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LA BULGARIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 22/02/2012

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Sous domination ottomane depuis le Moyen Âge, la Bulgarie s'émancipe à l'issue de la guerre russo-turque de 1877-1878. Mais l'accord préliminaire de San Stefano (1878), qui prévoyait la création d'un État s'étendant de la vallée du Vardar à la mer Noire, est révisé lors du congrès de Berlin (1878). Au Nord, une principauté autonome est établie, tandis qu'au Sud, la Roumélie orientale devient une région autonome. En septembre 1885, un coup d'État, auquel le prince Alexandre Battenberg de Hesse (1820-1893), à la tête de la principauté depuis avril 1879, se rallie, permet l'union entre Nord et Sud. La Serbie, entrée en guerre pour protester contre cette modification des équilibres régionaux, est défaite par la jeune armée bulgare.
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« LA BULGARIE LA TERRE ET LES HOMMES La Bulgarie, au territoire rectangulaire de 110 850 km2, est un pays de transition entre l'Europe centrale et l'Europe méditerranéenne.

Elle est centrée sur une chaîne allongée d'est en ouest, le Balkan, que flanque, d'un côté, la plate-forme danubienne, de l'autre, le bassin de la Maritsa adossé au sud au massif du Rho­ dope.

Chaîne méridionale du pays, le Rhodope (Ro­ dopi planina) est un grand complexe monta­ gneux dont les sommets arrondis dépassent 2 500 m.

Peu perméable, il comprend en fait deux ensembles cristallins : à l'ouest les mas­ sifs du Pirin {2 915 rn), du Rila (2 925 rn) et du Vitosa (2 2!!0 rn) qui domine la plaine de Sofia; à l'est le Rhodope proprement dit.

Entre Rhodope et Balkan, s'étale le vaste bassin de Plovdiv que chaîne la Maritsa.

C'est une plaine, aux tendances arides plus marquées vers l'est, et qui s'ouvre sur la Mer Noire.

Enfin, une succession de petits bassins courent entre le Balkan et les hauteurs parallèles de la Sredna Gora, limités à l'ouest par le Rhodope.

Le plus important est celui de Sofia qui, par l'Isker, s'ouvre au Danube; le plus privilégié par son climat, celui de Kazanlik.

Le Balkan et le plateau danubien Le Balkan ou Stara Planina (vieille monta­ gne), épine dorsale du pays, appartient au sys­ tème transylvain et carpatique qu'il prolonge, au sud du Danube auquel il se rattache par les Portes de fer.

En dépit de son altitude modeste (Jumruktchal 2 375 m) et de son importance toute relative, ce massif a donné son nom à la péninsule entière.

Assez aisément franchis­ sable (trouée de l'Isker, col de Chipka, 1 300 m, haut lieu de l'histoire bulgare), il s'abaisse vers l'est et vers la Mer Noire.

Escarpé sur son ver­ sant méridional, il descend graduellement au nord sur la vallée du Danube par les terrasses calcaires du plateau bulgare.

Ce plateau, dé­ coupé par les vallées encaissées de la rive droite du fleuve, porte une couverture limoneuse pro­ pre aux cultures.

Il domine souvent le Danube par des falaises de quelques dizaines de mètres, la vallée du fleuve ne formant, en Bulgarie, que de rares bandes discontinues.

Le Danube et la Maritsa Le Danube, fleuve frontière entre la Bulgarie et la Roumanie sur près de 500 km reçoit, du Balkan, les eaux de l'Isker (300 km), et de plu- sieurs rivières au régime irrégulier et sujettes à de soudaines crues de printemps .

Le Rhodope, lui, éco ule les siennes à la Mer Egée par la Strouma {250 km), la Mesta (200 km), mais surtout par la Maritsa (l'Hèbre des anciens) abondante mais irrégulière, qui offre le meil­ leUI' passage du Danube vers les Détroits (voie ferrée du Simplon Orient Express).

Le littoral bulgare sur la Mer Noire est découpé seulement par les larges baie .s de Bur­ gas et de Varna, deux ports assez médiocres mais, le climat aidant, la « riviera bulgare » se garnit de belles stations balnéaires et s'ou­ vre au tourisme international.

Le climat De part et d'autre du Balkan les conditions climatiques diffèrent sensiblement.

En Bulgarie danubienne, ou vieille Bulgarie, les étés sont très chauds brefs et orageux, les hivers longs, rigoureux et neigeux aux vents froids du nord­ est.

Le climat de cette Bulgarie du nord, y compris la haute vallée de l'Isker et le Bassin de Sofia, est ainsi nettement continental (ré­ gion de Sofia : janv.

- 2•5; juill.

+ 20•5 - pr.

0 rn 600).

Par contre, l'influence de la Méditerranée prévaut dans la Bulgarie centrale et méridionale qui est, à juste titre, fière de ses fleurs.

La forêt -celle du Rhodope en particulier­ est encore importante (30 % du territoire).

La moitié presque du pays (45 %) est propre à la culture céréalière ou à l'arboriculture.

Le reste du territoire se distribue en prés naturels, pâtu­ rages ou alpages.

Le peuple bulgare En 1965 la population était évaluée à 8 226 500 h, la densité moyenne (74,5 au km2) variant du simple au double entre les plaines et les hauteurs de la Stara Planina.

Le taux d'accroissement progresse : en 1965, natalité 15,3 %0; mortalité, 8,2 %o· Tandis que les bour­ gades-marchés restent nombreuses, l'urbanisa­ tion se développe.

Estimation 1966 : Sofia, ca­ pitale et centre industriel, agglomération 810 000 habitants; Plovdiv, ex-capitale de la Roumélie orientale et de la Thrace, 225 000; Varna, port sur la Mer Noire, 184 000; Roussé, port danubien, 131 000; Bourgas, 108 000; Plé­ ven, 70 000; Dimitrovgrad, 70 000.

La marche vers l'industrialisation a entraîné le développe­ ment urbain .

Les villes totalisaient moins de 25 % de la population en 1941, mais près de 44 % dès 1965 et cela grâce aux créations indus-. »

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