Devoir de Philosophie

Commentaire composé d'une fable de la Fontaine. Le Villageois et le Serpent

Publié le 27/12/2012

Extrait du document

fable

Il rentre alors dans une violente colère.

« Tu mourras. A ces mots, pleins de juste courroux, Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Bête, Il

fait trois Serpents de deux coups. «

Ses mouvements sont de plus en plus vifs, c’est une gradation.

La Fontaine est en accord avec l’acte de tuer le serpent « A ces mots, plein de juste courroux «, cette

phrase indique que la colère est justifiée.

Dans la morale, on retrouve la qualité du manant « charitable « ce qui identifie indirectement le villageois

dans la morale.

L’auteur nous dit donc qu’il est bon d’être charitable mais pas envers n’importe qui.

La Fontaine s’étant inspiré d’Esope, il a toutefois modifié quelques éléments en gardant certains piliers :

fable

« début du texte la fontaine nous présente un Manant qui un jour d’Hiver rencontre un serpent.

Un simple et banal serpent mais la Fontaine personnifie ce dernier en lui accordant une Majuscule « Aperçue un Serpent » L.5.

Une personnification purement littéraire puisque au point de vue moral et physique le serpent ici n’est encore qu’un animal. Le temps est en opposition avec l’animal, il est surréaliste de trouver un serpent sur la neige.

Le champ lexical du froid est prédominant lors de la description du serpent se qui montre bien que la scène se déroule en Hiver, lors d’un jour glacial.

Le lieu n’est pas réellement décrit, la Fontaine annonce juste que le serpent se trouve sur la neige.

Le serpent est « Transi, gelé, perclus, immobile rendu » l’auteur accentue bien l’état de son animal, un état pitoyable, la Fontaine va même jusqu'à dire que la bête est mourante « N’ayant pas à vivre un quart d’heure ». Après l’acte charitable du bon manant, le serpent se retrouve dans la demeure du villageois « Le villageois le prend l’emporte en sa demeure » l’intérieur marque ici une antithèse avec l’extérieur.

En tant que homme charitable, le villageois étend le serpent le long du foyer de la cheminée « L’étend le long du foyer », lui permettant ainsi de se réchauffer, de reprendre vie.

La chaleur de la cheminée et le froid de l’extérieur crée une antithèse (chaud, froid). L’animal entrant dans la maison était mourant, réchauffé à l’intérieur le serpent ‘ressuscite’ Après sa résurrection le serpent est personnifié « le réchauffe, le ressuscite.

» « L’âme lui revient avec que la colère.

» Le sentiment de colère ne peut être éprouvé par des animaux mais bien que par des êtres humains.

Le serpent à récupérer sa colère, son agressivité.

« Fait un long repli, puis tâche à faire un saut Contre son bienfaiteur, son sauveur et son père ».

La bête effectue une attaque contre le villageois, ce qui fâche ce-dernier qui même sans attendre de récompense aurait au moins souhaité de la reconnaissance.

« Ingrat di le Manant, voilà donc mon salaire ? » Après ce manque de reconnaissance, la bienveillance du villageois laisse place à une colère mortelle.

« Tu mourras.

A ces mots, pleins de juste courroux, Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Bête, Il fait trois Serpents de deux coups.

» C’est une mort violente et sanguinaire pour le Serpent.

Déjà au début du texte le Serpent était destiné à mourir, malgré l’aide du Manant, sa personnalité à refait surface ce qui l’a conduit à la mort.

Dans la morale, la fontaine nous pose la question de envers qui est-il bon d’être charitable. Le manant lui a été charitable envers un serpent.

Or dans la religion, le serpent représente le pêché, la tentation et le mal.

Le serpent est un animal symboliquement diabolique et mauvais. Le serpent n’est pas le seul personnage de cette fable, il est aussi confronté à un homme, un villageois.

La fontaine ne présente pas le portrait physique du Manant, il nous présente juste son caractère moral.

Il nous l’annonce comme quelqu'un de charitable, ce qui est une grande qualité.

Mais aussi comme quelqu'un « de peu sage », de naïf. Au début du texte le villageois se promène et rencontre le serpent mourant, c’est alors à un acte d’urgence auquel a affaire le manant « n’ayant pas à vivre un quart d’heur ».

La générosité de ce-dernier l’amène à prendre le serpent et le ramener chez lui afin de le réchauffer et peut être de le sauver.

« Sans considérer quel en sera le loyer » ce qui marque une fois de plus la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles