Devoir de Philosophie

Brésil une grande puissance en devenir

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Des succès impressionnants. La percée industrielle du Brésil est com­parable par sa vigueur à celle des NPI de l'Asie du Sud-Est. Depuis 1960, la valeur de la production a quadruplé. Actuellement, l'industrie emploie le quart des actifs, contribue pour plus du tiers à la formation du PIB et assure les deux tiers des exportations.

Une des grandes puissances agricoles mondiales. Avec 30 % des actifs, l'agriculture assure seulement 15 % du revenu national, mais dégage le deuxième excédent agricole mondial, après celui des Etats-Unis. Contrairement à certains pays du Tiers monde, le Brésil n'a pas sacrifié l'agriculture à l'expansion industrielle, mais le modèle de développement agricole qu'il a choisi néglige les cultures vivrières et favorise les cultures d'exportation pourvoyeuses de devises.

« La 11 e puissance économique du monde D,, Une agriculture à deux niveaux ■ Une des grandes puissances agricoles mondiales.

Avec 30 % des actifs, l'agriculture assure seulement 15 % du revenu national, mais dégage le deuxième excédent agricole mondial, après celui des Etats-Unis.

Contrairement à certains pays du Tiers monde, le Brésil n'a pas sacrifié l'agriculture à l'expansion industrielle, mais le modèle de développement agricole qu'il a choisi néglige les cultures vivrières et favorise les cultures d'exportation pourvoyeuses de devises. ■ L'agriculture commercialisée : une forte progression.

Certaines cul­ tures d'exportation stagnent ou régressent : le coton et surtout le café, victimes des aléas dimatiques (gelées) et de la concurrence colombienne et iv9irienne.

En revanche, les progrès sont spectaculaires pour les cultures soutenues par l'Etat (prix garantis, aide à la mécanisation et à la recherche agronomique) : les agrumes et surtout le soja et la canne à sucre développée pour la production d'alcool-carburant. ■ Une agriculture vivrière insuffisante.

Les cultures tradltionnelles (manioc, maïs, haricots) bases de la nourriture populaire, progressent trop lentement pour répondre aux besoins et l'on doit importer massivement du blé pour satisfaire une consommation urbaine crois­ sante.

f> Naissance d'une puissance industrielle ■ Des succès impressionnants.

La percée industrielle du Brésil est com­ parable par sa vigueur à celle des NPI de l'Asie du Sud-Est.

Depuis 1960, la valeur de la production a quadruplé.

Actuellement, l'industrie emploie le quart des actifs, contribue pour plus du tiers à la formation du PIB et assure les deux tiers des exportations. ■ Des ressources naturelles d'i moortance inéaale.

Le sous-sol du plateau brésilien recèle une riche gamme de minerais.

le Brésil est le 2'" producteur de minerai de fer.

Les métaux non ferreux sont très variés et abondants : bauxite, zinc, plomb, cuivre, manganèse, chrome, nickel.

Le pays est pauvre en charbon, mais la production de gaz naturel a progressé avec le gisement • off shore • au large de Campos mais couvre à peine la moitié de la consom­ mation.

La grande source énergétique est l'hydroélectriclté, au 48 rang mondial, grâce aux nom­ breuses hydrocentrales dont celle d'ltaïpu :sur le Parana, la plus puissante du monde (50 Mds de kWh).

D'importantes réserves d'uranium permettent l'essor de l'énergie électro-nucléaire.

■ Une industrie compétitive.

La gamme des productions est complète : - De solides industries de base.

La sidérurgie a augmenté sa capacité de pro­ duction grâce à de nouvelles usines sur les gisements de fer. - Des industries d'équipement modernes.

Reposant sur des capitaux étrangers, les chantiers navals, les constructions mécaniques et électriques et surtout au­ tomobiles sont les éléments moteurs du développement industriel, avec les in­ dustries de pointe (informatique et aéronautique), l'espace et l'armement.

Ces productions, peu coOteuses et robustes, sont appréciées dans le monde entier, - Les industries de consommation (agro-alimentaire, textile) sont importantes mais généralement moins dynamiques. ■ Un obstacle à la mise en valeur : les transoorts.

Les communications sont insuffisantes, sauf dans les zones côtières.

L'Amazone peut être remontée par des navires de mer jusqu'à Manaus, mais l'utilisation des autres voies navigables est entravée par de nom­ breux rapides.

Les voies ferrées sont peu nombreuses et médiocres.

La route assure 70 % du transport.

La création des Transamazoniennes désenclave l'intérieur tout comme l'avion, très utilisé.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles