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De Chirico (Giorgio)

Publié le 04/01/2012

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Tenu par les surréalistes comme un des peintres dont l'oeuvre recèle le plus de mystère et le plus de significations cachées, Giorgio De Chirico n'a pas cessé de hanter l'imagination contemporaine avec des toiles anciennes (que son académisme renie aujourd'hui) oiJ le drame de la disparition de l'homme est évoqué avec une lucidité angoissante.

Né de parents italiens à Volo, en Thessalie, où son père dirigeait la construction d'une ligne de chemin de fer, De Chirico s'initie à la peinture et au dessin à l'Ecole technique nationale d'Athènes....

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100081 \LINK0031300319Pe_0783T Chirico (Giorgio De) Peintre italien * 10.7.1888, Volo, Grèce + 19.11.1978, Rome Né en Grèce d'un ingénieur des chemins de fer sicilien, il étudie à Athènes et à Munich, où les oeuvres de Böcklin et de Klinger font grande impression sur lui.

Installé à Paris en 1911, De Chirico découvre, grâce à Apollinaire et Picasso, l'avant-garde artistique.

C'est à cette époque qu'il réalise ses premières toiles, dont l'imaginaire et la dimension fantomatique s'opposent à la fois à la peinture traditionnelle et aux thèmes avant-gardistes.

Fondateur de l'école métaphysique, mouvement repris par Carlo Carrà et Giorgio Morandi, il crée un univers énigmatique et théâtral, à l'atmosphère figée, dans lequel il se plaît à confronter - souvent avec ironie - des motifs de l'Antiquité à ceux du monde moderne.

Ainsi en est-il de ses places d'Italie, décors de places à arcades désertes, hormis une statue, une cheminée d'usine ou un train ("Mystère et mélancolie d'une rue", 1914) ; de ses mannequins sans vie qui comblent l'espace angoissant de ses peintures ("Muses inquiétantes", 1916-1917) ; de ses intérieurs, où il accumule paradoxalement objets divers et figures déshumanisées, tels que instruments de mesure, échiquiers, biscuits, statues et mannequins ("Grand Intérieur métaphysique", 1917).

À partir de 1919, renonçant subitement à ses recherches artistiques, il revient à une peinture plus académique.

Affilié au mouvement "Valori plastici", il se consacre à des sujets classiques (natures mortes, scènes de gladiateurs), inspirés de l'Antiquité ou des grands peintres de l'histoire (Titien, Raphaël, Rubens).

Les dernières oeuvres de l'artiste, de nouveau empreintes de l'école métaphysique, sont parfois redondantes et n'ont plus la force onirique des premières.

Considéré comme l'un des précurseurs du surréalisme, De Chirico expose sa démarche picturale par écrit ("Hebdomeros", 1929). 1. »

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