut-être une erreur dejugement de la part d'un artiste qui pourtant se connaissait parfaitement, et n'aurait pas dû ignorer qu'il n'était pasfait pour la fantaisie d'un livret farci de "chinoiseries", avec des prétentions de "grand opéra"... La mort le frappa dans une clinique de Bruxelles d'une façon brutale, mais l'on peut affirmer que sa mémoire restedans les coeurs de ceux qui ont chéri ses mélodies spontanées et passionnées d'Italien intégral, et de ceux qui l'ontconnu. On dira donc de Giacomo Puccini, qu'il fut un artiste dans le sens le plus large du terme, titre qu'il mérite, quoi qu'ondise, pour avoir su rester toujours lui-même, sincère et honnête dans son art.

Refusons-nous à vilipender desartistes comme lui, Massenet, ou Grieg, seulement parce qu'ils eurent la chance de plaire, tout en restantd'excellents musiciens. ORIGINE ET ACCUEIL Le roman de Murger séduisit Puccini, qui avait lui-même fondé en Italie un «Club de la Bohème».

Le soir de lacréation, l'opéra reçut un accueil médiocre, bien que le chef d'orchestre fût Arturo Toscanini.

En France, Fauré lequalifia d' «affreux opéra italien», contrairement à Massenet et Ravel, qui l'admiraient.

Aujourd'hui, cet opéra est l'undes plus populaires et des plus joués du répertoire.La Bohèmell 227(bar) essaient de travailler.

Le philosophe Colline (b) et le musicien Schaunard (bar) les rejoignent, apportant du vin,des victuailles et des cigares.

Ils font boire le propriétaire Benoît qui réclame son loyer.

Une voisine de palier sonne :c'est Mimi (sop), une cousette.

Immédiatement, Rodolphe et Mimi tombent amoureux l'un de l'autre.Acte II: Les jeunes gens fêtent le réveillon à la terrasse du café Momus, au Quartier Latin.

Arrive Musette,l'ancienne maîtresse de Marcel.

Elle déploie tout son charme pour le reconquérir, aux dépens de son protecteurAlcindor, contraint de payer l'addition.Acte III: Mimi vient confier sa peine à Musette qui vit chez Marcel : Rodolphe, jaloux, veut la quitter.

Mais Rodolpheapprend à Marcel que leur vie précaire ne convient pas à Mimi, qui souffre de phtisie.

Les deux amants se disentadieu, tandis que Marcel et Musette se disputent.Acte IV: Dans sa mansarde, Rodolphe regrette Mimi.

Les jeunes gens s'amusent à des jeux d'enfants, mais c'est lamisère.

Musette leur apprend que Mimi est au plus mal.

Revenue dans la mansarde, Mimi meurt dans les bras deRodolphe. RESUME mélodrame intimiste et social A Paris, vers 1830Acte I : C'est la veille de Noël, et il fait froid dans la mansarde où le poète Rodolphe (t) et le peintre Marcel ANALYSE un chef-d'oeuvre de réalisme poétiqueComme Manon Lescaut, La Bohème s'inspire d'une oeuvre française et plus particulièrement parisienne.

Cette lovestory pathétique et réaliste est pour Puccini l'occasion d'évoquer le Paris romantique de 1830, avec ses cafés, ses. »

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