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Cap-Vert

Publié le 20/01/2012

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cap vert

Les iles du Cap-Vert, ancien territoire d'outre-mer portugais, ont acquis leur indépendance le 5 juillet 1975, à la suite des actions du mouvement de libération PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert). Le nouveau gouvernement de Guinée-Bissau souhaite la fédération des deux territoires. D'ailleurs, le président de la République du Cap-Vert est Aristides Pereira, vétéran des luttes de libération et secrétaire général du PAIGC depuis l'assassinat d'Amilcar Cabral en 1973. Les liens historiques et culturels entre les iles du Cap-Vert...

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« et d'éléments africains dans le vocabulaire et la syntaxe.

Un taux de natalité explosif a contraint un nombre consi­ dérable de Cap-Verdiens à s'expatrier en Angola et en Guinée-Bissau (ils ont tendance à former dans ces deux pays une petite classe .de fonctionnaires à part), à Sao Tomé et dans d'autres pays africains.

Pendant les sept années de sécheresse, 20 000 Cap-Verdlens ont émigré au Portugal où ils ont remplacé les travailleurs portugais émigrés en Europe occidentale.

4 Les ressources naturelles des iles du Cap-Vert sont extrêmement maigres et le problème de la pauvreté domine leur économie de subsistance.

Les trois iles plates, balayées par le vent (Sai, Malo, Boavista), ne vivent guère que d'élevage.

Les sept autres, montagneuses et volca­ niques, pratiquent une agriculture rudimentaire.

Elles man­ quent de capitaux pour la perfectionner et les pluies y sont toujours insuffisantes.

Les principales cultures de subsistance (mais, haricots, manioc, patates douces) suf­ fisent à peine à nourrir la population.

Quelques cultures commerciales (banane, café, tomates) alimentent des exportations infimes.

Le bétail qui comptait, en 1971, 14 804 bovins, 10 685 ânes, 47 482 chèvres, 1 649 moutons et 25 051 porcs, a été réduit de 75 ill 90 p.

100 par la sécheresse.

5 Avec une balance commerciale terriblement déflcHalre, 833 047 000 escudos d'importations contre 47 799 000 d'ex­ portations en 1973 (1 000 escudos = 34,01 dollars) et des perspectives de développement très peu encourageantes (projets de création d'une raffinerie de pétrole, de chan­ tiers navals sur Sai ou Sao Vicente, d'une cimenterie sur Malo, de creusement de puits artésiens et de reboise­ ments,/d'hôtels pour le tourisme ill promouvoir), les iles du Cap-Vert semblent peu viables à moins qu'elles ne se l fent avec la Guinée-Bissau.

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