Commentaire de L'École Des Femmes de Molière, Acte II, 5

Cette vieille femme, est en réalité du côté d'Horace, c'est parce qu'il a le cœur blessé qu'elle vient. En effet, elle est sa bonne, et celle-ci plaide sa cause, elle est en quelque sorte l'entremetteuse. Nous pouvons avoir une description de la vieille majoritairement grâce à Arnolphe qui la qualifie avec des termes péjoratifs tels que « sorcière maudite, empoisonneuse d'âmes, suppôt de Satan, exécrable damnée, l'enfer, charitables trames « qui représente donc un champ lexical de l'enfer. De plus elle utilise le champ lexical de la mort, qui est un événement qui évoque un sentiment de profonde tristesse « Porter en terre, mourir, trépas «. Donc la vieille serait assimilé à l'enfer, par Arnolphe. De nombreux paradoxes sont aussi très présents, par exemple « Le pauvre misérable / la vieille charitable «, ou encore « Puisse l'enfer payer tes charitables trames / la vieille charitable «, ici charitable renvoie à la vieille, d'où l'assimilation d'Arnolphe de la vieille à l'enfer. Cette vieille femme est très douée, elle se sert de l'innocence d'Agnès pour la faire culpabiliser pour qu'elle revoit Horace. A la fin nous pouvons voir que la vieille réussi a obtenir ce qu'elle voulait car Agnès dit « Il peut tant qu'il voudra me venir voir ici «