La circulation atmosphérique à basse altitude

« qui en découle dépendent de mécanismes alti­ tudinaux encore peu connus qui se répercutent au sol où ils organisent les champs de pres­ sions en se combinant avec d'autrès phéno­ mènes d'origine thermique, mais nous ignorons dans quelle région de l'atmosphère se situe l'ébranlement initial et la raison de cet ébran­ lement.

MIÉCANISiliJIIES DE 18 S Le temps souvent varie : à une journée douce et nuageuse succèdent un long jour de pluie, une journée froide , sèche mais lumi­ neuse .

Ce s changements résultent du déplac e­ ment des masses d'air dans la troposphère et du passage des perturbations qui naissent le long des surfaces de contact entre ces masses d'air.

Les masses d'air La troposphère naît de la juxtaposition de masses d'air qui peuvent s'ébranler.

L'air stagne pour un temps assez long sur des centaines, voire des milliers de kilomètres, au-dessus d'un océan ou d'un continent; des échanges se créent à l'intérieur de cette masse : les températures, les pressions, le degré hygro­ métrique s'harmonisent , et cette énorme chape d'air devient presque homogène : c'est la Masse d'air.

Les dive rs e s masses d'a ir Au-dessus de la terre on distingue, pour l'hémisphère Nord : 8 La masse d'air arctique stationne au­ dessus du pôle Nord du 70• parallèle au 90•.

- L'air arctique continental règne au-des­ sus du Groenland , de la Scandinavie, de l'ex­ trême Nord sibérien, du Nord Canada avec des températures de - 10• à - 30 • et des pro­ priété~ électriques particulières.

- L'air arctique maritime, moins froid que le précédent (-- 5• à O•) est un peu plus humide (mais l'air froid ne peut contenir toutefois beaucoup de vapeur d'eau) car il stagne au-dessus de l'Arctique et de l'Atlan­ tique Nord en passant par le Spitzberg.

La masse d'air polaire stationne dans les régions subpolaires aux environs du 60• pa­ rallèle : - · soit sur le continent : 'C'est l'air polaire cantinental de la Sibérie, de l'Europe centrale, du Canada, froid (- 20 • à O•) et sec .

- soit sur l'Atlantique : c ' est l'air polaire maritime des parages de l'Islande, de la baie d'Hudson ; aux températures de + 5 • à + 10• et assez humide.

La masse d'air subtropicale stationne aux environs du 25" parall èle : - soit au-dessus du continent (Sahara Asie central e, cœur de l'Amérique); l'air chaud (15" à 20 • ), porte parfois des pous sières de sable prises au continent.

- soit au-dessus de l'océan; l'air plus frais (10 • à 15•) et plus humide absorbe l'eau des océans.

Une fois formées, apr ès un long stationne­ ment au-dessus d'une même région, ces masses d'air s'ébranlent mai s gardent, comme la ri­ vière garde la masse d'eau qui est sienne, leurs propriétés fondamentales de température, d'hu­ midité, de pression, de charge solide.

On donne le nom d'advection à toute arrivée de masse d'air d'origine étrangère sur une région don­ née.

Ainsi l'air polaire s'écoule depuis les ré­ gions polaires vers les latitudes plus basses en apportant des froids secs, aux journées en­ soleillées, dans les hivers d'Allemagne ou même de France .

L'air des régions équatoriale s s'écoule de part et d'autre de l'équateur; vers le Nord, l'air tropical saharien peut envahir la région méditerranéenne pendant l'été en y amenant des journées chaudes et suffocantes.

L' éco ulemen t des ma sses d'ai r Il ne s'effectue pas au hasard, mais il est soumis à des lois et il donne naissance à d'au ­ tres mouvements encore plus complexes.

La courbure du flux : par suite de la rotation de la terre autour de l'axe des pôles, tout mobile , et les courants aériens n'échap - les masses d'air dans l'hémisphère Nord. »