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La Chine du 21ème siècle, Une nouvelle superpuissance ? François Gipouloux (fiche de lecture)

Publié le 11/11/2012

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La Chine est la 3ème puissance commerciale après les Etats Unis et l’Allemagne grâce au doublement

de la croissance annuelle des échanges extérieurs mais aussi à la part des importations dans le PIB.

Cependant les exportateurs chinois souffrent d’un triple handicap : ils disposent de faibles capacités en

recherche et développement, ils peinent à établir la réputation internationale de marques chinoises, et

manquent d’un réseau de commercialisation global. Néanmoins, après quinze années de négociations

mouvementées, la Chine est finalement admise à l’OMC le 11 décembre 2001 ; c’est le résultat d’une

aspiration des autorités chinoises à intégrer la dernière grande organisation internationale dont ils

n’étaient pas membre. La Chine est devenue l’une des premières destinations de l’investissement direct à

l’étranger, cela est du à la recherche de faibles couts salariaux.

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« accroissements de la productivité résultent de la réallocation du travail et d’autres facteurs de production, des secteurs à basse productivité vers des secteurs à plus haute productivité, plutôt que d’une augmentation de la productivité dans tous les secteurs de l’économie. Pendant de nombreuses années, les chiffres fournis par les autorités locales étaient de 6% environ supérieurs aux chiffres calculés par la comptabilité nationale chinoise.

Néanmoins, l’économie chinoise à continuer à un rythme très soutenu jusqu’en 2010 et devrait s’assagir dans les prochaines années, de 5 à 7% par an. 3.

La longue marche de la paysannerie chinoise. La Chine est l’un des plus vieux pays agricoles au monde.

Cette situation a été renforcée par le système de responsabilité des ménages qui a fait de la famille l’unité de base de la protection agricole.

C’est un secteur stratégique.

La véritable croissance des revenus à la campagne vient des revenus agricoles.

La politique d’autosuffisance a provoqué une régression considérable en termes de productivité.

Les provinces sont responsables de la gestion de l’offre et de la demande, de la stabilisation des superficies emblavées et de la constitution des stocks de grains, dans lesquels elles puisent pour amortir les mouvements de prix.

Le changement de régime alimentaire est bien entendu lié à l’urbanisation.

La mécanisation de l’agriculture a longtemps été considérée comme le moyen indiscutable d’augmenter la productivité à la campagne. 4.

Industrialisation de campagne. Les années 1990 ont été marquées par une modification sensible de la structure de la population active à la campagne, imputable au remarquable dynamisme des industries rurales.

La conversion du surplus de main d’œuvre agricole dans des entreprises rurales a été bien plus rapide que l’urbanisation ; ce qui signifie que les ruraux engagés dans des activités non agricoles sont contraints de rester à la campagne, en raison de la stagnation de l’urbanisation. Un hukou urbain permet de vivre et de travailler en ville, d’acheter un logement en bénéficiant de subventions, de scolariser ses enfants et de bénéficier d’une assurance médicale et d’une indemnité de chômage en cas de licenciement.

Le hukou distord donc la concurrence entre les marchés du travail urbain et ruraux. 5.

David contre Goliath : le privé à l’assaut du secteur étatique. La rentabilité déclinante des entreprises d’Etat se traduit, au milieu des années 1990 par une grave crise. Le dynamisme du secteur privé et sino-étranger rend plus visible encore leurs sureffectifs et leur mauvaise gestion.

L’ambigüité du rôle du gouvernement n’est pas étrangère à la médiocrité des performances des entreprises publiques : il est à la fois actionnaire, mais également régulateur, créancier et débiteur.

La transformation des entreprises d’Etat en sociétés anonymes a nécessité le fait de remédier à la mauvaise vérification des comptes et des évaluations d’actifs, ainsi qu’au manque de publicité des transactions sur les droits de propriété.

Les performances du secteur privé sont très diversifiées et l’investissement privé tend à se substituer à l’investissement étatique.

Néanmoins, elles sont limitées au niveau du marché des capitaux. Elles ne peuvent donc qu’avoir recours à l’autofinancement ou au financement informel, ainsi qu’à l’investissement étranger qui se substitue alors à un marché des capitaux défaillants.

L’avantage de cette dernière solution est de permettre en outre un transfert de technologie et de compétences. 6.

La vulnérabilité du secteur financier.. »

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