Charles Baudelaire : La Béatrice
Publié le 05/07/2012
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Toutefois, Baudelaire ne reste pas de marbre lorsqu’il constate qu’une femme qui compte pour lui – de toute évidence une de ses amantes (« la reine de mon cœur « (v. 28)) – fraye avec cette « troupe obscène « (v. 26). Il se sent renié par sa maîtresse, voire même trahi (« leur versait parfois quelque sale caresse « (v. 30).
Il est intéressant de constater que la première et la dernière strophe sont très similaires : on y trouve une forte utilisation du camp lexical du malheur, la présence de mots répétés, comme le « cœur « (v. 4 et 28), la « tête « (v. 5 et 25) ou encore « démons « (v. 7 et 24) ainsi que « rire « (v. 11) et « riait « (v. 29).
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