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celtiques, langues - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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celtiques, langues - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION celtiques, langues, groupe de la famille des langues indo-européennes. Les Celtes apparurent dans le sud de l'Europe centrale dès le Ve siècle av. J.-C. La famille des langues celtiques se divise en un groupe continental (aujourd'hui éteint) et un groupe insulaire, à son tour réparti en deux branches : le britonnique, qui comprend le breton, le cornique et le gallois ; puis le gaélique, composé de l'irlandais, du gaélique écossais (ou erse) et du mannois. Jusqu'au Ve siècle, les langues celtiques continentales, dont le gaulois, étaient parlées en Europe occidentale (Gaule, Hispanie, nord de l'Italie), mais leur importance déclina sous l'influence du latin, et l'on ne sait que peu de choses à leur sujet. Seuls les groupes britonnique et gaélique ont survécu, et uniquement dans les îles Britanniques, en Bretagne, ainsi que dans quelques communautés nord- ou sud-américaines. La différence la plus notable entre les langues celtiques et les autres langues indo-européennes est la perte du son p. Ainsi, un mot latin, grec ou sanskrit comprenant un p le perdra dans une langue celtique (par exemple, le latin porcus devient orc en gaélique). Les groupes gaélique et britonnique se distinguent en ceci que le gaélique a préservé l'élément vélaire du son labio-vélaire indo-européen *kw, alors que le britonnique rend ce son par p. Ainsi, l'irlandais c?ig, « cinq «, devient pump en gallois. Les règles phonétiques du groupe celtique sont extrêmement complexes, et l'orthographe ne correspond fréquemment pas à la prononciation. Les consonnes initiales changent en fonction du son final du mot précédent. Par exemple, en irlandais, « sang « se dit fuil, mais « notre sang « se dira ar bhfui...

« XVII e siècle.

Au siècle dernier, le nombre d'irlandophones est tombé de 50 p.

100 de la population irlandaise à moins de 20 p.

100, bien que le gaélique soit enseigné dans les écoles depuis 1922, et qu'une grammaire unifiée ait vu le jour. 6 GAÉLIQUE ÉCOSSAIS Les envahisseurs irlandais apportèrent en Écosse, vers le Ve siècle, une forme particulière de gaélique, qui remplaça la langue britonnique plus ancienne.

Dès le XVe siècle, la prolifération des emprunts au norrois et à l'anglais fit subir à la branche écossaise de l'irlandais des modifications si importantes qu'elle acquit un statut de langue à part entière. L'alphabet est le même pour le gaélique irlandais et le gaélique écossais, et se compose de dix-huit lettres.

Le gaélique écossais utilise quatre cas pour les noms : le nominatif, le génitif, le datif et le vocatif.

Comme en irlandais, l'accent porte sur la syllabe initiale. Il existe deux dialectes principaux en gaélique écossais, celui du Nord et celui du Sud, géographiquement délimités par une ligne reliant la rive nord du Firth of Lorne à la ville de Ballachulish, puis à travers les monts Grampians, qu'elle suit.

La différence essentielle repose sur le changement du son é, devenu eu dans le dialecte du Nord, et ia dans celui du Sud.

Ainsi, le mot correspondant à « herbe » se prononce respectivement feur ou fiar, selon qu'on se trouve dans le Nord ou dans le Sud.

Le gaélique écossais est également pratiqué par quelques milliers de personnes en Nouvelle-Écosse. 7 MANNOIS La langue de l'île de Man est classée comme dialecte du gaélique écossais, avec une forte influence norroise.

Les habitants de l'île de Man parlaient tous le mannois jusqu'au XVIII e siècle, et les lois sont toujours rédigées en mannois.

Son déclin s'est amorcé au XIX e siècle, pour mener à la quasi-extinction actuelle de la langue.

On en trouve les premières traces écrites au XVII e siècle, et, à part quelques ballades et chants, son héritage littéraire est mince. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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