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Les Caudillos

Publié le 19/02/2012

Extrait du document

Fidel Castro, « Ilder maxime « de la révolution cubaine, doit son ascendant à son courage, son honnêteté, son énergie et son don particulier du dialogue avec les foules, qui le considèrent à la fois comme un « chef « et un « éducateur «. Ennemi de tout « culte de la personnalité «, il a voulu faire interdire ses portraits dans l'île. Mais c'est, sans conteste, un « leader «....

« Caudillos en Colombie ont au contraire un lien direct avec les masses, et creent de grands mouvements nationalistes et reformistes : I'APRA dans les pays andins, le getulia- nisme au Bresil, le peronisme en Argentine.

Le chef qui a exerce le plus d'influence, en ce sens, est Juan Domingo Peron : le premier, it a lance Ia doctrine du tiers monde, appelee par lui a la Trois leme Position op, en 1947, et a appuye ('unite latIno-americaine.

La plupart des leaders populistes ont paye cher leur opposition aux oligarchies locales et aux monopoles etrangers : Vargas s'est sui- cide, Peron a ete chasse par l'armee, Haya de la Torre a connu longtemps Ia prison et l'exil.

5 Fidel Castro, « lider maximo de la revolution cubaine, dolt son ascendant a son courage, son honne- tete, son energie et son don particulier du dialogue avec les foules, qui le considerent a la fois comme un chef » et un « educateur*.

Ennemi de tout a culte de Ia personnalite *, it a voulu faire interdire ses portraits dans Mais c'est, sans conteste, un « leader *.

6 Les masses latino-americaines ne voient d'ailleurs aucune contradiction entre la dernocratie et ('existence d'un grand conducteur national *.

II existe cedes des cas 00 un chef democratique se transforme en autocrate sangiant ou en demagogue (Perez Jimenez au Venezuela).

Tandis que Ia vie politique a l'europeenne, avec ses partis, semble en Amerique du Sud quelque chose d'artificiel et d'etranger, ('emergence de vastes mouve- ments populaires diriges par des leaders eclaires et souvent passionnement ;Mules parait etre un trait propre aux Latino-Americains, difficile peut-etre a comprendre pour un etranger.

Caudillos en Colombie ont au contraire un lien direct avec les masses, et créent de grands mouvements nationalistes et réformistes : l'APRA dans les pays andins, le gétulia- nisme au Brésil, le péronisme en Argentine.

Le chef qui a exercé le plus d'influence, en ce sens, est Juan Domingo Péron : le premier, il a lancé la doctrine du tiers monde, appelée par lui « la Troisième Position », en 1947, et a appuyé l'unité latino-américaine.

La plupart des leaders populistes ont payé cher leur opposition aux oligarchies locales et aux monopoles étrangers : Vargas s'est sui- cidé, Péron a été chassé par l'armée, Haye de la Torre\ a connu longtemps la prison et l'exil.

5 Fidel Castro, « Ilder maxime » de la révolution cubaine, doit son ascendant à son courage, son honnê- teté, son énergie et son don particulier du dialogue avec les foules, qui le considèrent à la fois comme un « chef » et un « éducateur ».

Ennemi de tout « culte de la personnalité », il a voulu faire interdire ses portraits dans l'île.

Mais c'est, sans conteste, un « leader ».

6 Les masses latino-américaines ne voient d'ailleurs aucune contradiction entre la démocratie et l'existence d'un « grand conducteur national ».

Il existe certes des cas où un chef démocratique se transforme en autocrate sanglant ou en démagogue (Pérez Jimenez au Venezuela).

Tandis que la vie politique à l'européenne, avec ses partis, semble en Amérique du Sud quelque chose d'artificiel et d'étranger, l'émergence de vastes mouve- ments populaires dirigés par des leaders éclairés et souvent passionnément aimés parait être un trait propre aux Latino-Américains, difficile peut-être à comprendre pour un étranger.. »

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