Commentaire sur la Bulle Unam Sanctam

« Il faut en effet qu’un glaive soit au-dessus de l’autre et que le pouvoir temporel soit soumis au pouvoir spirituel «. Dans cette phrase Boniface VIII spécifie que le pouvoir spirituel, donc le pouvoir ecclésiastique, est supérieur au pouvoir temporel, donc le pouvoir des rois des royaumes catholiques. Il précise que si le roi exerce le glaive temporel, il le fait pour l’Eglise et non pas à son compte : « celui-là pour l’Eglise « a la ligne 7. C’est à dire que le roi n’exerce justement le pouvoir temporel que pour servir l’Eglise ce qui sous-entend que le roi sert l’Eglise et la protège, et qu’il n’a de pouvoir qu’en ce but. C’est ainsi, au nom de la supériorité du pouvoir ecclésiastique sur le pouvoir royal, que l’Eglise impose la dîme. La dîme était un impôt, une redevance en nature ou en argent, portant principalement sur les revenus agricoles, et destinée à rétribuer le service public assuré par l'Église.