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Caraïbes, musique des - musique du monde.

Publié le 18/05/2013

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Caraïbes, musique des - musique du monde. 1 PRÉSENTATION Caraïbes, musique des, ensemble des musiques originaires des Antilles, issues des Caraïbes anglophones (notamment la Jamaïque), hispanophones (principalement Cuba, Porto Rico et la République dominicaine) et francophones (Haïti, la Martinique et la Guadeloupe). Il n'est pas rare que l'on intègre également à cette catégorie la musique des régions continentales bordant la mer des Caraïbes, comme la Guyana, le Suriname et les régions côtières du Mexique, d'Amérique centrale, de Colombie et du Venezuela. (Voir aussi musique latino-américaine) La dénomination « musique des Caraïbes « englobe un ensemble hétérogène de traditions et de styles musicaux des îles de la mer des Caraïbes, regroupant aussi bien des genres traditionnels tels que l'aguinaldo portoricain et le mento jamaïcain, que des musiques populaires contemporaines comme la salsa et le reggae. Sous bien des aspects, la musique caraïbe se caractérise davantage par son extrême diversité que par son unité, bien qu'il s'en dégage certains traits communs. 2 CARACTÉRISTIQUES MUSICALES Dans l'ensemble, les genres musicaux de la région des Caraïbes sont issus de métissages de cultures mêlant des sonorités, des rythmes et des instruments d'origine africaine à des mélodies et traditions musicales proprement occidentales. Cette synthèse trouve sa source historique dans la colonisation européenne et le développement de l'esclavage africain, et n'a, depuis, cessé de s'enrichir. On qualifie parfois ces styles musicaux de « créoles «, c'est-à-dire associant des éléments d'origine africaine et des emprunts occidentaux pour créer des rythmes et des mélodies tout à fait nouveaux, propres aux Antilles. L'influence africaine, qui constitue un dénominateur stylistique commun à la plupart des musiques caraïbes, se manifeste par des syncopes très marqu&eacu...

« Au XXe siècle, l’avènement des médias, avec notamment les enregistrements pour phonographe et les diffusions radiophoniques, favorise l’émergence de styles plus modernes au détriment de la musique folklorique traditionnelle.

Bien qu’influencés par la musique populaire des États-Unis, ces nouveaux styles populaires s’imposent en conjuguant sonorités nord-américaines et traditions musicales locales.

Dès les années 1920, le son cubain, le calypso de Trinidad, le merengue dominicain et le méringue haïtien s’affirment en tant que musiques populaires.

Au cours des années 1940, le boléro venu de Cuba envahit progressivement la majeure partie de l’Amérique latine.

Les années 1950 voient le retour des formations big band, inspirées du jazz américain, appliquées au mambo cubain, au merengue dominicain et au plena portoricain.

Peu après, la généralisation des amplificateurs et des instruments électriques se traduit, dans les années 1960, par une prédominance de petites formations moins onéreuses.

C’est à cette époque que les communautés d’immigrants caraïbes des grandes villes d’Amérique du Nord commencent à jouer un rôle déterminant dans la création et la diffusion de la musique populaire caraïbe, et New York, en particulier, devient une véritable plaque tournante pour la production et la diffusion de musique latino-américaine et antillaise. Les années 1960 et 1970 sont témoins de l’émergence de la salsa, adaptation très populaire de la musique de danse cubaine, tandis que la tornade du reggae jamaïcain s’abat sur la planète.

Les plus illustres représentants de ces deux styles, notamment le chanteur de salsa Rubén Blades et le chanteur de reggae Bob Marley, professent alors un idéalisme socio-politique teinté d’optimisme.

Cet activisme doit toutefois céder le pas, dans les années 1980, à un nouveau style de reggae moins engagé, et, à partir des années 1990, à une vague de sentimentalisme apolitique avec la salsa romántica et la frivolité du merengue. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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