Devoir de Philosophie

Charles Quint

Publié le 17/03/2012

Extrait du document

charles quint

Avant que l'or des possessions espagnoles en Amérique du Sud ne commencât à affluer, les Pays-Bas constituaient la .source principale des revenus de Charles Quint. Depuis des siècles, le commerce et l'industrie y florissaient. Charles Quint, qui était duc de Bourgogne, exigeait fidélité de ces provinces, ainsi qu'une aide financière, bien qu'elle ne fût pas-levée sous forme d'impôts. Les multiples guerres que Charles Quint eut à soutenir, coûtaient très cher. Il reçut à maintes reprises des avertissements de sa soeur Marie, régente de ces provinces. Le gouvernement mis en place par l'empereur fut renversé en 1539 par la population gantoise. Mais Charles Quint réprima férocement la rébellion.

charles quint

« les puissances chrétiennes, assiégèrent alors la Hongrie.

Mais, en 1532, ils furent vaincus devant Vienne par les troupes de Charles Quint.

La paix qui suivit en Hongrie fut peu rassurante.

Lorsque Charles Quint conquit Tunis contre le célèbre Barberousse, la supré­ matie turque en Afrique du Nord fut un in­ stant affaiblie.

Avant que l'or des possessions espagnoles en Amérique du Sud ne commencât à affluer, les Pays-Bas constituaient la.source principa­ le des revenus de Charles Quint.

Depuis des siècles, le commerce et l'industrie y floris­ saient.

Charles Quint, qui était duc de Bourgogne, exigeait fidélité de ces provinces, ainsi qu'une aide financière, bien qu'elle ne fût pas-levée sous forme d'impôts.

Les multi­ ples guerres que Charles Quint eut à soute­ nir, coûtaient très cher.

Il reçut à maintes re­ prises des avertissements de sa soeur Marie, régente de ces provinces.

Le gouvernement mis en place par l'empereur fut renversé en 1539 par la population gantoise.

Mais Char­ les Quint réprima férocement la rébellion.

Malgré tout, il était considéré dans les Pays­ Bas, où il était né et dont il parlait la langue.

Le territoire s'était agrandi durant son règne et les provinces du sud, les Flandres et l'Ar­ tois, étaient délivrées de la menace française.

Aux approches de la cinquantaine, Charles Quint, tourmenté par la goutte, devint som- Ci-dessus: Une scène de la bataille de Pavie en 1525.

François Je' y fut définitivement battu par les forces alliées des troupes papales et des armées de Charles Quint.

Cette défaite signifia pour Fran­ çois Jer l'abandon de ses plans d'extension en Italie septentrio­ nale .

A droite: Cette gravure en cou­ leur, du début du XV/le siècle, est un portrait de Charles Quint, au moment où il reporte son autorité sur son fils Philippe, l'époux de Marie Tudor d'Angleterre.

bre et mélancolique en voyant échouer tous ses projets.

L'alliance entre Marie Tudor et son fils Philippe, qui a,va~ pour but une puis­ sance combinée anglo-neerlandaise vis-à-vis de la France, revigora momentanément son énergie.

En 1555, Charles Quint commença à léguer ses différentes couronnes à Philippe II d'Espagne et à son frère Ferdinand, qui de­ viendrait empereur.

Il ne se réserva qu'une pension et se retira dans le monastère de San Yuste, en Espagne où il passa les dernières années de sa vie.

Il y tenait cour, jouissait de la chasse et de la musique, s'occupait à prier et à construire des horlqges.

Pendant qua­ rante ans, il avait supporté le poids énorme d'un empire, qui englobait une grande partie de l'Europe et les terres nouvellement con­ quises dans le Nouveau Monde.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles