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Collège: La circulation sanguine

Publié le 26/02/2010

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L'appareil circulatoire est un système fort complexe ; il est composé de deux réseaux vasculaires complémentaires, d'une pompe, le coeur, qui impulse la circulation du fluide qu'il contient : le sang. Sans circulation sanguine, aucune vie n'est possible ; c'est en effet le sang qui transporte les éléments essentiels au bon fonctionnement des cellules : l'oxygène et les nutriments. Avant que les connaissances ne soient si avancées, de nombreux anatomistes, dont William Harvey, se penchèrent sur ce palpitant mystère. Le sang est un fluide rouge et opaque, en mouvement perpétuel.Un réseau complexe achemine les substances vitales - oxygène et nutriments - vers chaque cellule de notre corps et les débarrasse de leurs déchets métaboliques. Le rôle de la circulation est aussi de transporter des : hormones, cellules (globules blancs, plaquettes...), anticorps, etc., que notre organisme envoie vers les tissus pour contrôler leur fonctionnement ou les protéger des agressions (infections, toxines...). La circulation sanguine est donc essentielle au maintien de la vie et à l'adaptation précise des apports aux variations, parfois brutales, des besoins énergétiques et nutritifs de chacun de nos organes vitaux.

« artérielle et capillaire, créant un afflux massif de sang dans les muscles (trois à cinq fois le volume sanguin contenu dans le muscleau repos), augmentant le débit sanguin musculaire.

La circulation cutanée, outre son rôle nourricier, intervient dans la régulation dela température corporelle.

Quand le sang arrive à la peau, il transfère la chaleur dissipée vers l'extérieur.

En faisant varier sondébit (1 à 2% du débit cardiaque), la circulation cutanée s'adapte aux agressions extérieures (variations climatiques) et sertd'émonctoire - organe évacuateur - de la chaleur que nous produisons (efforts physiques) afin de maintenir une températurecorporelle stable, à 37°C. Le cœur et le cerveau sont les deux organes vitaux ne tolérant aucune interruption de la circulation.

La baisse brutale d'oxygènepour le cœur et l'excès de gaz carbonique pour le cerveau constituent un signal d'alarme qui fait accroître automatiquement leurcirculation, en détournant le sang de la circulation générale. Le retour veineux La pression dans le système veineux est trop basse pour que le sang rejoigne seul le cœur droit : trois mécanismes accélèrent etfavorisent le retour veineux.

La pompe respiratoire est la compression des organes abdominaux associée à la baisse de pressionthoracique pendant chaque mouvement inspiratoire.

La pompe musculaire résulte de la contraction et du relâchement des musclessquelettiques à chaque mouvement ou pour maintenir une posture.

La pompe plantaire est la compression du vaste lac sanguinenfermé dans les capillaires de la voûte plantaire du pied.

Chaque appui chasse le sang vers les jambes. La combinaison de ces trois facteurs serait inefficace si les veines n'étaient pourvues de valvules, replis de leur paroi interne, quiempêchent le sang de parcourir la veine à contresens : dans une veine saine il ne peut que progresser peu à peu vers le cœur.

Lesvarices, dilatation de veines inefficaces, sont dues d'abord à une lésion des valvules veineuses. La coagulation Le système circulatoire fonctionne en circuit fermé.

Le volume de liquide circulant doit par conséquent être constant.

En cas deperte de sang, par blessure ou hémorragie interne, l'organisme déclenche un mécanisme de protection destiné à minimiser la perteet à la tarir : la coagulation sanguine.

Celle-ci débute dès qu'une cellule sanguine vient au contact de l'air.

Il arrive que le processussurvienne à l'intérieur même de l'appareil circulatoire ; on parle alors de thrombose.

Si le caillot se forme lentement, une voie dedérivation peut se développer en amont, permettant au sang de contourner la thrombose ; c'est ce qu'on appelle la circulationcollatérale.

Dans certains cas, les caillots sont désintégrés, dans d'autres, ils persistent, au risque de provoquer une occlusioncomplète de l'artère et d'être à l'origine d'ischémie (asphyxie transitoire), c'est-à-dire d'un arrêt ou d'une insuffisance de l'apportsanguin, voire d'infarctus définitif de l'organe concerné. La pression sanguine La pression qui règne dans les artères et artérioles varie selon l'activité cardiaque ; lorsque le cœur se contracte, la pression atteintson maximum (pression systolique), puis elle décroît progressivement et atteint le niveau minimal (pression diastolique), justeavant la contraction suivante.

La pression sanguine est toujours exprimée par deux valeurs : ainsi, un adulte en bonne santé auraune pression artérielle de 110 à 140 millimètres de mercure pour la pression maximale, ou systolique, et de 60 à 80 millimètres demercure pour la pression minimale, ou diastolique.

La pression sanguine peut s'élever brusquement sous l'effet du stress ou d'uneffort physique violent, mais elle retrouve rapidement son niveau normal grâce à des systèmes de régulation.

Elle s'accroît aucours de certaines maladies. La tension artérielle peut être anormalement basse à la suite d'une hémorragie importante, d'une défaillance cardiaque, ou encoreen cas d'affaiblissement général.

La quantité de sang, et donc d'oxygène, qui irrigue le cerveau et les autres organes vitaux n'estpas suffisante et ne peut être corrigée par des mécanismes réflexes.Si l'hypotension est brutale, il peut y avoir ischémie, lésionscérébrales graves, voire perte de connaissance et coma.

Il est possible de ramener la pression sanguine à un niveau normal avecdes médicaments hypertenseurs jusqu'à ce que l'on puisse traiter directement la cause, par exemple en procédant à unetransfusion en cas d'hémorragie. L'hypertension artérielle L'hypertension peut être due à une tumeur surrénalienne responsable d'une production excessive d'aldostérone.

Cette hormonefavorise en effet la rétention d'eau et de sel, augmentant le volume sanguin circulant et donc la pression sanguine.

L'aldostérone. »

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