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Commentaire comparé sur Dom Juan de Molière Acte I scènes 1 et 2

Publié le 21/12/2012

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juan

Enfin, l’homme très attendu après l’ébauche faite par le valet apparait ! Celui-ci va de lui-même faire son

propre portrait en commençant d’abord par rejeter toute la thèse adverse. Il utilise pour cela

l’interrogation rhétorique qui développe le reproche fait de Sganarelle, ensuite viennent les marques de

surprise « Quoi! « Ensuite il passe sur son mépris pour la fidélité « la constance n’est bonne que pour les

ridicules « celui-ci compare le mariage et la fidélité à la « mort« de quoi déconcerter plus d’un! On

rappelle que Dom Juan est un bourgeois, qui à un certain rang social, qui lui permet donc la maitrise

parfaite du langage, le parler est tellement bon que Sganarelle ne sait plus quoi lui redire. Le séducteur

ne pouvant plus s’arrêter, se compare même avec «Alexandre le grand« à sa plus grande satisfaction. Il

se confie le beau rôle, celui du séducteur glorieux, qui lui assouvit ses pulsions naturelles. Dom Juan

défie donc

allègrement les lois comme Sganarelle l’a mentionné dans son portrait.

juan

« propre portait.

En effet toute la personnalité du valet s’expose à travers son portrait de son maitre.

Il apparait comme un personnage spontané, bavard car in n’arrive pas tenir sa langue dans sa poche ainsi que peureux.

Peureux tout simplement du au fait de sa crainte de son maitre comme nous l’avons vu précédemment « je dirais hautement que tu aurais menti » Mis à cet écart social entre ce couple le plus important de la pièce, Dom Juan et Sganarelle, le valet est une personnage très attachant.

C’est le personnage qui nous fait rire, détend l’atmosphère parfois tendue et est un peu crédule par moments. Quand il mélange ce qui attrait à la religion et au surnaturel on relève de la superstition, mais ce qui le rend de part ses réactions « Ah! Monsieur, un spectre! » et comique de geste drôle et attachant.

Ainsi l’auteur nous permet-il de cerner les deux personnages en mêmes temps à travers cette tirade très riche de sens, qui fait office de double énonciation.

Mais malgré tout on se pose la question à savoir si on peut vraiment se fier à la description du personnage de Dom Juan faite par Sganarelle. En parallèle on a donc cette autre tirade cette fois ci de Dom Juan lui -même.

Le « grand seigneur méchant homme » nous livre d’un discours argumentatif parfaitement construit à l’inverse du valet, sa version à lui. Enfin, l’homme très attendu après l’ébauche faite par le valet apparait ! Celui-ci va de lui -même faire son propre portrait en commençant d’abord par rejeter toute la thèse adverse.

Il utilise pour cela l’interrogation rhétorique qui développe le reproche fait de Sganarelle, ensuite viennent les marques de surprise « Quoi! » Ensuite il passe sur son mépris pour la fidélité « la constance n’est bonne que pour les ridicules » celui-ci compare le mariage et la fidélité à la « mort» de quoi déconcerter plus d’un! On rappelle que Dom Juan est un bourgeois, qui à un certain rang social, qui lui permet donc la maitrise parfaite du langage, le parler est tellement bon que Sganarelle ne sait plus quoi lui redire.

Le séducteur ne pouvant plus s’arrêter, se compare même avec «Alexandre le grand» à sa plus grande satisfaction.

Il se confie le beau rôle, celui du séducteur glorieux, qui lui assouvit ses pulsions naturelles.

Dom Juan défie donc allègrement les lois comme Sganarelle l’a mentionné dans son portrait.

Même si ces deux scènes se rapprochent du fait qu’elles dressent un portrait de Dom Juan par le biais des tirades, ça n'empêche le fait que l’on ait des portraits qui diffèrent.

Grâce à son habilité oratoire nous venons de voir comment Dom Juan à défini ses idées et donné un tout autre aspect de son portrait.

Et de l’autre coté le typique valet de comédie qui peste dans le dos du maître, Sganarelle, est un moraliste il juge et condamne les débordements du maître et en même temps déteste le double jeu, l’hypocrisie auquel il est condamné « applaudir à ce que mon âme déteste » malgré lui « en dépit que j’en ai » ce qui nous permet de comprendre son portrait si péjoratif. Ainsi nous avons bien démontré comment ces deux tirades nous ont permis de mieux connaitre la personnalité de Dom Juan.

Et ceci à travers la tirade du valet comique Sganarelle, qui à énoncé clairement à Gusman ce qu’il pensait vraiment de celui-ci.

Puis le discours argumentatif de ce dernier qui brillamment va détourner l’ancien portrait grâce à un langage parfaitement maitrisé.

Ces deux scènes nous permettent ainsi à eux deux d’identifier le personnage de Dom. »

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