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Comment concevoir la pensée religieuse à l'heure de la science ?

Publié le 31/07/2010

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  • II)               La toute puissance de la science et de la raison dans la société moderne.      

§  A cet égard, l'analyse que fait Bachelard, notamment dans La formation de l'esprit scientifique, est exemplaire. En effet, il explique à quel point les croyances, de tout type d'ailleurs, constitue des obstacles épistémologiques qui bloquent le progrès des sciences. De la même manière, la croyance du type « foi « semble aussi être tout à fait incompatible avec la science puisqu'elle donne à la création du monde des explications tout à fait différentes que celles que nous apportent les scientifiques (cf. Créationnisme contre Darwinisme). On voit donc difficilement comment concilier croyances religieuses et connaissance scientifique. Et cette incompatibilité semble condamner la croyance à la non efficience cognitive, voire à l?obstacle épistémologique. On comprend alors, dans cette perspective, que c?est précisément les croyances religieuses qui viennent détruire, à titre de premier âge de la raison, la connaissance scientifique : en ce sens, on voit difficilement comment concilier les deux notions. Dès lors il semble y avoir un primat net de la science sur la religion. §  Dans son Essai sur l'entendement humain, IV, 18, Locke émet l'idée selon laquelle foi et raison doivent être bien délimitées afin que tout risque d?illumination soit évité.

« Faut-il alors affirmer le primat absolu de la raison et de la science sur la religion et sur toute sorte de foi ; decroyance ? II) La toute puissance de la science et de la raison dans la société moderne. § A cet égard, l'analyse que fait Bachelard , notamment dans La formation de l'esprit scientifique , est exemplaire.

En effet, il explique à quel point les croyances, de tout type d'ailleurs,constitue des obstacles épistémologiques qui bloquent leprogrès des sciences.

De la même manière, la croyance du type« foi » semble aussi être tout à fait incompatible avec lascience puisqu'elle donne à la création du monde desexplications tout à fait différentes que celles que nousapportent les scientifiques (cf.

Créationnisme contreDarwinisme).

On voit donc difficilement comment conciliercroyances religieuses et connaissance scientifique.

Et cetteincompatibilité semble condamner la croyance à la nonefficience cognitive, voire à l'obstacle épistémologique.

Oncomprend alors, dans cette perspective, que c'est précisémentles croyances religieuses qui viennent détruire, à titre depremier âge de la raison, la connaissance scientifique : en cesens, on voit difficilement comment concilier les deux notions.Dès lors il semble y avoir un primat net de la science sur lareligion. § Dans son Essai sur l'entendement humain , IV, 18, Locke émet l'idée selon laquelle foi et raison doivent être bien délimitées afin que tout risque d'illumination soit évité.

Ainsi, la raison ne doit pas être soumise à la religion etdoit être conservée et reconnue pour ce qu'elle est, à savoir une instance critique et une faculté deconnaissance.

Dès lors pour Locke, à chaque fois que l'on peut avoir une connaissance, c'est-à-dire àchaque fois que la raison est à l'œuvre, alors cette connaissance est seule juge et la foi ne peutjamais aller à son encontre.

Il y a donc bien un primat de la raison face à laquelle la foi ne peut rien.Toute connaissance de la raison prime sur la foi et la religion.

De plus, Tout ce qui est au-dessus dela raison est bien affaire de foi mais il appartient à la raison d'évaluer s'il faut croire en ces choses.

Laraison intervient alors comme un tribunal venant discriminer ce qu'il est bon de croire ou non enmatière de religion.

Dès lors, rien de ce qui est contraire à la raison ne pourra être objet de foi selonLocke.

Ce contrôle de la religion par la raison permet alors d'éviter toute dérive fanatique de la partdu croyant.

La raison est donc la faculté éminente et vient à ce titre soumettre la religion à soncontrôle. Mais alors cela signifie-t-il que la religion n'a plus aucune place à l'heure de la science, devant alors disparaître ?N'est-il pas possible de concilier religion et science, et de conserver par là une place à la religion ? III) la délimitation des deux domaines et la conciliation possible de la science et de la religion :. »

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