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Comment s'organise un raisonnement ?

Publié le 14/02/2004

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par opposition au psychisme, SYN. physique, corporel. e) Qui organise, qui constitue ; par ex., une loi organique est une loi fondamentale organisant une institution. 5. - Organisation : a) Caractère de ce qui est organisé au sens a. b) Tout ensemble de fonctions coordonnées ; en part., institution regroupant diverses fonctions pot. ou sociales. c) Action de coordonner des fonctions, d'organiser quelque chose.

« axiomatique non euclidienne. b) La vérité expérimentale. Une proposition telle que : en ce moment il pleut, prétend à la vérité matérielle, expérimentale et pas seulementformelle.

C'est une affirmation qui concerne le réel.

Mais il est aisé de montrer qu'ici encore le critère de la vérité estnon-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés sur un donné matériel.

Je dis : ilpleut parce que j'entends des gouttes d'eau tomber.

Ce jugement isolé ne pourra être considéré comme vrai que s'ilest vérifié ; autrement dit s'il ne contredit pas le jugements divers que je puis porter à ce moment, dans différentesconditions expérimentales, sur la réalité.

Par exemple, je vais à la fenêtre, je vois la pluie tomber.

Et je constate quetout en bas la route mouillée.

Tous ces jugements : j'entends, je vois, ..., sont non contradictoires : il est doncvérifié qu'il pleut.

Le vrai est ma vérification. Mais une vérification complète définitive est-elle possible ? Sommes-nous capables de découvrir une véritécertaine ? Car il ne suffit pas de déterminer des critères théoriques.

Encore faut-il savoir s'ils s'appliquentpratiquement.

Existe-t-il une seule vérité accessible ? A cette question le scepticisme répond négativement. Le mouvement naturel de l'esprit est celui de l'évidence, mais nos jugements doivent encore être confirmés, justifiéspar des arguments, des explications.

On appellera «raisonnement» tin enchaînement d'énoncés conformes àcertaines règles d'où découle une conclusion irréfutable.

Est-ce toujours possible? Les diverses formes logiquesLe raisonnement le plus naturel est celui qui s'appuie sur des associations d'idées.

Celles-ci reposent surl'expérience, se consolident dans l'habitude, s'organisent en schémas généraux et peuvent nourrir des convictionstrès solides.

Le raisonnement par analogie est plus abstrait car, derrière les situations qu'il compare, il met enparallèle des significations ou des structures.

Il intervient dans la formation des hypothèses et la résolution deproblèmes.

Le raisonnement déductif a trouvé sa première formalisation avec le syllogisme.Dans la pensée moderne, la démonstration mathématique, qui enchaîne les résultats à partir de postulats ou dedéfinitions et qui applique à chaque étape des théorèmes démontrés par ailleurs, constitue la forme la plus parfaitede la pensée déductive.

Le raisonnement par induction, utilisé dans les sciences de la nature, consiste à tirer uneconclusion générale d'une série de cas observés.

Le raisonnement expérimental est de type hypothético-déductif:d'une hypothèse obtenue par induction, on tire un certain nombre de conséquences que l'observation expérimentaleviendra ou non confirmer.

Le raisonnement par l'absurde est aussi hypothético-déductif: quand une proposition nepeut pas être prouvée directement, on prend la proposition inverse comme prémisse et si les conséquences en sontinacceptables, c'est que la prémisse est fausse et donc que son contraire est vrai.

Le raisonnement par récurrences'appuie sur les propriétés de la suite des nombres.

Il s'agit de montrer que si une proposition est vraie pour n etvraie pour n + 1, elle est aussi vraie pour toutes les valeurs de n. Règles et connaissancesDans la vie pratique, les raisonnements ont rarement la forme réglée de la logique.

Les études effectuées dans cedomaine montrent que les sujets font souvent des fautes de raisonnement, mais que, sur les questions où ils sontcompétents, leurs conclusions sont correctes.

Notre pensée, plutôt que de suivre des enchaînements déductifslinéaires, avancerait de façon plus globale, mobilisant des connaissances diverses qui s'épaulent l'une l'autre,revenant en arrière, reprenant un argument pour l'améliorer ou l'abandonnant s'il se révèle peu probant, en ajoutantde nouveaux pour faire face à une objection.

C'est ainsi que se déroulent nos discussions.

Le raisonnement humainutiliserait en fait peu de règles et beaucoup de connaissances. Raisonnements flous ?!Même dans la pensée scientifique, l'opposition «vrai/faux» est loin d'être pertinente.

Le philosophe et logicienallemand Hans Reichenbach suggère de la remplacer par «1 /0 », de sorte que la probabilité qu'une proposition soitvraie est susceptible d'être affectée de valeurs graduelles: 0,1, 0,2, 0,3, etc.Si, dans un enchaînement déductif, chaque maillon est affecté d'une valeur' inférieure à 0,5, la chaîne perd toutintérêt prédictif et il y a de grandes chances pour que le raisonnement soit faux.

Pour décrire et tenter d'expliquercette catégorie de raisonnements «flous», on parlera de« scénarios» mettant en relations des connaissances imparfaites, coordonnées de façon provisoire.

C'est peut-êtredans ces situations que l'esprit raisonne de la façon la plus intense et la plus créative, quand il lui faut réfléchir defaçon critique à la fois sur les connaissances qu'il construit et sur les règles qu'il peut utiliser.. »

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