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Les Caractéristiques Du Baroque

Publié le 11/09/2006

Extrait du document

L’auteur baroque parle du temps qui passe. Il dit qu’il faut agir tout de suite, parce que sinon la vieillesse viendra vite, et l’opportunité aura passé. Le classique, lui dit le contraire. Il dit qu’il ne faut pas agir, car il a en tête le bien être du groupe ou de la famille. Pour lui l’action est un danger de rupture, de brutalité. Il ne parle donc pas du temps qui passe, mais du temps qui dure. Pour lui, les choses ne changent pas. Mais c’est seulement parce que cette conception du temps impose qu’on ne fasse rien qu’il s’y intéresse. Le baroque veut agir parce qu’il sait qu’il va vite mourir, alors que le classique pense qu’il ne faut pas agir, sinon c’est la société ou la famille qui risque de mourir. Il y a donc une opposition entre les besoins nouveaux de l’individu inscrit et dont dépend un groupe antérieur d’une part, et son besoin ou son envie de s’inscrire dans un nouveau groupe. 

 LE baroque veut faire ressentirà travers autre chose que le langage clair. La force des sentiments n’a pas besoin de la clarté de la langue. Au contraire, une langue trop précise appauvrirait le sens que veut donner le baroque à son œuvre. On utilisera d’autres procédés que la langue claire et précise. L’objectif est d’animer le tableau que l’on présente (hypotypose). On est donc contre les classiques qui veulent une langue claire comme support d’idées claires. 

 Les spectateurs qui vont voir un spectacle baroque recherchent la sensibilité et l’imagination. Or ces recherches vont à l’encontre de la clarté. 

 Les spectateurs qui aiment le baroque aiment par ailleurs les coups de théâtre et les péripéties. Ca va souvent à l’encontre de la vraisemblance. 

 Le baroque préfère l’émotion à l’analyse rationnelle. Ce qui n’est pas compréhensible clairement par la raison a tout de même droit de cité. L’irrationnel, l’inconscient, l’inexplicable clairement sont plus riches de sens que la clarté et les idées conscientes. 

 *Pour les baroques, la réalité peut ne pas être clairement définie. L’illusion joue donc un rôle aussi important* chez les baroques que le réel. En tout cas le réel n’est pas le seul horizon du baroque (quelles figures de style ? Mise en abîme. Le spectateur voit un spectacle dans lequel il y a un spectateur qui regarde un spectacle) 

 L’émotion fondamentale que partagent les baroques, c’est la notion que la vie est un perpétuel mouvement de l’âme. Or, la règle ou la contrainte de l’ordre suppose que le mouvement de l’esprit, des passions puisse être gênés. Les baroques tels que Corneille refuse l’ordre et la stabilité des règles parce qu’ils sont contraires à leur esprit 

 Dom Juan de Molière met aussi en scène un caractère baroque : l’inconstance. Pour le Héros séducteur, « tout le plaisir de l’amour est dans le changement «, 

 Le monde des baroques est violent (guerres de Religion, guerre contre les protestants de Richelieu et Louis XIII). Le théâtre baroque est lui aussi violent. La période classique, apaisée, ne voudra plus de cette violence. 

 Tiré d’internet 

 Corneille ne respecte pas l'unité d'action, ni les bienséances (mélange des genres), c'est ce qui lui attire les foudres de Scudéry et Chapelain 

 de l’acte I à l’acte V se déroule à peu près 24 heures, mais Corneille convient lui-même que cela « ne va pas sans embarras «, et que les incidents sont « trop pressés «. L’unité de lieu a également gêné le poète. L’action se déroule à Séville, « bien que Don Fernand n’en ait jamais été le maître « afin de « former quelque vraisemblance à la descente des Mores «. Puis nous passons du Palais Royal à l’appartement de Chimène et à la rue, où Rodrigue vient provoquer le comte et où Don Diègue cherche son fils. Les deux unités sont donc traitées avec scrupule, mais sans trop de vraisemblance. Et il est évident que la question de vraisemblance revient au premier plan des préoccupations critiques 

 Ce qui est plus grave, c’est que la pièce compte beaucoup d’éléments comiques 

 L’inégalité de ton – tantôt presque prosaïque, tantôt presque sublime – la gaucherie avec laquelle sont traitées les unités, font penser à un drame romantique. 

 Corneille semble entretenir une apparente indifférence pour le respect des règles classiques, préférant privilégier la passion théâtrale et l’engouement du public 

 Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Nous sommes au XVIIe siècle, la France sort d'un période difficile, c'est le chaos, le roi crée l'Académie pour prendre le contrôle de l'écriture (il contrôle tout le reste aussi d'ailleurs). Le roi adore l'ordre (rappelez-vous on sort d'une période de chaos), la régularité: c'est le mouvement classique qui est imposé. La tragédie classique a ses règles TRÈS strictes. 

Les 3 unités: 

unité de temps: l'action se déroule en moins de 24 heures (ce qui rend le Cid peu crédible) 

unité de lieu: un seul décor 

unité d'action: tout converge vers une seule action principale (plus ou moins respecté dans le Cid) 

il y a ensuite la règle de la bienséance: pas de violence montrée, pas de vulgarité 

la pièce est écrite en alexandrins (certains passages du Cid ne le sont pas) 

La tragédie classique s'inspire de l'antiquité, nous sortons du moyen âge, nous redécouvrons l'immense richesse culturelle de l'antiquité et tournons le dos à la barbarie, c'est la grosse mode de l'époque. (le Cid se passe au moyen-âge) 

À l'époque la rigueur était de mise, l'art devait être ordonné, régulier, symétrique. Être un grand artiste signifiait exceller à remplir les nombreuses normes, ça n'avait rien à voir avec la créativité. C'est pourquoi ça n'était pas bien vu de transgressé les règles, Corneille l'a fait, aujourd'hui sa pièce semble plutôt straight mais à l'époque c'était presque underground. Mélanger les genres était une provocation. 

 Donc le baroque pose un problème parce qu’il revendique de ne pas être parfois compréhensible. Il revendique aussi parfois d’être excessif, de ne pas relever de la norme, de refuser la mesure qu’il ne reconnaît pas. Or, à la base du classicisme il y a la recherche de la compréhension (3 unités), et de la bienséance (langage au registre soutenu, pas de violence) 

 Classique 

 Le classique, c’est l’ordre. En littérature comme ailleurs, on associe l’ordre et la règle, à la paix instaurée dans le pays par le roi. Le fait de suivre des règles, de régler, d’ordonner sa conduite suivant ces règles est gage aux yeux des gens de cette époque de promesse de paix (à l’intérieur du pays) et de prospérité continue 

 Le classicisme est un art d’Etat, il sert les ambitions de l’Etat. Pour comprendre ce qu’est le classique, il faut comprendre ce que sont les ambitions de l’Etat, quel est le rôle qu’il donne au théâtre et à la littérature de ce siècle. 

 Une des tâches des œuvres classiques selon le roi est d’instruire (Les auteurs doivent instruire la cour, le roi lui-même, le public des théâtres). Or, pour instruire, il faut être compréhensible, d’où règle des 3 unités, clarté de l’expression. LA vraisemblance sert à instruire. Si on ne croit pas à ce qu’on voit, on peut être diverti, mais c’est tout. 

 Selon Aristote, dans la Poétique, texte de référence au XVIIème siècle, la poésie, et par extension tout œuvre « consiste dans l’imitation «, donc idée de vraisemblance. On va donc se dire proches des conceptions d’Aristote. 

 Boileau veut *de la vraisemblance, il* en a marre de ne rien comprendre ou de ne pas pouvoir croire aux pièces 

 Autre élément du classicisme, la bienséance = conservatisme. Pas de gros mots, pas de violence visible, un langage châtié, soutenu. De la prestance, de la maîtrise, de l’ordre 

 En matière littéraire, comme en matière scientifique, la question se pose à cette époque de savoir si la qualité des auteurs antiques est supérieure ou non aux auteurs de l’époque. Cette question dont les réponses s’opposent à donner lieu à la Querelle des Anciens et des Modernes. Ceux qui estiment que les Anciens sont supérieurs aux Modernes ont tendance à vouloir que l’on imite les règles des Anciens, parce que les Anciens sont supérieurs. 

      Reprendre tout ce qui est dit dans le livre sur le classique.   Y’a plus de trucs sur le classique dans le livre que sur le baroque,   du coup c’est pas grave si j’ai mis plus de trucs sur le baroque   ici

« Or, Charles apparaît comme quelqu'un de : • Timide : « Resté dans l'angle, derrière la porte, n'osant même croiser les cuisses », « bredouillant ». • Gauche : maladresse lorsqu'il se lève et fait tomber sa casquette = comique de geste involontaire + comique de répétition.Bêtise même puisqu'il ne sait qu'en faire. • Résigné lorsqu'il est confronté aux moqueries de ses camarades (s'essuie le visage sans réagir lorsqu'il reçoit une boulette). 3) La préfiguration de l'adulte Cette présentation de Charles enfant annonce l'être faible et médiocre qu'il sera toute sa vie. C'est un collégien appliqué, minutieux et tranquille mais qui n'a pas vraiment de caractère.

Charles est certes un futur médecin,mais qui ne réussira que grâce à un travail acharné. Dans son rapport aux autres : l'élève moqué, qui suscite par sa balourdise les railleries des élèves ainsi que du professeurpréfigure le mari bafoué. Il devient ainsi l'objet d'une triple ironie: • Des personnages : cible des farces et des quolibets des autres élèves • De l'auteur : emploi de termes dépréciatifs dans la narration et la description • Du lecteur : associé à cette entreprise de dérision par le pronom personnel « nous ». II) La casquette 1) La description Dans la présentation de Charles, la casquette est l'objet le plus précisément décrit.

Flaubert a recours, pour la définir, à cinqtypes de coiffes différentes (par leur forme, leur matière et leur utilisation) et dont le dénominateur commun est d'êtreexceptionnelles (cf.

le chapska). La précision est poussée jusqu'à l'absurde, si bien que le réalisme confine ici au surréalisme.

La casquette est détaillée jusquedans ses moindres parties, si bien que l'objet finit par prendre un aspect fantastique, à la limite de la personnification : « une deces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d'expression comme le visage d'un imbécile ». • Formes : dominante ronde (« ovoïde », « renflée », « boudin », » « circulaire »), mais aussitôt interviennent de nouvelles notionsgéométriques (« losanges », « polygone », « croisillon » …).

Forme en fait indéfinie : « une façon de sac », « broderiescompliquées » • Matières : multiples (« velours », « fourrure », » « carton », « passementerie », « fil d'or », « visière ») • Couleurs dominantes : rouge et doré = objet clinquant et de mauvais goût + disproportion des éléments : « masse énorme, « sac » VS « cordon mince », « petit croisillon ».

Dernier défaut : « Elle étaitneuve » ! En réalité, toute représentation de la casquette de Charles est impossible ; sous le réalisme apparent, sa valeur est purementsymbolique. 2) Un objet symbolique. »

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