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BOLDINI jean : Comte Robert de Montesquiou

Publié le 23/09/2011

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montesquiou

"Robert de Montesquiou considère la canne / Qui lui vient de Louis Quinze et d'Edmond de Goncourt ; / L'instrument tient du luth et de la sarbacane, / L'harmonie y murmure et le sarcasme y court."

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« BOLDINI jean Comte Robert de Montesquiou Né à Ferrare, 1842 Mort à Paris, 1931 "Robert de Montesquiou considère la canne 1 Qui lui vient de Louis Quinze et d'Edmond de Goncourt ; 1 L'instrument tient du luth et de la sarbacane, 1 L'harmonie y murmure et le sar­ casme y court." C'est en 1897 que Giovanni Boldini - peintre italien qui travailla d'abord à Ferrare sous la direction de son père, peintre et restaurateur - exécute cc portrait de l'une des personnalités les plus en vue, le comte Robert de Montes­ quiou, esthète, écrivain, symboliste et surtout homme du monde.

Installé définitivement à Paris en 1872, Boldini devient le peintre de l'élégance et de la mondanité, donnant à son art une séduction qui oscille entre le théâtre ct le salon.

C'est dans le cercle de Montesquiou que Proust trouve les modèles de ses princi­ paux personnages de "A la recherche du temps perdu", Montesquiou devenant lui-même un des alibis du baron Charlus.

L'obsession et la sursignification de l'élégance font le thème unique, hyperbolique du tableau.

Seules, les touches turquoises de la canne et des boutons de manchettes viennent interrompre la varia­ tion sur les gris.

1H97 Huile sur toile, 113 x 82 cm Paris, Musée d'Orsay. »

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