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Commentaire littéraire : Les troyennes, Euripide, 415 av. J.-C.

Publié le 11/12/2012

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LECTURE ANALYTIQUE EURIPIDE, LES TROYENNES, 415 av. J.-C. Troie est une ancienne cité semi-légendaire de Troade en Asie Mineure. Elle est au centre de nombreuses légendes de la mythologie grecque, et notamment de la guerre de Troie à laquelle se rattachent les récits du cycle Troyen. Parmi les auteurs cycliques, Euripide, grand poète grec né en 480 av. J.-C. et mort en -406. Son style s'inspirera des mythes grecs mais il apportera un regard nouveau, réaliste et sceptique. Loin des épopées lyriques, ses drames, tels que Médée ou Les Troyennes n'inspireront plus la terreur mais la pitié. Les Troyennes, écrit en 415 av. J.-C. appartient au genre théâtrale et est une tragédie. La particularité des Troyennes r&e...
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« Andromaque dénonce en premier lieu les Grecs comme faiseurs de malheurs, inventeurs de   supplices barbares. Et ajoute H élène, la Tyndaride. Une femme  à la beaut é d’une rose, mais   pourtant fan ée. Elle aurait comme parents   : Le Fl éau, la Haine, Le Meurtre, la Mort et tous les   monstres issus de la terre. Andromaque d énonce H élène comme   un «   mauvais g énie   » (Vers   31)   «   pour   tant   de   Grecs   et   de   Barbares.

  »   (Vers   31)   Cause   de   la   guerre   de   Troie,   de   son   amour   pour   Paris   tant   de   mort   ont   été  caus és.

  A   partir   du   vers   34,   la   tirade   d’Andromaque   prend un tout autre d étour, ayant fait ses adieux  à son fils, accus é les Grecs de barbares et   d énon çant   les   dieux   d’avoir   voulu   la   perte   de   Troie,   donne   son   fils.

  «Voil à  mon   fils,   vous   pouvez   l’emmener,   l’emporter,   le   pr écipiter,   si   tel   est   votre   bon   plaisir.

  »   Cette   trag édie   qu’expose Euripide non comme de la terreur mais comme de la piti é oblige le public t émoin de   prendre en compassion cette pauvre m ère, laissant mourir son fils et ne pouvant rien faire pour   le  sauver.  «   Recouvrez   mon  malheureux   corps   et  jetez­le  dans  le   bateau.

  »   Andromaque  se   meurt de cette s éparation. Cet encha înement tragique croise compassion et cruaut é, Andromaque est impuissante face  à   la mort imminente de son fils. Les adieux larmoyants et d énonciations virulentes des cruaut és   grecques par la m ère se font entendre et ressentir par cet extrait. B.

L’effet de trag édie. A FAIRE.. »

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