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La comédie

Publié le 05/09/2013

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Le comique est une condition qui n'est ni nécessaire ni suttïsante

pour définir la comédie. Il est des comédies peu drôles. et même

larmoyantes. et il y a du comi4ue hors de la comédie. dans le roman

ou dans la nouvelle. par exemple. Malgré tout, le comique demeure

la grande spécialité de la comédie.

« numéros d'acteurs.

des spectacles de foires.

Au XX' siècle.

elle cohabite avec le sentiment tragique de l'existence loufoque ou absurde.

Avec cette portée métaphysique* nouvelle.

Jarry, Beckett et Ionesco lui ont donné ses lettres de noblesse.

La comédie de caractères triomphe au XVII' siècle avec Molière.

Conforme à léthique et à lesthétique classiques, elle se veut une illustration des vices et défauts éternels des hommes, et affiche sa portée morale, car el le prétend les corriger (castigat ridendo mores): L'Étourdi, Dom Juan, Le Misanthrope, L'Avare, Le Malade imaginaire.

Pour Molière, il existe une juste nature, pleine de sens.

Mais il condamne les désirs excessifs ou tyranniques, les ridicules et les artifices, les folies et les impostures.

La comédie d'intrigue s'inspire de traditions latines (Terence et Plaute), espagnoles ou italiennes.

Elle multiplie les stratagèmes, les échelles, les déguisements, les contretemps, les surprises et méprises, avant de faire triompher l'amour en fin de compte.

Au XVI' siècle, Les Esprits de Pierre de Larivey et Les Contents d'Odet de Turnèbe, au XVII' siècle, Le Menteur de Corneille, L'École des femmes de Molière, sont des exemples du genre.

Mais c'est au XVIII' siècle surtout que fleurissent ces intrigues : Marivaux cultive les grâces et les jeux de lAmour, ses masques et ses ruses, ses inconstances, ses retours.

Beaumarchais, de son côté, déploie des merveilles d'artifices et de feintes pour faire triompher les amours des héros dans sa trilogie de Figaro.

Au XX' siècle, Georges Feydeau, Sacha Guitry poursuivent cette veine féconde avec le vaudeville*, comédie légère et divertissante, également riche en intrigues et en adultères.

La comédie de mœurs s'inspire de la réalité sociale pour dépeindre les hommes en leurs temps.

Les Précieuses ridicules de Molière en sont un bon exemple.

Au XIX' siècle, Eugène Labiche met en scène de façon drolatique les goûts et les travers de la bourgeoisie du Second Empire, les intérêts et les désirs médiocres.

Au XX' siècle, Georges Courteline décrit les mœurs et ridicules des militaires, des administrations, des tribunaux.

Jules Romains propose, dans un style vigoureux et humoristique, une satire* des impostures sociales.

Marcel Pagnol s'attache, lui, à la vie provençale et aux mœurs du Vieux-Port de Marseille.

Mais la comédie de mœurs triomphe aujourd'hui moins à la scène qu'au cinéma ou à la télévision.. »

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