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Commentaire littéraire de l'acte III, scène 2 de l'Ecole des femmes.

Publié le 23/12/2012

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vocabulaire religieux, départageant les bons côtés « bénir «, « mariage « qui apparaît deux fois,

« grâce «, « âme «, « céleste bonté «, « novice «. Et enfin, les mauvais côté avec « malin « et « diable «.

Arnolphe dirige les pensées d'Agnès vers lui « Et voici dans ma poche (…) office de la femme, vers 741

Arnolphe donne à Agnès les règles et il l'amadoue en lui faisant miroiter une ascension sociale

« et dans le même temps (…) d'honorable bourgeoise «, vers 682-4. Il dévoile par la suite sa conception

du mariage « l'un en tout est soumise à l'autre qui gouverne «, vers 704 Arnolphe voit l'homme comme

une force qui domine la femme, . On le remarque d'autant plus par la métonymie du vers 700 « barbe «.

Une femme doit être soumise et obéir et ne pas fréquenter d'autres hommes ex. « Gardez-vous « vers

722. Vers 695, Arnolphe utilise le mot « badinage « pour faire comprendre à Agnès qu'il ne faut pas

prendre le mariage à la légère.

« de bourgeoise grâce à lui, il veut qu'elle fasse le bon choix, et alors qu'elle l'épouse, on remarque qu'il ne lui laisse pas le choix, et qu'il présente le mariage comme une obligation.

Molière fait une présentation d'Arnolphe au vers 690 « le peu que vous étiez sans ce nœud glorieux », cette périphrase permet de désigner le mariage afin de montrer à Agnès que sans lui, elle ne serait rien.

Il fait tout pour montrer à Agnès qu'elle doit tout, et alors qu'elle lui avoue reconnaissance.

L'antithèse permet de souligner la vision d'Arnolphe sur la différence qu'il y a entre le mari et l'épouse, il exprime que « ces deux moitiés pourtant n'ont pas d'égalité ».

Puis, il utilise le présent de vérité générale, « Du côté de la barbe est la toute puissance » qui lui permet de montrer que l'épouse doit avoir une place de soumise au sein du couple.

On remarque ensuite la présence d'une métonymie avec « barbe » qui désigne les hommes, l'adverbe « tout » focalise l'attention sur la puissance de l'homme.

La relation entre mari et épouse, Arnolphe voit cela comme un esclavage, on le remarque quand il parle de « dépendance » au vers 689.

Il n'a pas une image positive du couple, la femme doit obéir à l'homme. Puis, il y a une gradation qui renforce la supériorité des hommes « Pour son mari, son chef, son homme ».

II- Le regard ironique de Molière se manifeste par l'exagération du comportement sexiste d'Arnolphe. Arnolphe annonce le destin d'une femme mariée, qui se restreint à celui d'une femme soumise.

Ces accumulations contribuent à mettre en avant la dénonciation et la critique de Molière sur la soumission des femmes au cours du XVII ème siècle.

Molière dénonce, à travers cette scène, les rapports discriminatoires entre les hommes et les femmes.

On le remarque principalement quand l'auteur écrit « Lorsqu'il jette sur elle un regard sérieux, son devoir aussitôt est de baisser les yeux » au vers 713-14, et aussi quand Molière écrit « Vous paraitrez a tous un objet » au vers 735.

On remarque la présence du vocabulaire religieux, départageant les bons côtés « bénir », « mariage » qui apparaît deux fois, « grâce », « âme », « céleste bonté », « novice ».

Et enfin, les mauvais côté avec « malin » et « diable ». Arnolphe dirige les pensées d'Agnès vers lui « Et voici dans ma poche (…) office de la femme, vers 741 Arnolphe donne à Agnès les règles et il l'amadoue en lui faisant miroiter une ascension sociale « et dans le même temps (…) d'honorable bourgeoise », vers 682-4.

Il dévoile par la suite sa conception du mariage « l'un en tout est soumise à l'autre qui gouverne », vers 704 Arnolphe voit l'homme comme une force qui domine la femme, .

On le remarque d'autant plus par la métonymie du vers 700 « barbe ». Une femme doit être soumise et obéir et ne pas fréquenter d'autres hommes ex.

« Gardez-vous » vers 722.

Vers 695, Arnolphe utilise le mot « badinage » pour faire comprendre à Agnès qu'il ne faut pas prendre le mariage à la légère.

Dans cette scène, Arnolphe se montre tout d'abord comme le bienfaiteur d'Agnès.

Il utilise un ton impérieux, il se présente comme un personnage vantard.

Pour qu'Agnès soit à son écoute, il utilise uniquement l'impératif.

Il parle de lui comme s'il était un Dieu, et veut dans le même temps se faire admirer d'Agnès.

Il appelle à la reconnaissance, et se présente comme le sauveur d'Agnès puisque grâce à sa demande en mariage Agnès passe de sa basse condition au rang « d'honorable bourgeoise » vers 684.

La définition du mariage selon Arnolphe aboutit à ce que la femme soit totalement soumise à l'homme, il demande à Agnès beaucoup d'humilité.

Il à un comportement très sexiste, puisque selon lui la femme doit être sa servante, et que l'homme est le seul qui gouverne sa f. »

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