Les castors

« Les Castors Il existe trois espèces animales répondant au nom de castor, toutefois, deux seulement appartiennent à la famille des castors.

Bien que v ivant sur différents continents, ces deux espèces sont morphologiquement identiques.

Quant à la troisième espèce, le castor des montagnes elle n'a guère que son nom en commun avec les castors.

L e castor figure parmi les plus gros mammi­ fères rongeurs.

Qu 'il s' agisse du castor euro­ péen ou du castor nord-américain, ses caractéristiques physiques sont les mê[lles.

Sa tête apparaît relativement étroite et petite propor­ tionnellement à son corps.

Celui-ci, recouvert d'une épaisse fourrure marron foncé , est com­ pact et trapu.

Ses quatre pattes sont courtes et dotées de solides griffes.

Les pattes postérieures sont palmées , ce qui témoigne de sa parfaite adaptation à la vie aquatique.

Sa queue est aplatie horizontalement et recouverte d'écai ll es: elle lui sert de nageoire et de gouvernail.

Le castor des montagnes est considéré comme un rongeur de taille moyenne, bien qu'il soit nettement plus petit que les véritables cas­ tors.

Outre sa taille, il se reconnaît à sa tête plutôt plate.

Sa fourrure est plus fine et marron-gris.

Il est La morphologie du castor reflète son ......

adaptation à la vie aquatique.

Ses narines et ses conduits auditifs se ferment lorsqu 'il est sous l 'eau.

Ses pattes légèrement palmées lui servent de rames , sa queue fonctionne à la manière d 'un gouvernail.

également reconnaissable aux taches blanches qu'il présente sur la face externe de ses ore illes.

La queue est petite et les pattes cou rtes, chacune possédant cinq doigts armés de griff es qui l'aident à creuser.

On trouve toujours les cas tors à proximité des rivières ou des lacs .

C'est là qu'ils cons trui sent g énéralement leur «hutte ».

Des maîtres bâtisseurs Ils commencent par creuser un terrier, souvent dans la berge.

Puis ils installent les fondations de la hutte en amoncelant des pierres et de la boue.

Des branches et des brindilles consolidées par de la boue sont ensuite empilées jusqu 'à ce qu'elles émergent.

La hutte est cons titu ée d 'une unique chambre intérieure , située au-dessus du niveau de l'eau.

Les murs intérieurs peuvent atteindre un ......

Lorsque le castor nage , ses yeux sont protégés par une membrane transparente qui lui permet de voir sous l'eau.

Il peut se maintenir immergé jusqu 'à 15 minutes .

mètre d'épaisseur.

Ce type de construction comporte au moins une entrée qui est toujours située en dessous du niveau de l'eau.

Autour de leur hutte, les castors bâtissent éga lement de remarquables barrages.

Ils accu­ mulent de la boue , des pierres et des brindilles , parfois même des branches ou des troncs d ' arbres.

Ces barrages ont pour but de maintenir un niveau d'eau constant afin que les tunnels menant à la hutte ne soient jamais asséchés et que celle-ci soit à l'abri des prédateurs.

Contrairement à ce que semble indiquer son nom, le castor des montagnes vit rarement en altitud e.

Il arrive effectivement qu'on le trouve à plus de 2 200 mètres, mais le plus souvent son habitat se situe à des hauteurs moins élevées, où il trouve des forêts de conifères et d'arbres à tronc é troit.

En général , il élit domicile près des rivières ou dans des régions marécageuses.

Le terr ier du castor des montagnes est une construction complexe creusée presque au bord de l'eau.

Il comporte une chambre spa­ cieuse tapissée de végé taux et un labyrinthe de tunnels conduisant à des chambres de réserve de nourriture ou à des impasses dans lesque lles il lais se ses excréments.

Des travailleurs de nuit Ces animaux sont essentiellement nocturnes.

La nuit, ils mènent une activité quasiment inces­ sante à la recherche de nourriture et de maté­ riaux pour la construct i on de leur habitat.

Ils n'hibernent pas véritablement, mais sont beau­ coup moins actifs en hiver.

Les castors sont beaucoup plus habiles dans l'eau que sur terre .

Ils nagent et plongent avec une agilité remarquable.

Sur le sol ils se dépla­ cent lentement et maladroitement , donnant l'impression d'être constamment à l'affût du Cf J: z ? "' .. »