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BUFFLE D'ASIE

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

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Un mammifère aquatique. Vraiment bizarre cette île de boue au milieu du marécage ! Tout à coup la voilà qui se soulève !... En fait, ce n'est pas une émergence du sol mais... un buffle indien ou arni, le plus répandu des buffles d'Asie, qui, se roulant dans la vase, se met ainsi à l'abri des insectes et parasites qui le harcèlent. Le buffle indien s'assimile presque aux animaux aquatiques tant il aime l'eau : il en boit des dizaines de litres par jour. De plus, malgré son aspect pataud, c'est un excellent nageur. Le buffle indien, dont on compte quarante millions de têtes environ, attend la nuit pour manger, d'ailleurs très frugalement, et pour s'accoupler. Au moment de la reproduction, les mâles regroupent les femelles en harems.
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« LE TEMPS DES ENVAHISSEURS Ci-dessus, portrait de Louis le Germanique.

Gravure sur acier d'A.

Giibel d'après Carl Trost, conservée à Berlin.

Pho to AKG Par is temps la tyrannie de Charles car ce que leur ont laissé - après avoir pillé, fait des pri- sonniers, tué et vendu — les envahisseurs sans que per- sonne ne leur résistât, Charles le leur enlève par ruse.

» Trop content de se venger de son demi-frère, Louis le Germa- nique envahit la Francia occi- dentalis.

Mais Charles n'en- tend pas se laisser dépouiller.

Face aux armées de son frère, Louis le Germanique se retire sans combattre, à Jouy, près de Soissons, le 15 janvier 859.

Les deux frères sont sommés par les plus hautes autorités de l'Église de se réconcilier.

Le l et juin 860, Charles offre son pardon à Louis, du bout des lèvres...

Cette Europe que se disputent âprement les petits-fils de Charlemagne est également, jusqu'au Xe siècle, la proie d'une multitude d'envahisseurs.

Ce sont les Sarrasins, musulmans venus d'Espagne ou d'Afrique, qui s'attaquent aux côtes italiennes et remontent jusqu'en Provence, en Dauphiné et en Savoie.

Les Hongrois, qui ravagent la Germanie et a s'offrent » quelques incursions en France et en Italie.

Mais les plus redoutés sont les Normands, intrépides pirates venus de Scandinavie, qui ravagent une grande partie de l'Europe.

Les tragédies causées par ces envahisseurs sont au centre de la conférence qui a lieu à Yutz, près de Thionville, en 844.

Charles le Chauve, Louis le Germanique et Lothaire l`r y promettent de s'entraider et d'établir un a régime de la Concorde et de la Fraternité.

» Vaine promesse...

Le démembrement de la Lotharingie Près de dix ans passent.

Le 8 août 869, Lothaire Il meurt sans laisser d'héritier.

Illico, son oncle, Charles le Chauve, fait main bas- se sur la Lotharin- gie, et par la mê- me occasion sur la Proven- ce, dont Lo- thaire a hé- rité à la mort de son frère Charles, en 863.

Le 9 septembre 869, Charles le Chauve se fait sacrer roi de Lorraine, à Metz par Hinc- mar, « parce que, explique-t-il, on lit dans les historiens sa- crés que les rois doivent re- cevoir autant de couronnes que de royaumes ».

11 prend ensuite le chemin d'Aix-la- Chapelle.

Là, veuf d'Ermen- trude, il épouse la Lorraine Richilde, le 22 janvier 870.

Mis devant le fait accompli, Louis le Germanique protes- te et réclame avec force sa part sur les possessions de son défunt neveu.

11 menace même Charles le Chauve de « l'attaquer sans retard s'il ne quitte Aix immédiate- ment ».

Personne ne prête alors attention à la revendi- cation légitime de Louis II, l'aîné de Lothaire II, qui ré- clame en vain la Lotharin- gie ! D'ailleurs, il est bien loin, retenu en Italie.

Charles le Chauve comprend qu'il a tout intérêt à s'entendre avec son demi-frère.

Une fois de plus, même s'il doit lâcher du lest, Charles s'en sort bien.

Signé le 9 août 870, non loin d'Aix-la-Cha- pelle et de Maastricht, dans une petite ville des Pays- Bas, le traité de Mersen en- térine le démembrement de la Lotharingie.

Charles le Chauve reçoit la plus grande partie de la Frise, l'Alsace et la Lorraine, désormais ratta- chées à la Francia occidenta- lis, la future France.

Il s'em- pare par la même occasion d'une dizaine de villes im- portantes, d'une bonne tren- taine de comtés et d'autant d'abbayes.

Louis le Germa- nique se contente de la par- tie occidentale 'du territoire.

Il reçoit Vienne, Lyon, Be- sançon, Toul et Cambrai.

Son royaume, la Francia orienta- lis, deviendra bien plus tard l'Allemagne.

Une fois la me- dia Francia désagrégée, les deux futurs États, hérités de deux demi-frères, ennemis tout au long de leur vie, ne vont cesser de se disputer l'ancienne Lotharingie.

ÉDITIONS M CM XCIX ÉDITIONS ATLAS.

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