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CHARLES IX

Publié le 27/09/2012

Extrait du document

L'échec de cette intervention indirecte oblige le roi à un désaveu pénible

et incite Catherine de Médicis à agir sur son fils. La reine mère déteste

Coligny et désapprouve une intervention aux Pays-Bas qui risque de

renforcer l'influence protestante en Europe et de conduire à une guerre

ouverte contre Philippe II. Sur les instances de l' ambassadeur d'Espagne,

elle tente, le 22 août 1572, de faire assassiner Coligny, qui n'est que blessé.

Furieux de cet attentat, Charles IX jure de venger l'amiral. Pourtant, dans

la nuit du 23 au 24 août, il se laisse arracher un ordre d'exécution des chefs

protestants réunis à Paris

« CHARLES IX (2) (1570-1574) Au lendemain de la paix de Saint-Germain, conclue par Catherine de Médicis et du mariage du roi avec Elisabeth d'Autriche, on peut croire que le règne personnel de Charles IX, âgé de vingt ans, va réellement commen­ cer.

De fait, le roi s'intéresse aux combinaisons politiques.

Par méfiance à l'égard de son frère, le duc d'Anjou, chef du parti catholique, il se rapproche des protestants et rappelle Coligny à la cour.

Mais il ne tarde pas à trop subir l'emprise de l'amiral, pour qui il a une profonde vénération.

Coligny conseille une grande entreprise susceptible de mettre fin aux luttes religieu­ ses et de réconcilier les Français.

Une intervention aux Pays-Bas permet­ trait de soutenir les , ces protestants qui se sont révoltés contre Philippe II, et d'affaiblir ainsi l'Espagne.

En même temps, Charles IX accepte le principe d'un mariage entre sa sœur Marguerite et Henri de Navarre.

Celui-ci se charge de l'action aux Pays-Bas.

Après avoir signé une alliance défensive avec l'Angleterre en mars 1572, le roi autorise la levée de troupes huguenotes.

Mais celles-ci sont battues à Mons par les Espagnols.

L'échec de cette intervention indirecte oblige le roi à un désaveu pénible et incite Catherine de Médicis à agir sur son fils.

La reine mère déteste Coligny et désapprouve une intervention aux Pays-Bas qui risque de renforcer l'influence protestante en Europe et de conduire à une guerre ouverte contre Philippe II.

Sur les instances de 1' ambassadeur d'Espagne, elle tente, le 22 août 1572, de faire assassiner Coligny, qui n'est que blessé.

Furieux de cet attentat, Charles IX jure de venger 1 'amiral.

Pourtant, dans la nuit du 23 au 24 août, il se laisse arracher un ordre d'exécution des chefs protestants réunis à Paris à l'occasion du mariage du roi de Navarre.

Pendant toute la nuit, le roi ne quitte pas sa chambre, sauve quelques familiers et ne réalise que le lendemain 1 'ampleur du massacre organisé par les Guise.

Le 26 août, au cours d'un lit de justice, il revendique cependant la responsabilité de la Saint-Barthélemy.

Cette journée marque en réalité la fin du règne personnel.

Après un vain siège de La Rochelle, mené par le futur Henri III, le roi accepte de signer l'édit de Boulogne, confirmant le principe de la liberté de conscience.

A cette date, Charles IX, atteint de tuberculose, en proie à de terribles remords, n'est plus que l'ombre de lui-même et se soumet de nouveau à la volonté de sa mère.

Jusque dans son agonie, il continue à révérer sa main dominatrice.

Il meurt à Vincennesle30mai 1574,nelaissantqu'unefille.

La couronne revient au duc d'Anjou, élu roi de Pologne et parti pour Varsovie, en septembre 1573 ; il régnera sous le nom d'Henri III.. »

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