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Comment comprendre le plaisir esthétique ?

Publié le 18/12/2010

Extrait du document

1) Le plaisir esthétique.

2) L’expérience esthétique est-elle satisfaisante ?

3) Une œuvre d’art n’est jamais complètement comprise.

4) Une émotion à l’heure de l’art abstrait ?

« n'est définitive .

La signification artistique est donc inappropriable, car une œuvre d'art a une infinité de sens.

Pour une même œuvre d'art, il peut y a une interprétation philosophique, une interprétation religieuse au sujet, et uneinterprétation esthétique qui se réfère à l'histoire de l'art.

Aussi interpréter, veut dire expliciter la signification, faireressortir le sens.

Expliquer revient à donner les causes.

Un artiste ne sait jamais ce qu'il va peindre, la couleur parelle-même va produire une signification inattendue.

Le langage artistique n'est donc pas contrôlé par une intentionet une œuvre d'art en sait toujours plus que l'artiste lui-même.

Pour Wölfflin, dans les principes fondamentaux de l'histoire de l'art . Le langage artistique est autonome, tout est essentiel.

Pour lui « Le bon Dieu vit dans les détails » Il opère une psychologie des formes.

Ainsi l'esprit des peuples se révèle dans les formes.

Il adopte un couple de 5catégories pour interpréter les œuvres d'art.1) style linéaire : limite simple et clair qui sépare les objets.

Regardstatique à l'exemple de Dürer.

Style pictural : regard vagabond, Rembrandt.

2) plan / profondeur : attirer le regardvers le fond du tableau.

3) Forme fermée : présence de la totalité, forme ouverte : totalité excessive.

4)Unité/pluralité 5) clarté/ obscurité (goût du baroque, même la lumière peut cacher) Ces catégories recoupentessentiellement la distinction entre le classique et la baroque.

En cela ces catégories sont d'inspiration kantienne.Elles permettent de faire ressortir ce que nous dit l'art de l'esprit.

Il s'agit de formes de sensibilité plastiqueuniverselle et nécessaire comme chez Kant.

De même Cassirer, élargit à la culture les catégories kantiennes, avecl'idée de formes symboliques.

Il s'agit de principes intelligibles qui opèrent une synthèse sensible qui sont toujours àl'œuvre dans le sensible.

Panofsky contrairement à ce dernier ne sépare pas la forme du fond.

Panofsky reproche àla modernité de ne s'attarder que sur la forme.

L'œuvre d'art exprime un contenu.

La forme n'est pas un récipientvide.

L'œuvre d'art est du sens qui s'adresse au sens.

On ne dit pas la même chose avec le style linéaire ou pictural.La forme exprime un contenu particulier.

L'époque décide plus que l'artiste lui-même.

Panofsky veut rendre manifestel'œuvre de l'esprit, pour lui il n' y a pas de sensible pur dans l'œuvre d'art.

Pourquoi cette infinité del'interprétation ? Car ce n'est pas une science exacte, il n'y a pas de vérité à laquelle il faut aboutir, aussi unebonne interprétation en vaut une autre.

Cela ne veut pas dire qu'on doit faire des interprétations infinies, il fautdonner un terme, mais que dans l'absolu, on peut toujours continuer une interprétation. 4) Une émotion à l'heure de l'art abstrait ? On avertit d'ailleurs le spectateur qu'ils visent moins à communiquer avec un public qu'à susciter la réflexion desartistes.

Et ils sont eux-mêmes cette réflexion : l'artiste assume lui-même le rôle du critique, et son œuvre n'estplus une œuvre d'art, mais le concept de l'art ; elle ne représente rien que l'analyse de la représentation comme ditJoseph Kosuth : art as idea as idea.

Autrement dit l'art conceptuel, c'est le comble de la réflexivité, la réflexivité culminant dans l'idéalisme : le concept se substitue à la chose, et c'est lui qui s'exhibe.

L'œuvre n'est pasdéconstruite, elle est escamotée : au bénéfice de la «science».

L'émotion n'aura pas forcément pour origine, lareprésentation d'une situation réelle, l'émotion peut encore naître même en l'absence de figuration.

La peintureabstraite a tenté cette expérience.

Donnons une définition de la peinture abstraite : La peinture abstraite est celle qui ne représente pas les apparences visibles du monde extérieur, et qui n'est déterminée, ni dans ses fins, ni dansses moyens, ni dans son esprit, par cette représentation.

Ce qui caractérise donc, au départ, la peintureabstraite, c'est l'absence de la caractéristique fondamentale de la peinture figurative, l'absence de rapport detransposition, à un degré quelconque, entre les apparences visibles du monde extérieur et l'expression picturale .Désormais le travail du peintre concerne la nature de la peinture : celle-ci est tout ensemble la forme et le contenudes tableaux.

Ils ne tirent plus leur sens que de la peinture, de son support, de l'histoire de son procès d'application.Il s'agit de peindre la peinture.

Conscient d'un danger potentiel d'appauvrissement de son art, Kandinsky publie en1912 un ouvrage au titre à cet égard significatif : Du spirituel dans l'art, et dans la peinture en particulier veut éveiller la capacité à « vivre le Spirituel dans les choses matérielles et abstraites ».

Afin d'éloigner le spectre d'unedégradation de la peinture en simple objet ornemental, l'artiste projette de fixer dans la forme un contenu spirituelet émotionnel.

La couleur joue ici un rôle décisif.

Kandinsky l'étudie en détail, et il consacre un chapitre à sonaction : « En règle générale, la couleur est donc un moyen d'exercer une influence directe sur l'âme.

La couleur estla touche.

L'œil est le marteau.

L'âme est le piano aux cordes nombreuses.

L'artiste est la main qui, par l'usageconvenable de telle ou telle touche, met l'âme humaine en vibration.

Il est donc clair que l'harmonie des couleursdoit reposer uniquement sur le principe de l'entrée en contact efficace avec l'âme humaine.

Cette base sera définiecomme le principe de la nécessité intérieure.

» Aussi, on comprend que l'art s'il se refuse à créer des émotionsesthétique, il ne sera plus qu'ornement.

On ne conclut que l'émotion n'est pas éliminable de l'art même dans le cadred'un art abstrait. Conclusion. La satisfaction esthétique quelque soit sa nature est l'un de buts de l'œuvre d'art.

L'art peut parfois inviterdirectement à la réflexion, mais il semble difficile d'inciter à la réflexion sans avoir au préalable provoquer unsentiment chez le spectateur qui rompt avec ses émotions habituelles.

Même en dépassant toute représentation,tout comportement imitatif ou cathartique auquel l'homme pourrait s'identifier, l'art réussit tout de même àprovoquer des émotions pour ne pas tomber dans l'ornement ou la décoration.

L'art se doit de se donner des butsplus hauts.. »

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