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Les Chats domestiques

Publié le 11/09/2012

Extrait du document

Les chats domestiques sont beaucoup moins agressifs que leurs cousins sauvages grâce à leur adaptation à la vie urbaine et à l'homme. Cependant, ils sont moins dociles et moins facilement dressables, que les autres espèces domestiquées, notamment les chiens. Toutefois, beaucoup de ces différences de comportement entre le chat et le chien découlent plus d'une question de motivation que de capacités innées. Les expériences comportementales montrent que les chats peuvent parfaitement exécuter des exercices aussi complexes que le font les chiens. Bien que, se lon la croyance popu laire, les chats attrapent et tu ent les souris et les rats, il n'existe aucune preuve solide qu'ils contrôlent efficacement et à grande échelle la prolifération des animaux nuisibles. Les études scienti fiques suggèrent par exemple que les chats ont peu d'effet sur les populations d'oiseaux.

« Il Les Chats domestiques Les chats dom estiqu es se sont multipli és e n suivant les mouvements les p lus réce nts de l'urba­ nis ati on modern e.

En effe t, la plupart de ces espèces sont apparues en Europ e à la fin du XIX'"siècle e t au d ébut du xx·.

Aujourd 'hui , ell es vivent sur to us les contin e nts sauf en Antarctique.

Ces ch a ts prolifèrertt d ans les régions tempé rées et ch a udes.

Dans certaines zones urb aines, o n en trou ve plus d e 1 500 au km 2 • En règle générale, les homm es t o lè rent l e ur prése nce mais n e l es consi­ dèrent pas comm e des animaux de compag nie .

En revanche , ce n 'est pas le cas en Europe et en Amérique du Nord où ils sont devenus très nom­ breux et ont permis l'éclosion d 'un véritable ma r­ ch é (p r oduits alimentaires, litière , e t c).

Les diff ére ntes espèces d e c hat s sont remar­ _quablement hom ogènes d'appa re n ce.

La plupart ! Un chat sauvage d 'Europe (Felis catus A sylvestris) dans son milieu naturel.

.Cette espèce n 'est pas différente du chat domestique .

Si l'occasion se présente , ils peuvent se reproduire entre eux .

700 des différences gén étiqu es sont minimes et n e se manifestent que par des variati ons de cou le urs et d e t extur e du poil a insi que par des particularités du squelette com m e l'absence d e queue chez les ch ats de l'île de Man.

Le comporte ment Les chats dom estiqu es sont b eaucoup mo ins agress ifs que le ur s cousi ns sauvages grâce à le ur adap tatio n à la v ie urbaine et à l' h o mm e.

Cepen ­ dant , ils sont moins dociles et m o ins facile m e nt dressables, que les autr es espèces d o m estiquées , n ota mm ent les c hi ens.

Toute fo is, beaucoup de ces différences de comp ortem e nt entr e le chat e t l e c hie n d éco ulent plus d 'une question de mot i­ vatio n que de capac ités inn ées.

Les expé rie n ces comportemen ta l es montrent que les ch a ts peu­ vent parfaite m e nt exécu ter des exe rc ices aussi comp lexes que le font les chiens.

Bien qu e, sel o n la croyance po pu laire , l es ch a ts attrapent et tuent les souris et le s rats , il n 'existe aucune preuve solide qu'ils contrô l ent efficace me nt et à gra nde échelle la prol ifé ration des a nim aux nuisib l es.

Les étud es scienti f iques suggère nt par exe mpl e que les c h a ts ont p eu d'e f­ f e t sur les popul a tions d'oiseaux .

Co mm e le urs cousins sauvages , les chats d om estiques se repro dui sent plus d 'une fois par an.

Le cycle d e la reproduction est con trôlé par l a lumi ère .

Sous les la titud es proches d e l'Équateur , l a durée du jo ur est plu s lo ng ue, ce qui le ur donne plu s d' occas ions d e se reproduire tout au long de l'année e t d' avo ir de trois à qua tre por­ tées .

Dans les pays tempérés , ils en o nt géné ra le ­ ment deux par a n , l'un e au déb ut du printemps et l' autre à la fin de l'été.

Les chats peuvent se r epro­ duire à partir de 7 mois e t au moins jusqu 'à l'âge de 1 5 a n s.

La période de ges tatio n dur e 63 jours et ;;: une portée mo yenne compt e qua tr e c hatons.

ct La t empéra ture norma le d'un ch at est d e 38,6 ° C, ce qui es t su périe ur à celle de l'homme.

P o ur un chat, la te mpérat ur e ambiante dev ient c ritique à partir de 36° C.

Sa temp é rature aug­ m e nte et il se met alors à haleter pour se rafraî ­ c h i r.

Les cha ts possèd e n t des glandes sudato ir es sur les couss in ets d e le u rs pattes et sur leur corps .

Les maladies L'un e des pr i ncipa les maladies du chat est la rhi­ notrac héite vi rale.

E lle ne t ouche ni le s humains n i l es autres animaux .

Un chat contam iné a de la fièvr e au bout de de u x à c inq jo ur s, é t ern ue, bave et d evie nt l étharg ique .

En sui te, son nez et se s yeux coul ent et se bouc hent.

La ma ladie des jeune s ch ats est une affec tion vira le commun e e t très contagieuse, qui peut provoqu e r la mort huit h eur es après les premiers sy mptôm es.

L'ascaris , un ver parasitaire, provoque toux , vom issemen ts , di fficul t és respirato ir e s et r etard de cro i ssance .

Il peut se transm ettt re à l'h omme .

Les femmes e nceintes ne devraient pas toucher de cha ts , car e ll es peuvent attraper la toxop l asmose , qui pro ­ voque fausses couc h es ou morts à la naissanc e .

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Les siamois , importés depuis 1884 en Europe , sont originaires de Thailande , d ' Inde et de Malaisie.

On les reconna ît facilement à leur face brun foncé , leur pelage crème et leurs yeux bleus .

' En dépit de leur caractère indépendant , les chats sont d 'excellents animaux de compagnie.

Ils apprécient particulièrement les enfants , avec qui ils jouent très volontiers .. »

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