Le Comique dans Le Bougeois Gentilhomme De Molière

« ce comique quand M.

Jourdain croit savoir parler turc, alors qu’enfaite il ne sait pas et dit n’importe quoi.

Il se fait à nouveau avoir.

(p.120) Il réside aussi dans ce théâtre le comique de caractère.

On le retrouve dans la personnalité, les manières, les défauts, les manies,… du personnage.

On peut l’associer au caractère de Monsieur Jourdain qui est très naïf, il croit à tort et à travers tout ce qu’on lui dit, si cela est tourner de manière convenable et de manière flatteuse.

On peut aussi le remarquer dans son obsession de se faire passer pour un noble.

Le comique de caractère peut également être vu dans le comportement des maîtres. Un autre comique que l’on peut analyser est le comique de situation.

Il se trouve dans la situation incongrue ou paradoxale.

Il repose sur des malentendus, des conjonctions d’évènements ou des quiproquos.

Un quiproquo consiste à faire interagir deux personnages qui se méprennent sur ce dont parle l’autre.

Dans le Bourgeois Gentilhomme, on retrouve le comique de situation à l’acte 3 scène 10 (p.83) où l’on voit une inversion des personnages.

Clovielle et Nicole font la même chose que leurs « maîtres » Cléonte et Lucile.

On pourrait dire qu’ils s’imitent.

Dans le comique de situation on peut aussi distinguer le comique de répétition, qui consiste à répéter plusieurs fois les mêmes mots ou les mêmes gestes ou encore la même situation. On peut le retrouver dans le Bourgeois Gentilhomme (p.

57 et suivantes) où Nicole se moque de Monsieur Jourdain, elle a un rire répétitif qui dure sur plusieurs pages.

Le dernier comique que l’on peut étudier est le comique de gestes.

Il est caractérisé par des coups, des chutes, des grimaces ou encore des mimiques.

Dans la pièce de Molière, on peut le retrouver entre autre à l’acte 2 scène 3, ou les maîtres se battent entre eux, ils s’échangent des injures et des coups.

Ce qui est drôle là-dedans, c’est que les maîtres se battent pour des bêtises, ils se battent pour savoir lequel à la meilleure profession.

Ce qu’on peut aussi retrouver de comique réside dans le fait que M.

Jourdain pour se rapprocher de la noblesse, n’hésite pas à céder la main de sa fille à un homme que M.

Jourdain croit être un homme de qualité, mais qui enfaite ne l’est point.

Il se fait donc avoir.

Ce qui est le plus drôle c’est que tout le monde à part M.

Jourdain est au courant que ce « noble » turc n’est enfaite que Cléonte, le jeune homme que Lucile la fille de M.

Jourdain aime mais que son père à refuser qu’elle épouse car pour M.

Jourdain Cléonte n’est pas un homme de qualité, et il ne mérite pas sa fille.

Mais Cléonte, grand stratège arrive à rouler M.

Jourdain. Comment se moque-t-on de la bourgeoisie ? A travers M.

Jourdain, on peut voir que Molière critique les bourgeois, et leurs milieux : la bourgeoisie.

La bourgeoisie appartenant au tiers-état et se trouvant en bas d l’échelle sociale du 17e siècle.

La quête de tous les bourgeois est de monter dans cette échelle sociale et pouvoir fréquenter la noblesse.

Molière de part Monsieur Jourdain veut montrer cela.

Il prend certes un exemple exagéré qui va très souvent se ridiculiser.

Mais part Monsieur Jourdain il veut choquer et justement montrer le comportement des bourgeois de cette époque, qui après avoir lu cette pièce, nous paraissent très ridicules et reflètent bien leurs efforts qui échouent. Conclusion Il faut savoir faire la différence entre ce qu’on est intérieurement et ce qu’on veut paraître.

Monsieur Jourdain se perd là-dedans.

C’est un bourgeois mais il cherche à aller plus loin et veut être ce qu’il n’est pas.

C’est-à-dire un noble.

Mais il n’a pas les qualités pour l’être et se rend complément ridicule.

Il ne faut donc pas rechercher à avoir plus que ce que l’on a.

Il ne faut pas vouloir ressembler aux autres et s’accepter comme on est.

On doit éviter de se ridiculiser à en vouloir toujours plus et à vouloir ce que l’on ne peut pas avoi. »