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Choix d'un régime matrimonial : liberté absolue ou relative ?

Publié le 09/08/2012

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On se plaît à dire que les futurs époux bénéficient d'une grande liberté dans le choix de leur régime matrimonial. Pourtant, cette liberté n'est que relative. Elle est d'ailleurs assez peu exploitée.

« de tel ou tel bien parti­ culier.

• Umites à la liberté : La liberté des futurs époux est cependant très limi­ tée.

Il existe en effet un certain nombre de règles intangibles .

C'est le cas, par exemple, de l'en­ semble des règles com­ posant ce qu'on appelle le régime primaire impé­ ratif ou le statut patri­ monial de base.

Le pou­ voir des époux sur le logement de la famille , les meubles le garnissant ainsi que le régime des dettes ménagères relèvent de ce régime primaire.

Certains principes relatifs aux relations entre époux et à la liberté individuelle ne peuvent être écartés .

Ainsi, l'égalité de pouvoir doit être respectée .

Il n'est pas possible, par exemple, de restaurer l'ancien sys­ tème de puissance pater­ nelle.

Depuis les réformes successives des années soixante et soixante-dix, c'est le couple, et non un seul des conjoints, qui mène les affaires de la famille.

De même, l'un des époux ne peut renoncer à l'avance au droit de de­ mander la séparation de LA LOI ET VOUS biens judiciaire et encore moins à celui de deman­ der le divorce .

Chacun doit aussi conserver la liberté de choisir son lieu de ré­ sidence et sa profession.

Enfin, certaines règles fon­ damentales, tel le principe d'immutabilité du régime matrimonial, doivent être respectées .

Il est ainsi im­ possible de prévoir une procédure de changement de régime autre que la procédure judiciaire de l'article 1397 du Code civil .

Il n'est pas non plus pos­ sible de prévoir que les donations entre époux seront irrévocables.. »

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