Devoir de Philosophie

Citations sur le bonheur

Publié le 02/01/2011

Extrait du document

Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. Rousseau    Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.«Hugo    «Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant.« Hugo    «Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent.« Dante    «Chacun a une idée confuse d'un bien où son âme puisse se reposer ; il le désire, par suite, il s'efforce d'y atteindre.«
Dante    « tous les hommes recherchent d'être heureux « Pascal    Devoir d'être heureux : il n'est pas difficile d'être malheureux ou mécontent; il suffit de s'asseoir, comme fait un prince qui attend qu'on l'amuse; ce regard qui guette et pèse le bonheur comme une denrée jette sur toutes choses la couleur de l'ennui; (...) il est toujours difficile d'être heureux; c'est un combat contre beaucoup d'événements et contre beaucoup d'hommes; il se peut que l'on y soit vaincu; (...) il est impossible que l'on soit heureux si l'on ne veut pas l'être; il faut donc vouloir son bonheur et le faire. Ce que l'on n'a point assez dit, c'est que c'est un devoir aussi envers les autres que d'être heureux.  > Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore.    [George Gordon, Lord Byron]  Le bonheur est un état constant et l'homme un être trop muable pour que l'un convienne à l'autre.  [Jean-Jacques Rousseau]  Il faut être heureux et y mettre du sien. Si l'on reste dans la position du spectateur impartial, laissant seulement entrée au bonheur et portes ouvertes, c'est la tristesse qui entrera.    [Alain]  Alain, Propos, 1923, p. 472.          Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède  St Augustin.    Le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre.  Epictète.      Bienheureux qui n'espère rien, car il n'est jamais désappointé. - Alexander Pope    C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien. - Sénèque          "Heureux" est le premier mot de ce psaume. Peut-être mieux exprimé par "O le bonheur..." Et peut-être nous nous attendons à ce que nous devons faire pour être heureux. Sois heureux en faisant ceci ou cela. Mais le psalmiste, le Roi David, nous dit que premièrement nous trouvons le bonheur en ce que nous ne faisons pas, en ce que nous évitons.  http://www.epelibramont.com/predication.asp?txt=psaume_1      « Un tel bonheur n'a pu être inventé que par quelqu'un qui souffrait sans cesse « (Le Gai savoir, 45) parlant d’epicure    « J'ai vu plus de quatre-vingts ans de douleurs, et chaque heure de joie s'est toujours brisée sur une semaine d'angoisses ! « Richard III Shakespeare    "(...) quels sont les desseins et les objectifs vitaux trahis par la conduite des hommes, que demandent-ils à la vie, et à quoi tendent-ils ? On n'a guère de chance de se tromper en répondant : ils tendent au bonheur ; les hommes veulent être heureux et le rester. Cette aspiration a deux faces, un but négatif et un but positif : d'un côté éviter douleur et privation de joie, de l'autre rechercher de fortes jouissances. En un sens plus étroit, le terme « bonheur « signifie seulement que ce second but a été atteint. En corrélation avec cette dualité de buts, l'activité des hommes peut prendre deux directions, selon qu'ils cherchent - de manière prépondérante ou même exclusive à réaliser l'un ou l'autre. 
On le voit, c'est simplement le principe du plaisir qui détermine le but de la vie, qui gouverne dès l'origine les opérations de l'appareil psychique ; aucun doute ne peut subsister quant à son utilité, et pourtant l'univers entier - le macrocosme aussi bien que le microcosme - cherche querelle à son programme. Celui-ci est absolument irréalisable ; tout l'ordre de l'univers s'y oppose ; on serait tenté de dire qu'il n'est point entré dans le plan de la « Création « que l'homme soit « heureux «. Ce qu'on nomme bonheur, au sens le plus strict, résulte d'une satisfaction plutôt soudaine de besoins ayant atteint une haute tension, et n'est possible de par sa nature que sous forme de phénomène épisodique. Toute persistance d'une situation qu'a fait désirer le principe du plaisir n'engendre qu'un bien-être assez tiède ; nous sommes ainsi faits que seul le contraste est capable de nous dispenser une jouissance intense, alors que l'état lui-même ne nous en procure que très peu. Ainsi nos facultés de bonheur sont déjà limitées par notre constitution. Or, il nous est beaucoup moins difficile de faire l'expérience du malheur. La souffrance nous menace de trois côtés : dans notre propre corps qui, destiné à la déchéance et à la dissolution, ne peut même se passer de ces signaux d'alarme que constituent la douleur et l'angoisse ; du côté du monde extérieur, lequel dispose de forces invincibles et inexorables pour s'acharner contre nous et nous anéantir ; la troisième menace enfin provient de nos rapports avec les autres êtres humains. La souffrance issue de cette source nous est plus dure peut-être que toute autre ; nous sommes enclins à la considérer comme un accessoire en quelque sorte superflu, bien qu'elle n'appartienne pas moins à notre sort et soit aussi inévitable que celles dont l'origine est autre. 
Ne nous étonnons point si sous la pression de ces possibilités de souffrance, l'homme s'applique d'ordinaire à réduire ses prétentions au bonheur (un peu comme le fit le principe du plaisir en se transformant sous la pression du monde extérieur en ce principe plus modeste qu'est celui de la réalité), et s'il s'estime heureux déjà d'avoir échappé au malheur et surmonté la souffrance ; si d'une façon très générale la tâche d'éviter la souffrance relègue à l'arrière-plan celle d'obtenir la jouissance".  Freud   

Liens utiles