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Les bouleversements du néolithique

Publié le 13/03/2012

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L'histoire se divise en grandes périodes appelées Antiquité, Moyen Age, Temps nouveaux et Temps modernes. Ce n'est que vers la première moitié du XIXe siècle qu'un Danois, Christian Thomsen, eut l'idée de subdiviser la Préhistoire en âge de la pierre, âge du bronze et âge du fer. Ces dénominations qui évoquent la matière travaillée par l'homme, au cours de chaque époque, sont toujours utilisées...

« Ci-dessus: La découverte de la roue, tout comme celle du jeu et de l'écriture, compte parmi les exploits les plus remarquables de l'homme préhistorique.

Dans les bancs de boue du lac Majeur , sur les rives duquel un village s'était établi à l'époque néolithique , on retrouva l 'empreinte de cette lourde roue.

La photo ci-dessus représente le mou­ lage en plâtre que l'on en fit.

La roue originale était en bois et se com­ posait de trois parties.

Elle était tellement lourde que le chariot qu'elle supportait ne pouvait être mis en mouvement que par des bœufs .

On admet généralement que ce type de roue est l'application directe des troncs d'arbre dont nos ancêtres se servaient pour transporter leurs charges, en les faisant rouler.

la chasse, s'installèrent à proximité de ces généreuses colli­ nes et formèrent les premiers villages.

C'est vers la même époque que l'homme entreprit de domestiquer les mou­ tons et les chèvres.

Peu de temps plus tard, il comprit que les semailles étaient un préalable indispensable aux mois­ sons.

Le passage de l'existence nomade du chasseur à l'existence sédentaire de l'agriculteur ne se fit pas sans profonds bou­ leversements.

La famine devint plus rare, car le grain pouvait être · engrangé, et la viande ne provenait plus uniquement d'un hypothétique gibier.

Le bétail procurait de la viande en temps et lieu utiles, mais aussi de la laine, du lait et des produits laitiers.

Toute cette organisation apporta une certaine prospérité, et la notion de richesse liée à celle de «capital» accrut pour la première fois la différence entre riches et pauvres.

D'autres concepts jusque-là inconnus, comme la cupidité, le vol et la guerre, ont dû voir le jour à cette époque.

L'humanité se développant, l'homme fut mieux nourri, ce qui lui permit de moins travailler.

Les groupuscules familiaux primitifs se réunirent en villa­ ges.

Les premières agglomérations agricoles se formèrent au Proche-Orient vers 8 000 avant notre ère.

ll s'agissait à l'origine de villages communautaires, où une certaine divi- sion du travail apparut progressivement, facilitant ainsi la naissance des premières villes.

Depuis la découverte de villages agricoles datant de cette époque, en Grèce et sur l'île de Crète, on connaît avec cer­ titude le processus de diffusion des techniques agricoles.

Elles se transmirent de groupe en groupe, passant de la Grèce aux Balkans, et atteignirent ainsi la France, la Belgi­ que et le sud des Pays-Bas.

Les prémiers agriculteurs travaillaient les terres légères où ils cultivaient l'orge et certaines variétés de blé.

lls éle­ vaient des chèvres, des porcs et des bœufs, et s'entouraient d'animaux familiers comme le chien.

On découvrit cepen­ dant encore un grand nombre d'ossements de bêtes sauva­ ges autour des sites de ces villages, ce qui semble indiquer que la chasse jouait encore un rôle prépondérant dans la vie des premiers agriculteurs.

Le sol leur créait nombre de difficultés, car il s'épuisait vite, et les engrais étaient alors totalement inconnus.

Lorsqu'un champ ne produisait plus, les agriculteurs l'abandonnaient, puis défrichaient et brûlaient une nou­ velle parcelle de la forêt, qu'ils transformaient en terre arable.

Les villages néolithiques du nord-ouest de l'Europe étaient donc rapidement abandonnés, contraire­ ment aux agglomérations agricoles du Proche-Orient, qui se métamorphosèrent en véritables communautés villa­ geoises, puis en villes jouissant d'un haut degré de déve­ loppement.

Les agriculteurs étaient essentiellement sédentaires.

lls pratiquaient le troc, forme primitive du commerce, et exploitaient de petites industries de taille du silex ou des mines de sel.

Pendant cette période, les villages du nord-ouest de l'Europe ne laissèrent, pour les caractériser, que des monuments mégalithiques.

Ci-dessous: Ce peigne en bronze, représentant une silhouette humaine, date de l' âge du bronze.

Depuis l'origine des temps, l'homme a éprouvé le besoin de soigner son corps et son apparence.

C'est un des besoins élémentaires que l'on retrouve chez presque tous les peuples du monde.

Les peignes n'étaient pas tous en bronze, car on a retrouvé également des peignes en os, par exemple dans certaines buttes le long du littoral de la mer du Nord .. »

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