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Chants et poèmes de misère et d'espoir

Publié le 18/09/2011

Extrait du document

« Complainte du petit cheval blanc Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage ! C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant .

Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage .

Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant .

Mais toujours il était content, menant les gars du village, à travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.

C'est alors qu'il était content, eux derrière et lui devant.

Mals un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage, il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage ! Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.

Paul FORT.

• Ballades françaises • -Ed.

Flammarion.

Chanté par Georges Brassens, Hommage à Paul Fort, disque Philips 432 .556 BE.

-VIl- Le chant des Canuts Pour chanter Veni~reator Il faut avoir chasuble d'or Nous en tissons pour vous grands de l'Eglise Et nous, pauvres canuts, n'avons pas de chemise.

Refrain : C'est nous les Canuts Nous sommes tout nus Il Pour gouverner il faut avoir Manteaux ou rubans en sautoir Nous en tissons pour vous grands de la terre Ma is nous , pauvres canuts, sans draps on nous enterre .

Refrain : C'est nous les Canuts Nous sommes tout nus Ill Mais notre rèane arrivera Ouand votre règne finira Nous tisserons le linceul du vieux monde Car l'on entend déjà la révolte qui gronde .

-VIII- Refrain : C'est nous les Canuts Nous n'irons plus nus Chanté par Yves Montand.

La Commune Il y a cent ans, comme un, comme une , Comme un espoir mis en chantier Ils se levaient pour la Commune En écoutant chanter Pottier.

Il y a cent ans.

comme un, comme une, Comme une étoile au firmament Ils faisaient vivre la Commune En écoutant chanter Clément C'étaient des ferronniers aux enseignes fragiles C'étaient des menuis iers aux cent coups de rabot Pour défendre Paris, ils se firent mobiles C 'étaient des forgerons devenus des moblots .

Il y a cent ans, comme un, comme une, Comme artisans et ouvriers Ils se battaient pour la Commune En écoutant chanter Pottier.

Il y a cent ans, comme un, comme une, Comme ouvriers et artisans Ils se battaient pour la Commune En écoutant chanter Clément.

Devenus des soldats aux consciences civiles C'étaient des fédérés qui plantaient un drapeau Disputant l'avenir aux pavés de la ville C'étaient des forgerons devenus des héros .

Il y a cent ans, comme un, comme une, Comme l'espoir mis au charnier Ils voyaient mourir la Commune Ah ! laissez-mol chanter Pottier.

Il y a cent ans, comme un, comme une , Comme une étoile au firmament Ils s'éteignaient pour la Commune Ecoute bien chanter Clément.

Paroles de G.

COULONGES · Musique de J.

FERRAT.

Disque Barclay 71.464 M.

-IX- Gabriel Péri Un homme est mort qui n'avait pour défense Que ses bras ouverts à la vie Un homme est mort qui n'avait d'autre route Que celle où l'on hait les fusils Un homme est mort qui continue la lutte Contre la mort contre l'oubli Car tout ce qu'il voulait Nous le voulons aussi Nous le voulons aujourd'hui Que le bonheur soit la lumière Au fond des yeux au fond du cœur Et la justice sur la terre ELUARD -Ed.

La Pleiade 1, p.

1.262.. »

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