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Charles Pierre Baudelaire

Publié le 27/02/2008

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Charles Pierre Baudelaire

Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle : en incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec l'esthétique classique.

Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l'histoire de la poésie mondiale, Baudelaire est devenu un classique.

Baudelaire naît au n°13 de la rue Hautefeuille à Paris. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières, et amateur de peinture, peintre lui-même, lui laisse un héritage dont il n'aura jamais le total usufruit. Il avait épousé, en première noces, le 7 mai 1797, Jeanne Justine Rosalie Jasmin avec laquelle il eut un fils, Claude Alphonse Baudelaire, le demi-frère de Charles. Une seule personne a réellement compté dans la vie de Charles Baudelaire : sa mère.[]

Renvoyé du lycée Louis-le-Grand en avril 1839 pour une vétille, Baudelaire mène une vie en opposition aux valeurs bourgeoises incarnées par sa mère et son beau-père. Baudelaire est reçu in extremis au Baccalauréat qu'il passe au lycée Saint-Louis en fin d'année. Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d'art et journaliste, il défend en Delacroix le représentant du romantisme en peinture, mais aussi Balzac lorsque l'auteur de La Comédie humaine est sottement attaqué et caricaturé pour sa passion des chiffres[6] ou pour sa perversité présumée.  Moins de deux mois après leur parution, Les Fleurs du mal seront poursuivies pour « offense à la morale religieuse » et « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Seul ce dernier chef d'inculpation condamnera Baudelaire à une forte amende de trois cents francs, réduite à cinquante, suite à une intervention de l'impératrice Eugénie

En 1866, l'auteur réussit à publier les six pièces condamnées, accompagnées de seize nouvelles, à Bruxelles.

Le 24 avril 1864, le poète, criblé de dettes, part pour la Belgique pour entreprendre une tournée de conférences où ses talents de critique d'art éclairé ne déplacent guère les foules.  

A partir de mars 1866, il souffre d'hémiplégie. Il meurt à Paris de la syphilis le 31 août 1867, sans avoir pu réaliser le projet d'une édition définitive, comme il la souhaitait, des Fleurs du Mal, travail de toute une vie. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (6e division), dans la même tombe que son beau-père, le général Aupick, et que sa mère.

À sa mort, son héritage littéraire est mis aux enchères. Michel Lévy (éditeur) l'acquiert pour 1750 francs.

 

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