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Brunehaut

Publié le 27/02/2008

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Brunehaut née en 534, était fille du roi des Wisigoths d'Espagne, Athanagild. Elle avait été élevée dans l'air angoissé de ces cours ­ il importe à peine de les nommer barbares : semblable était Byzance ­ où le meurtre rôdait derrière la personne royale comme dans un mythe de Frazer, au point que le chroniqueur nous dit que les Goths avaient pris l'habitude de tuer leurs rois pour le plaisir d'en changer. " C'était ", dit Grégoire de Tours, " une jeune fille de manières élégantes, belle de figure, honnête et décente dans les moeurs, de bon conseil et d'agréable conversation. " Sigebert, roi d'Austrasie, voyant que ses frères se complaisaient dans les turpitudes et ne voulant pas les imiter, la demanda et l'épousa en 566 ; mais alors, par caprice d'émulation, Chilpéric de Neustrie, bien qu'il eût déjà entre autres Andovère, qui lui avait donné son fils Mérovée, et surtout Frédégonde, promettant de les quitter, obtint d'épouser la soeur aînée de Brunehaut, Galsuinthe. Elle était à peine arrivée que, le caprice passé, Chilpéric et Frédégonde l'accablaient d'opprobres et d'outrages. Comme elle voulait s'en retourner, ils la firent étrangler. Brunehaut voyait déjà tout contre elle le visage de la cruauté et de la haine.

« Fille d'Athanagild, roi wisigoth d'Espagne, elle épouse Sigebert Ier, roi mérovingien d'Austrasie (l'est de la France plus une partiede l'Allemagne).

Sa soeur Galswinthe qui a épousé le frère de Sigebert, Chilpéric, est assassinée par Frédégonde, la maîtresse decelui-ci.

Va s'en suivre une guerre sans merci entre les deux femmes.

Assassinats de Sigebert par Frédégonde, de son deuxièmeépoux et neveu, Mérove par son père, Chilpéric.

Décrite par les chroniqueurs comme rusée, belliqueuse, Brunehaut, comme sarivale Frédégonde, est restée dans l'Histoire comme une « mauvaise » figure.

Elle était pourtant très cultivée, fait plutôt rare pourl'époque même parmi les rois et la noblesse.

Selon l'historien Dumézil, cette reine experte en diplomatie, certes peu encline à lapitié mais non cruelle pour autant, a contribué à maintenir vaille que vaille les piliers de la souveraineté franque (impôts, relationsentre le Palais et les Grands, équilibre entre les royaumes…), tout en participant au définitif effacement du mirage de l'Empiredans les consciences occidentales au profit de l'émergence des royautés du Moyen Âge chrétien.

C'est Clotaire II, fils deFrédégonde, qui la fait mourir attachée à la queue d'un cheval sauvage.. »

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