Devoir de Philosophie

les cannibales

Publié le 01/06/2013

Extrait du document

Introduction : Michel Eyquem de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est un écrivain, philosophe, moraliste et homme politique français de la Renaissance, auteur d'un livre qui a influencé toute la culture occidentale : les Essais. Dans son château, Montaigne s'est aménagé un refuge consacré à sa liberté, à sa tranquillité et à ses loisirs, sa bibliothèque : « Je passe dans ma bibliothèque et la plupart des jours de ma vie et la plupart des heures du jour (...) Je suis au-dessus de l'entrée et je vois sous moi mon jardin, ma basse-cour24, ma cour et dans la plupart des parties de la maison. Là je feuillette tantôt un livre, tantôt un autre, sans ordre et sans dessein ; tantôt je rêve, tantôt je note et je dicte, en me promenant, mes rêveries que je vous livre. « Il entame la rédaction des Essais au début de 1572 à 39 ans et la poursuivra jusqu'à sa mort en 1592, soit une vingtaine d'années, travaillant lorsque sa vie politique, militaire, diplomatique et ses voyages lui en laissent le loisir. Ainsi dans le premier livre des essais paru en 1580 l'auteur s'interroge sur le regard que l'Europe porte sur les indigène du nouveau monde, souvent qualifiés de sauvages et de barbares. Sans avoir voyagé mais instruit par son secrétaire Montaigne remet en cause cette vision européenne de l'Autre. Nous montrerons ainsi ce que met en jeu l'interrogation sur le nouveau monde. Après avoir analysé comment il prend en compte l'Autre, nous montrerons que la forme même de l'essai lui permet de remettre en cause les éventuels préjugés de son lecteur, que cette remise en cause touche à l'identité des Européens eux-mêmes et qu'il le fait avec grande conviction. Développement :&l...

« b) L’ in te r roga t ion su r l a cu l t u re : Le t hème de la cul t u re est majeu r dans ce tex te, i l est conf ron té à u n au t re t hème celu i de la na t u re.

Le t hème cul t u re est donc considéré dans u ne concu r rence avec celu i de la na t u re : cet te conf ron ta t ion le rend p rob léma t ique, au sens ou i l n’est p l us u n poi n t de repè re f i xe , ma is u n élémen t qu i susci te le quest ionnemen t. c) Le col loque avec le lecteu r : Mon ta igne i ns tau re u ne conversa t ion avec son lecteu r .L’ imp l ica t ion constan te du lecteu r se man i feste pa r l’ usage de l a p rem iè re personne du p l u r ie l : « nous ». Le d iscou rs qu’en t re t ien t Mon ta igne s’insc r i t dans u ne conversa t ion l ib re comme le signa le l’exp ression « pou r reven i r à mon p ropos ». 2.

U n r ega r d c r i t i q ue su r les E u r o péens : a ) L a rem ise en cause de l a toute pu issa nce eu ropéenne : L’essayis te refuse d’étab l i r u ne h ié ra rch ie en t re E u ropéens et I n d iens, ai nsi pa r u ne m ise en œuv re et u ne ma i t r ise et u ne ma i t r ise r i gou reuses des concepts h u man is tes, Mon ta igne en balaye les cer t i t udes et ouv re l’è re du dou te.

b) Le d ue l ent re N a t u re et Cu l t u re : E n v ivan t selon la na t u re les sauvages nous rappel len t qu’el le est la mè re nou r r ice des hommes.

Mon ta igne nous rappel le aussi que su iv re la na t u re et sui v re le bien et l a ra ison.

: « I ls sont encore en cet heu reux poin t, de ne dési rer qu’autant que leu rs nécessités natu rel les leu r ordonnent ».

L e mode de v ie qu i semble le m ie ux conven i r a ux hommes est donc celu i qu i se r a p p roche le p l us de l’éta t de n a t u re con t ra i remen t à ce que les eu ropéens pensen t.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles