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Chapitre 12 de la Psychopathologie de la vie quotidienne

Publié le 20/08/2013

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En outre, il est sûrement possible de trouver des éléments concrets qui confirment la croyance du superstitieux ; des choses qui au premier abord, sans interprétation « psychanalytique « peuvent semble concorder avec un « déterminisme extérieur «. Or cela peut s'expliquer de la manière suivante : le superstitieux, qui croit tellement à l'absence de hasard extérieur et cherche absolument à relier ce qu'il se passe autour de lui à sa vie psychique créé inconsciemment les objets de ce déterminisme extérieur. Ainsi, le déterminisme psychique dont il n'a pas conscience, lui permettrait, paradoxalement, d'alimenter lui-même sa superstition dans une certaine mesure.

Dans une dernière partie, Freud rapproche directement son point de vue de celui du superstitieux en mettant en avant deux différences évidentes. La première est qu'à ses yeux, le superstitieux « projette à l'extérieur une motivation que je cherche à l'intérieur «. Le terme « projection « est ici intéressant puisqu'il ramène à la notion d'inconscient projeté dans l'extérieur.

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