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Cicéron

Publié le 08/04/2013

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Il existe de nombreux bustes et représentations de Cicéron. Citons ceux de la Galerie des Offices (Florence), le Cicéron au Tombeau d'Archimède (Louvre, Paris), de Valenciennes, et le Cicéron accusant Verrès (Chambre des députés, Paris), de Delacroix. Le consulat était la magistrature suprême de la République romaine et il constituait par conséquent le sommet du « cursus honorum «. A l'époque de Cicéron, il fallait avoir 43 ans pour pouvoir devenir consul.

« aux greniers de la plèbe.

Jouissant d'un prestige sans cesse grandissant, Cicéron commença à peser de tout son poids dans les affaires de l'État, se faisant le champion de la classe moyenne.

Statue de Pompée : Cicéron prit le parti de Pompée dans la lutte qui opposa ce dernier à César d'exil, et Cicéron dut quitter Rome pour quelque temps.

La fin de la République A prè s une année de disgrâce, Cicéron retrouva Rome et fut plongé, un peu malgré lui, dans la lutte qui opposait César à Pompée, qui l'obligea à tempérer ses opinions.

L ' attrait du pouvoir fut plus fort que l'idéal républicain qu'il avait défendu jusque-là ..

Il se rallia à Pompée, mais c'est César qui devint le maître de Rome, ce qui obligea Cicéron à se retirer à Brindisi, en attendant le pardon du vainqueur.

Ce qui ne manqua pas de se produire.

Cicéron revint à Rome et, devant le Sénat, il soutint la politique de César en Gaule (en 52 , défaite de Vercin­ gétorix).

Sa passion, toutefois, n'était En 67, en tant que préteur, c'est lui qui obtint des pouvoirs étendus pour Pompée, engagé dans · 1a guerre contre Mithridate (Sur les Pouvoirs de Pompée).

La magistrature su­ prême, Cicéron l'atteignit en 63, au minimum de l'âge légal, étant élu consul contre un noble, Catilina, adversaire de la République.

Dans l'une de ses fameuses Catilinaires, se posant en défenseur de l'État alors que Pompée guerroyait en Asie, Cicéron demanda et obtint la peine de mort pour Catilina et ses compa­ gnons conspirateurs.

Mais cette affaire, ajoutée à une brouille avec un protégé de César, Clodius, avait durci les positions de chacun et, désormais, Cicéron se retrouva seul à défendre la tradition républicaine, face aux trois hommes du premier triumvirat : Cicéron disant les Tusculanes, par Lebayle plus la même, et peu à peu il se retira des af­ faires publiques pour se consacrer à la lec­ ture, aux études et à la rédaction de plusieurs traités de philosophie et d'éloquence.

Mais il était trop célèbre pour rester ignoré de ses adversaires.

En 44 et en 43, après l'assas­ sinat de César, il s 'op­ posa à Marc-Antoine dans ses fameuses Philippiques et trouva face à lui un nouveau trrumvirat : Octave, Antoine, Lépide.

Lorsque Rome fut prise, ceux-ci établi­ César, Crassus, Pompée.

Ses adver­ saires firent valoir une loi selon laquelle quiconque avait prononcé une condamnation à mort sans en référer au peuple devait être frappé NOTES DE L'ÉDITEUR Cicéron a laissé une œuvre monumentale, qui est parfaitement représentative de la civilisation romaine à son apogée.

On peut la diviser en quatre parties : -les plaidoyers : Verrines (70 , contre Verrès), Pro Murena (63), Pro Mi/one (52) et discours politiques : Catilinaires (63) et Philippiques (44-43) ; Frontispice des Œuvres de Cicéron, édition de 1520 -les traités de rhétorique : De oratore (55), Brutus ( 46), Orator ( 46) ; -les traités philosophiques : De republica (51) , Tusculanes (45), De natura deorum (45-44), De officiis (44); -la correspondance : ii nous reste près de mille lettres de Cicéron, qui ne sont qu'une partie de sa con:espondance.

«C'est un trait caractéristique de la cité rent des listes de proscription ; sur celle d'Antoine, le nom de Cicéron figurait en bonne place et fut rayé en décembre 43, ses assassins l'ayant rejoint avant qu'il ait réussi à s'en­ fuir.

antique que, faite pour des hommes libres, elle identifie totalement la condition humaine et l'action politique.

En un sens, il n'est rien de plus totalitaire que cette cité, qui exige du " citoyen de plein droit " une oisiveté à peu près totale, afin qu'il se consacre à la vie publique (à l'intérieur) ou à la gloire des armes (à l'extérieur).

» C.

Nicolet et A.

Michel, Cicéron, Éditions du Seuil, 1960.

1 Paris, Musée du Louvre/ Giraudon 2 Toulouse, Musée des Augustins/ Giraudon 3 Roger-Viollet 4 Rome, Palazzo Spada/ Roger-Viollet 5 Paris, Bibliothèque de !'Arsenal/ Lauros-Giraudon CICÉRONOI. »

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